Nains
7. Derdhr du Talion
Une BD de
Nicolas Jarry
et
Stéphane Créty
chez Soleil Productions
- 2017
Jarry, Nicolas
(Scénario)
Créty, Stéphane
(Dessin)
Digikore Studios
(Couleurs)
Istin, Laurence
(Lettrage)
Héban, Olivier
(Couverture)
Goux, Pierre-Denis
(Couverture)
Goux, Pierre-Denis
(Autres)
04/2017 (19 avril 2017) 54 pages 9782302059627 Grand format 301826
Quinze années se sont écoulées depuis l'incendie qui a ravagé Fort Druz. L'ordre du Talion n'a pas été détruit. Le pouvoir a seulement changé de mains, passant de celles des archivistes à celles des seigneurs de la banque de Pierre. Pourchassé par les maîtres assassins de la loge Noire, Ordo a renoncé à sa vengeance... Jusqu'au jour où la belle et mystérieuse Derdhr, l'un des plus puissant seigneurs de la banque de Pierre, vient le trouver pour lui proposer de terminer ce qu'il a commencé...
[RELECTURE]
Moins bon que dans mes souvenirs, mais quand même très bon. Quelle tragique histoire que celle d'Ordo. Après s'être fait abandonner par sa famille dans le premier tome, le voilà qui se voit confronté à son père toutes ces années plus tard. Et si Jarry présente encore une fois une trame mettant en scène un fils et son père (ce sont ses meilleures histoires, après tout!), je la trouve moins intéressante cette fois-ci parce que les sentiments qui les opposent sont extrêmement violents, sans aucun respect ni aucun amour. Je trouve d'ailleurs la montée fulgurante du père d'Ordo au sommet du conseil de la Banque de pierre complètement irréelle.
Ce qui rend l'album intéressant, c'est Derdhr et comment elle va se servir d'Ordo pour arriver à ses fins. La manipulation psychologique dont se sert Derdhr et l'aveuglement d'Ordo malgré sa méfiance créent une dynamique amusante. Il y a des petits jeux de pouvoir à la Banque, ce qui me plaît toujours, et j'aime les retournements de situation. La fin était aussi totalement inattendue.
Il est intéressant de noter que les mages n'avaient pas encore été complètement définis à ce point-ci (avant l'apparition de la série Mages), et ils sont présentés dans cette histoire comme étant des "ensorceleurs".
Bref, un autre très bon album pour la série.
Ce septième album est la suite directe du tome 2 puisque nous retrouvons Ordo et l’ordre du Talion. Plusieurs années se sont écoulées depuis l’incendie de Fort-Draz et Ordo mène désormais une tout autre vie sous un autre nom. Son passé fini inévitablement par le rattraper le jour ou Derdhr, une puissance naine de la banque de pierre vient solliciter ses services. S ‘en suit un album ou les complots politiques sont omniprésents, peut-être même un peu trop ce qui a parfois pu me perdre légèrement. À mon sens, la complexité de cet ordre est à la fois sa force et sa faiblesse. Les dessins de Créty ne seront jamais mes préférés sur cette saga, néanmoins, cet album offre de magnifiques planches sur les différentes forteresses et édifices.
Le tout reste globalement très satisfaisant et offre une bonne suite aux aventures de ce nain.
2e tome de l’ordre du talion et le meilleur selon moi, contrairement à l’avis d’autres critiques.
D’abord pour l’audace de nommer l’album du nom de la commanditaire alors qu’Ordo continue à nous ravir de son cynisme après un premier tome redoutable. Ensuite, la richesse du texte est impressionnante et pourrait rebuter certains, mais elle positionne ce titre au niveau de « Droh des errants » en terme de profondeur. Les dessins sont subtils avec des visages profonds et une grisaille omniprésente dans la coloration. L’histoire est très dense et emmène le lecteur sur une route vallonnée et exotique.
L’ordre du talion est mis en valeur dans cette histoire complexe qui mêle banque, assassins, commerce, diplomatie, guerre. Je suis juste perplexe quant à la place de l’ordre entre la loge noire et la banque de pierre. La psyché d’Ordo est fouillée sans concession et toutes ses failles sont dévoilées, accordant les noirceurs graphique, scénaristique et psychologique. Ses affects sont entachés de problèmes de confiance qui en font un être brillant mais sentimentalement binaire, ce qui causera sa fin.
Un album d’une grande richesse qui place Ordo dans la légende avec la famille de Redwin, la famille d’Oösram et les membres de la légion de fer.
Sans être manqué, cet album s'enlise un peu... un peu trop bavard à mon goût (avec un usage excessif du vocabulaire de la race) ... Le dessin reste de très bonne facture
comme le tome 3, celui ci est moins bien à cause d'un scénario trop lent et pompeux . il ya trop de texte (un peu à la Blake et Martimer) donc peu d'action. il aurait fallut plus d'alternance entre récitatifs et actions. j'espère que l'on aura pas de nouveau ça au tome suivant. niveau dessin toujours classe rien à redire, sauf qu'on en prend plein les yeux!
Très bonne suite au tome 2 (alors que j'étais assez critique concernant l'Ordre du Talion).
Les grands argentiers de la banque de Pierre contrôlent l'ensemble des dirigeants du monde d'Arran, peu importe le roi, le prince ou la famille régnante en place, c'est la banque qui décide qui doit être soutenu et peut garder sa place... et si cela n'est plus possible, qui doit être privilégié pour prendre la place vacante... Cela ne vous rappelle rien ?
Ordo aura la naïveté de croire qu'il pourrait bousculer le cours des choses...