Nains
25. Volgrir du Bouclier
Une BD de
Nicolas Jarry
et
Nicolas Demare
chez Soleil Productions
- 2022
Jarry, Nicolas
(Scénario)
Demare, Nicolas
(Dessin)
Héban, Olivier
(Couleurs)
Demare, Nicolas
(Couverture)
Benoît, Bertrand
(Couverture)
Goux, Pierre-Denis
(Design)
11/2022 (23 novembre 2022) 64 pages 9782302094642 Grand format 461924
La jeunesse des héros rencontrés dans le tome 20. Des enfants livrés à eux-mêmes en plein conflit avec les royaumes Nécromants. Dans leur odyssée mortelle, ils croiseront la route d'un héros légendaire ! Avant de devenir un cognar redouté, Volgrir était un enfant enjoué et rêveur, qui grandit dans une forteresse à la frontière des royaumes nécromants, fief des mages Noirs. Jusqu'au jour où une brume surnaturelle engloutit la région. Débute alors une longue nuit de massacres au terme de laquelle une poignée d'enfants dont Volgrir survivent. Il leur... Lire la suite
25ème et dernier tome de Nains avant le début du crossover intitulé Guerres d’Arran. Nous découvrons ou redécouvrons le personnage de Volgrir du bouclier. Je n’ai compris que progressivement que certains personnages avait déjà été croisés lors du tome 20. Le récit est centré sur la jeunesse de Volgrir et nous plonge dans des événements dont les fans de la première heure se rappelleront. Je n’en dirai pas plus pour ne pas gâcher la surprise.
Je suis un peu moins fan des dessins, je pense que cela vient du « chara design » des personnages que je trouve parfois étrange pour des nains.
En résumé, ce numéro fut agréable à lire, mais ne restera pas parmi les meilleurs. Maintenant, il va falloir patienter plusieurs années avant de lire le tome 26 qui ne devrait pas sortir avant 2025.
Un peu perturbé par le décalage chronologique de cette histoire...
L'aventure se lit bien, sous la forme d'un one-shot, qui raconte l'enfance des héros du tome 20.
2.5 étoiles.
Une anecdote, pour le plaisir.
Ma femme déteste tout ce qui a trait à la fantaisie, sauf pour le Seigneur des anneaux, qu'elle adore. Tout le reste, selon elle, n'est jamais plus qu'une pâle imitation de maître Tolkien. Je lui avais d'ailleurs fait lire le premier album d'Elfes, et son verdict avait été : "Bof!". Je l'ai souvent encouragée à lire Nains, qui est selon moi la meilleure série de l'univers d'ENOM, sans succès.
Mais quand elle a vu la couverture de cet album, elle m'a lancé : "Ah, il a l'air bon, celui-là! Avec le petit bébé sur la couverture..."
Ça m'a fait rire. Eh bien, était-il bon? On peut dire. Était-il excellent? Non. Cet album nous ramène dans le passé dans la jeunesse d'un personnage vu dans le tome 20, mais il peine à se démarquer. En fait, Jarry semble plus intéressé à faire de Nymn son personnage principal, et pas Volgrïr. Pour se donner bonne conscience? Allez savoir.
Malheureusement, et pour faire écho à l'avis de Fradagast, ni l'un ni l'autre ne sont particulièrement intéressants. Les enjeux de l'histoire ne sont pas spécialement excitants non plus. On retire tout de même un certain plaisir à suivre cette bande qui tente de survivre au brouillard, mais ultimement, c'est un album bouche-trou.
Même le passage de Redwin m'a laissé de marbre, puisqu'on a vu la même situation ou presque dans un album antécédent. Et j'adore Redwin! C'est toujours le genre de personnage qui me fait vibrer. Mais ici, on a plutôt l'impression qu'il sert de porte de sortie trop facile à emprunter et qu'il rend nos personnages principaux encore plus inutiles.
Un bon album, mais aucunement essentiel.
Encore une bonne histoire du bouclier et qui a le mérite de reprendre un personnage de l’album précédent, comme l'ordre de la forge le fait avec brio.
Dans le dernier "orcs"(t19), cette approche est aussi utilisée et le contexte de la guerre des goules également, offrant deux albums en miroir : un héros naissant versus un héros finissant, un spectateur vs un acteur, tous deux portés par des pouvoirs démoniaques.
Volgrir est cependant moins original, moins drôle et ses personnages moins intéressants. Les dessins sont plus efficaces, même si les combats restent fouillis. La jeunesse des acteurs est probablement la cause de ce décalage désagréable (que je retrouve dans la psyché des héros des deux derniers albums des errants).
Un album meilleur que les deux deniers, mais manquant d’ambition et sauvé par le passage d’une légende.