Les mystérieuses Cités d'or (Kazé)
11. La Première Cité - Tome 1
Une BD de
Thomas Bouveret
chez Kazé
- 2013
Bouveret, Thomas
(Scénario)
Bouveret, Thomas
(Dessin)
<N&B>
(Couleurs)
Deyries, Bernard
(Autres)
Delahaie, Yann
(Décors)
03/2013 (20 mars 2013) 184 pages 9782820305855 Format Manga 185816
Esteban, jeune orphelin de Barcelone, embarque dans un de ces navires à la recherche de son père. Son chemin va croiser celui de Zia, une jeune Inca, ainsi que celui de Tao, dernier descendant de l’empire de MU. Accompagnés du mystérieux Mendoza et de ses deux acolytes, Sancho et Pedro, ils s’engagent dans une aventure périlleuse à la recherche des mystérieuses Cités d’Or !
Les mystérieuses cités d’or était mon dessin animé préféré du club Dorothée lorsque j’étais enfant. L’originalité provenait du fait qu’il y avait une partie instructive sous forme de mini-documentaire à la fin de l’épisode avec des prises de vue réelle. On découvrait les fascinantes civilisations incas, mayas, aztèques de l’Amérique du sud. On a encore tous en mémoire le célèbre refrain qu’on entonnait joyeusement sur le chemin de l’école.
Il est vrai que la série appelait à une suite située sans doute sur d’autres continents. Esteban et ses amis n’avaient en fait que découvert une seule cité d’or et non plusieurs comme le titre l’indique. Il a fallu attendre plus de 30 ans pour qu’elle vienne. Je suis désormais trop âgé pour la suivre. J’avais acquis il y a quelques années la série en DVD. Cependant, au revisionnage, ce n’était plus la même magie. Cette série était si extraordinaire pour l’époque qu’elle a servie de références pendant de nombreuses années. Elle fait partie du patrimoine culturel car c’était une production franco-japonaise.
Aujourd’hui, sort une saison 2 pour faire découvrir à notre jeunesse cette épopée. Je pense que c’est dans ce cadre qu’est paru le manga consacré à la série. Le premier tome reste entièrement fidèle à la série. Il manque toutefois ce qui va créer du lien entre les personnages. On se situe juste au niveau de l’aventure un peu au détriment du reste. Je souhaitais sans doute une approche différente. La couleur fait cruellement défaut et les codes empruntés sont ceux du manga avec tous ses défauts également. C’est à prendre ou à laisser. Bien entendu, les fans vont être ravis. La nostalgie occupe parfois une place importante dans nos choix. Après, il faut savoir faire la distinction…