Murena
8. Revanche des cendres
Une BD de Jean Dufaux et Philippe Delaby chez Dargaud - 2010
11/2010 (12 novembre 2010) 45 pages 9782505010166 Format normal 115954
Néron en a rêvé. Lucius Murena l'a fait : incendier Rome. Pourtant, en expiation de sa faute, le jeune patricien tentera de sauver un maximum de vies humaines. Chacun, nantis et plébéiens, cherche une issue. Tandis que certains se jettent dans le Tibre, d'autres atteindront non sans mal le Champ de Mars. Le quartier du Transtibérin est épargné par les flammes. C'est là que vivent Pierre et les chrétiens. Plus homme que dieu, l'empereur est en proie au doute. Mais si Rome dévastée attise la cupidité des uns, elle révèle aussi quelques belles âmes.... Lire la suite
Ce deuxième cycle est vraiment très bien. J'avais trouvé le début de la série poussif et facile , mais là vraiment j'ai été enveloppé par l'intrigue, l'ambiance et surtout les personnages qui ne sont pas toujours manichéens, même si il y a des bons et des méchants. Mais certains sont plus ambigus (Néron par exemple). Comme toujours le dessin est vraiment splendide et appuie superbement la narration.
C'est vraiment du très bon travail.
Ce huitième opus a pour toile de fond le célèbre incendie de Rome en Juillet 64.Le fait de présenter cet incendie par la destinée de certains personnages secondaires permet au scénario de renforcer le coté dramatique de l'évènement.
Les dessins de Delaby traduisent parfaitement le caractère titanesque de la destruction d'une partie de Rome et sont amplifiés par la colorisation de Petiqueux
L'intensité de la lutte entre Néron et Lucius Murena est restreinte mais les intrigues politiques (qui font tous le sel de cette série) reprennent avec Néron à la recherche de boucs émissaire...
Rome doit se relever après le terrible incendie qui l'a partiellement détruite. Alors que des rumeurs rendent Néron responsable, il faut trouver un bouc-émissaire. Si l'intrigue est toujours intéressante, elle perd en intensité et certains personnages importants sont oubliés.
Un avis sur les 2 cycles (8 tomes).
Dans le genre épopée romaine, c'est juste la série de référence qu'il va être très difficile de surpasser!
Les dessins sont juste superbes et le scénario excellent!
Bravo.
10/10
Ce huitième album est une pure merveille! Chaque dessin est un petit chef d'oeuvre. les angles de vue sont à chaque fois recherchés et surprenants. La colorisation est parfaite, la BD est principalement colorié dans une teinte rougeâtre qui crée l'ambiance de l'incendie, bravo à Jérémy Petiqueux qui à réussi à magnifier les dessins de Delaby.
Espérons qu'il y ai un troisième cycle!
Une fin de deuxième cycle en apothéose puisqu'on assiste içi à l'incendie de Rome.
Le scénario prend peut-être quelques libertés sur l'historique et les illustrations sont à la fois simplicité et grandeur.
Un must.
Quand on pense que cet ouvrage n'était même pas en compétition pour les BDGest art. Un vrai scandale.
Merçi aux auteurs pour l'ensemble de la série.
10/10.
Fin du deuxième cycle qui s'achève avec l'incendie de Rome ce qui donne à Delaby une bonne occasion de nous montrer tout son savoir faire. Les premières planches sont assez scotchantes ! Côté histoire Dufaux s'amuse avec des personnages toujours plus ambivalent et donc assez crédible. Mais à mon sens ce tome est le moins abouti, en tout cas celui qui m'a le moins enthousiasmé. Reste une série indispensable et d'une qualité très largement supérieur à la moyenne.
Bien qu'il est vrai que ce tome qui clôt un cycle soit plus calme que les autres, toutes les qualités de la série sont toujours là, et un dessin tout bonnement grandiose. C'est une fin de cycle et donc c'est une fin qui se permet de s'attarder sur un des incendies les plus commentés de l'histoire (je pense). Delaby se fait plaisir et nous fait plaisir. Pour le coté personnages, Murena a sombré laissant apparaître une autre facette de son personnage. Avec la destruction d'une partie de Rome se détruit une partie de l'homme. Neron quand à lui est toujours entouré de manipulateurs, et navigue entre grandeur humaine et déchéance mentale.
Rien à dire sur les dessins, toujours aussi bons.
Mais un peu plus l'impression d'être dans ce tome dans un cours d'histoire, pas désagréable (j'ai toujours aimé l'histoire alors illustré comme ça j'en redemande !) mais un peu de romance ne fait pas de mal.
Il faut surement relire l'ensemble du cycle pour bien apprécier, mais cela reste excellent.
J'ai aimé les précédents Murena, le dernier m'a ennuyé...
Trop de longueur, pas assez de rebondissements à mon goût tel que je m'y étais habituée dans les précédents albums...Le style reste malgré tout incomparable...
Rome brûle !
Au milieu d’un enfer de feu et de cendres, parmis les cris et les pleurs, les destins se révèlent !
Un dessin superbe, d’un réalisme et d’une intensité rare qui, au travers d’un regard ou d’un plan large sur un quartier en flamme, sait révéler une vrai émotion …
Un scénario inspiré, ciselé avec brio au travers des destins d’anonymes et des luttes de pouvoir pour une Rome encore tiède…
Du grand, du très grand art !
Nous retrouvons Rome qui est en feu durant 6 jours.
La population tente par tous les moyens de s'enfuir des flammes qui se propagent dans la ville.
Néron doit trouver un coupable poour l'incendie.
Toujours très bon rien à redire.