Le mur
1. Homo Homini Lupus
Une BD de
Mario Alberti
chez Glénat
- 2020
Alberti, Mario
(Scénario)
Alberti, Mario
(Dessin)
Alberti, Mario
(Couleurs)
Sanfelice, Marina
(Lettrage)
Charreyron, Antoine
(Adapté de)
01/2020 (15 janvier 2020) 48 pages 9782344033630 Grand format 382245
La Terre dans le futur. Iniquité, climat hostile, guerres et maladies. Migrations de masse. L'Humanité s'est noyée et a brûlé la planète, qui n'est plus qu'un tas de débris dont les survivants tentent de s'extraire. Solal est l'un d'eux. Cet orphelin, expert en mécanique, n'a qu'un but : sauver Eva, sa petite sœur, de la maladie chronique qui la ronge. Mais les médicaments ont petit à petit disparu de la surface du globe, et il ne leur reste plus qu'un espoir de guérison : rejoindre ED3N. Un paradis technologique où se seraient réfugiés les nantis... Lire la suite
Je suis désolé de le dire, mais l'originalité n'est pas de mise dans ce monde apocalyptique où la Méditerranée a été complètement asséchée. J'aurais aimé avoir des explications convaincantes pour savoir comment cela peut être possible. On est d'accord que le réchauffement climatique ou la pollution ont eu d'énormes incidences sur des mers fermées, mais globalement le niveau de la mer augmente à cause de la fonte des calottes polaires.
Pour le reste, on saura que l'initiateur du projet a ses entrées dans la famille de Vin Diesel, un acteur qui joue les gros bras au cœur tendre dans la plupart de ses films. Il en faut plus pour m'impressionner. Ce monde imaginé est un croisement de tout ce qui existe à commencer par le classique Mad Max. Il y a certes un peu de Terminator et de Walking Dead et un côté Divergente avec le mur. Bref, l'originalité ne sera pas de mise.
Certes, la fin du premier tome dévoile une surprise de taille, mais c'est également du déjà vu. A noter par contre un impressionnant graphisme qui en jette avec ses couleurs directes.
Une nouvelle série post-apocalyptique, qui nous plonge dès les premières pages dans le vif du sujet, avec des rebondissements qui s’enchaînent rapidement . On s'y sent tous de suite à l'aise et on se laisse facilement entraîner dans l'aventure. Même s'il peut y avoir un petit air de déjà vu, on apprécie quand même de redécouvrir ce genre. D'autant plus que Le Mur à un petit quelque chose qui nous met tout de suite à l’aise et en confiance. On sait qu'on ne sera pas déçu.
Le dessin un peu "jeté" façon croquis ou brouillon, correspond parfaitement à l'ambiance sale, crasseuse et d'insécurité qui règne. Mais du coup, les scènes d'action et notamment celles ou il y a du mouvement, sont difficilement compréhensibles ce qui gâche un peu la lecture.
Les couleurs (avec une majorité de gris, jaune, orangés et rouille), sont elles aussi en raccord avec l'ensemble.
Bon point pour l'explication de la genèse de l'album en Prologue et le cahier graphique en Épilogue.
Attendons de voir la suite pour se faire un avis plus complet.