La mort de Wolverine
La mort de Wolverine : Prélude
Une BD de
Paul Cornell
et
Ryan Stegman
chez Panini Comics
(Marvel Deluxe)
- 2019
Cornell, Paul
(Scénario)
Woods, Pete
(Dessin)
Baldeón, David
(Dessin)
Sandoval, Gerardo
(Dessin)
Anka, Kris
(Dessin)
Stegman, Ryan
(Dessin)
Curiel, David
(Couleurs)
Gandini, Veronica
(Couleurs)
Stegman, Ryan
(Encrage)
Sandoval, Gerardo
(Encrage)
Hanna, Scott
(Encrage)
Livesay, John
(Encrage)
Woods, Pete
(Encrage)
Morales, Mark
(Encrage)
Semal, Christophe
(Lettrage)
Hingray, Laurence
(Lettrage)
McNiven, Steve
(Couverture)
Martin, Laura
(Couverture)
Duclos, Nicole
(Traduction)
04/2019 (03 avril 2019) 296 pages 9782809477023 Format comics 366262
Privé de son pouvoir de régénération, Wolverine est plus en danger que jamais. Non seulement il ne fait plus partie des X-Men, mais il est également devenu le chef d’un groupe de criminels. Face à des assassins ninjas ou à d’anciens ennemis comme Dents-de-Sabre, Logan va devoir redéfinir ses objectifs. Mais en aura-t-il le temps ?
Un relaunch pour rien – une habitude chez Marvel, juste histoire de coller à la période All-New Marvel NOW! – et voici que débute la seconde partie du run de Paul Cornell sur la série régulière consacrée à Wolverine (Wolverine 2014, #1-12).
En premier lieu, il faut souligner la roublardise de Panini Comics qui a choisi d’intituler cet album "La mort de Wolverine : Prélude" alors qu’il ne s’agit que de la seconde partie du run de Paul Cornell (entamé dans l’album "Wolverine : La chasse est ouverte"). Et puis s’il s’agissait réellement d’un prélude, il n’aurait pas été publié en VF plus de deux ans après l’évènement en question...
Quant au contenu, Wolverine apparait bien loin d’être mort dans la succession indigeste de combats auxquels il prend part (tout au plus avait-il déjà perdu son facteur auto-guérisseur). Il s’interroge – ou plutôt ses amis l’interrogent – sur sa peur de la mort, sur sa nouvelle manière d’appréhender sa vie ou sa condition de super-héros. N’étant d’ordinaire pas très dissert, il aurait été intéressant de profiter de cette situation plus humaine, moins animale, pour percer la personnalité de Logan. Au lieu de cela, le scénario se contente de le rendre quasiment hermétique à tout sentiment et préfère se concentrer sur la traque de son ennemi de toujours : Dents-de-Sabre (qui l’avait laissé vivre dans le volume précédent, admirez la logique...). Durant douze numéros, c’est à celui qui rugira le plus fort, qui bandera le plus ses muscles ou qui prendra la posture la plus virile ; en somme, une histoire particulièrement puérile.
Le dessin est à l’avenant. Cinq dessinateurs se relaient et ils font tous dans l’exagération, voire dans la caricature. Bref, ce que le comics de super-héros a de pire à offrir ; il n’y a que la série de cinq couvertures de Steve McNiven à sauver, c’est dire...