Nains
15. Oboron du Bouclier
Une BD de
Nicolas Jarry
et
Nicolas Demare
chez Soleil Productions
- 2019
Jarry, Nicolas
(Scénario)
Demare, Nicolas
(Dessin)
Digikore Studios
(Couleurs)
Demare, Nicolas
(Couverture)
Héban, Olivier
(Couverture)
Benoît, Bertrand
(Couverture)
Goux, Pierre-Denis
(Design)
06/2019 (19 juin 2019) 51 pages 9782302076631 Grand format 366492
La mort est un aller sans retour.... c'est du moins ce que pensait Oboron, jusqu'à ce qu'il se réveille au fond d'un ravin, transpercé par une dizaine de flèches. Tandis qu'il retrouve la mémoire, il comprend que sa destinée vient de basculer. On ne revient pas de l'au-delà sans en payer le prix fort. Oboron n'a alors plus qu'une idée en tête : retrouver les siens pour les protéger de la tempête qu'il s'apprête à déclencher...
Le concept de départ est rafraîchissant avec ce nain qui semble revenir d’entre les morts. Un secret se cache derrière cette mystérieuse résurrection. Nicolas Jarry introduit les berserkers dans l’univers des terres d’Arran. Leurs origines restent floues, même à la fin de la lecture. J’imagine que ce concept sera réexploité dans le futur.
Oboron est un personnage moins attachant qu’à l’accoutumé. J’ai apprécié sa relation avec le Gobelin qui apporte un peu de beauté au milieu de toute cette brutalité. J’ai passé un agréable moment de lecture même si cet album ne fait pas partie de mes favoris.
Oboron du bouclier, 3e tome de cet ordre militaire.
Si la thématique du berserk fonctionne bien (ordre de la forge en tête), elle est ici utilisée comme pivot de l'histoire, déniant au bouclier sa part du titre (sauf peut-être la vie du beau-père).
Les dessins sont focalisés sur les visages et les armures, au détriment de l'action, peu lisible. Le scénario est intéressant avec notamment le contraste entre l'honneur des nains et la folie sanguinaire des berserks. On s'interroge cependant sur la capacité d'Oboron à passer en mode berserk ou sur la mort un peu simple de Faradum.
Le héros met du temps à devenir sympathique tant son indifférence initiale l'isole, avant l'arrivée de Caat le gobelin. Ensuite la famille apparaît et les relations entre les personnages reviennent pimenter l'action. Le groupe final est à la fois touchant et drôle, justifiant une belle fin heureuse.
Un bon album avec l'intensité habituelle de l'ordre du bouclier
Un épisode consacré aux berserkers.
Comment les nains utilisent ces personnages "maudits".
Les albums du monde d'Arran développent, le plus souvent, à chaque album, une nouvelle facette de ce fantastique background.
Magnifique album, très bon scénario, on en sait un peu plus sur les origines des nains. Il y a moins de dialogues dans les scènes de combat, ce qui est très appréciable.
Pour les dessins, Nicolas Demare est un génie absolu,: dessins dynamiques, époustouflants, il fait parti comme pour Pierre-Denis Goux du top 10 world des meilleurs dessinateurs du XXI siècle ( oui oui soyons un peu patriote pardi!)