Murena
3. La meilleure des mères
Une BD de
Jean Dufaux
et
Philippe Delaby
chez Dargaud
- 2001
Dufaux, Jean
(Scénario)
Delaby, Philippe
(Dessin)
Kathelyn, Dina
(Couleurs)
Delaby, Philippe
(Couleurs)
06/2001 46 pages 2871293023 Format normal 20 à 25 euros 2213
Lorsque Néron fait le mal, il le fait parce qu'il est lui-même malheureux, qu'il se sent ou se croit méprisé. Alors il se venge, et, plus encore, éprouve le besoin de s'affirmer... Et c'est pour cela qu'il se déguise et commet toutes ces vilenies dans la ville... Il aspire à être aimé, ou craint, pour lui-même. Il veut exister, sous les vêtements du prince. Et ne pas simplement incarner une idée, un fantôme, celui de l'imperator.Lettre de Julia Agrippina à L. Annaeus Seneca.
Dans ce 3ème opus, l’affrontement entre Néron et Agrippine monte crescendo pour le malheur de ceux qui les secondent!Beaucoup vont ad patres!Murena commence à comprendre le rôle de Néron dans l' assassinat de sa mère Lollia Paulina et pactise avec le gladiateur Balba fidèle à la mémoire de Britannicus.
Duffaux continue à nous décrire avec succès la spirale infernale et mortelle de la lutte pour le pouvoir dans la Rome Antique. Aux victimes succèdent d'autres protagonistes tout aussi inquiétants! Delaby nous octroie un dessin toujours aussi impeccable avec des décors immersifs.Une BD historique avec un grand H!
Duel au sommet entre Néron et sa mère Agrippine pour assoir leur pouvoir respectif. Duel dans l'arène entre les gladiateurs Balba et Massam. Et pendant ce temps, Murena tente toujours de découvrir qui a tué sa mère. Ce troisième volume, moins centré sur Néron, est très réussi.
Très bonne saga, on continue à se passionner pour l'histoire antique grâce à ce récit. Je vais vite aller chercher les tomes suivants !
Bof, bof, ai-je envie de dire... Déjà le troisième tome pour moi (j'ai beaucoup de retard, je sais...) de "Murena", et j'ai toujours du mal à voir ce qui peut passionner les nombreux fans de la série historique de Dufaux et Delaby : "La Meilleure des Mères" confirme - de manière légèrement ennuyeuse cette fois - les évidentes déficiences de la série, soit l'académisme grisâtre du dessin, la pauvreté de la mise en couleurs, le classicisme dépassé de la narration... En résumé, malgré l'apparent (je dis apparent, car je ne suis bien entendu pas un expert de l'histoire romaine...) sérieux de la base historique sur laquelle Dufaux s'appuie, "Murena" n'excite guère l'imagination, ne surprend jamais, bref est tout sauf une série passionnante : la pauvreté psychologique de personnages très "monochromatiques" - soit l'une des tares les plus sérieuses de la "BD de papa" dont "Murena" est une parfaite illustration -, et l'incapacité du scénariste à transcender d'aucune manière son sujet (les intrigues de pouvoir ne nous révèlent rien, ni sur Rome, ni sur l'âme humaine, que nous ne sachions déjà...), d'ouvrir la moindre brèche existentielle dans un univers déjà bouclé, le manque tragique de dynamisme des quelques scènes d'action, tout cela fait de la lecture de "La Meilleure des Mères" un moment parfaitement anodin. Aussitôt lu, aussitôt oublié.
Pas de perte de vitesse pour ce troisième volet qui est aussi bon que les tomes précédents. Chaque case est un petit tableau qui recèle des merveilles de dessin.
La colorisation est un peu en dessous de l'album précédent
Le plus enlevé des trois premiers tomes.
Le rythme est là, de l'action et l'étau qui se resserre autour de Néron, mais aussi de sa mère Agrippine, toujours en quête de pouvoir, à n'importe quel prix. C'est donc un choc mère/fils qui se profile dans les chapitres à venir. Beaucoup d'intrigues donc, pour notre plus grand plaisir.
Les couleurs me paraissent mieux que lors des deux premiers opus. Très plaisant visuellement.
Dans ce troisième épisode, Néron est devenu beancoups plus puissant qu'au début, sa mère Agippine, qui le commandait, n'a plus d'effet sur lui.
Les différentes pistes pouvants menées aux assassins de Lolia, se voient couper.
Les deux jeunes amis Muréna et Néron se voient devenir des énemis.
Cette série à le mérite aussi de nous montrer des scénes de combats, sanglantes mais jolies, de gladiateurs.
A nouveau, un album passionnant restituant avec beauté les complots durant la vie de Neron au pouvoir. Pour tout amateur de BD. Une réussite.
Dufaux et Delaby réussissent à maintenir cette série au plus haut niveau.
Après la mort de l'empererur Claude et celle de Britannicus, Néron et sa mère Aggripine continuent toujours de comploter afin d'assouvir leur soif de pouvoir. Face à l'attitude de plus en plus douteuse de l'empereur, Lucius Murena se détache de lui afin de mener à bien l'enquête qu'il mène pour retrouver l'assassin de sa mère.