Monolith™ (Recchioni/Uzzeo/LRNZ)
1. Première partie
Une BD de Roberto Recchioni et LRNZ chez Éditions du Long Bec - 2019
09/2019 (18 septembre 2019) 82 pages 9782379380433 Autre format 374921
Monolith est une voiture révolutionnaire toute nouvelle sur le marché, conçue pour être une des plus sûres au monde. Alors que Sandra et son fils David âgé de deux ans sont à bord de ce véhicule, celui-ci s'arrête en plein désert. Sous une chaleur de plus en plus insupportable, David et sa mère s'apprêtent à vivre les moments le plus difficiles de leurs vies...
Doucement mais sûrement cet éditeur construit un catalogue de traductions (principalement venues d’Italie et d’Espagne) d’excellent niveau. Que ce soit dans le très classique comme dans l’expérimentation, je suis assez bluffé par les albums d’outre Alpes ou Pyrénées qu’il nous permet de lire. Pour cette nouvelle parution en deux tomes très rapprochés, nous avons en revanche droit au minimum syndical. Il n’y a pas toujours matière à donner du bonus mais la bio des auteurs, une biblio ou pour ce cas là une explication du projet BD/cinéma aurait été sympa…
J’adore découvrir de jeunes auteurs. Les éditions du long bec m’avaient déjà bluffé en début d’année avec le premier album de Ricardo Colosimo, une sorte de polar seventies en mode cubiste. Si je bave régulièrement devant la technique encrée de l’école espagnole, je commence à apprendre à reconnaître un style italien, très loin des patriarches Manara, Pratt ou Serpieri, un style nourri autant au comic qu’à la franco-belge. L’artiste italien Lorenzo Ceccoti (LRNZ) propose sur cet album un travail numérique proche de ce que peut faire un Gerald Parel, avec un design inspiré du manga et un travail esthétique très novateur, tant dans la recherche d’effacement des lignes que dans les idées visuelles pour exprimer le ressenti de l’héroïne au sein d’une intrigue minimaliste. Dès la couverture on sent la maîtrise de l’idée visuelle. je parle souvent du rôle majeur des couvertures et de certains (grands) dessinateurs qui ne savent pas l’utiliser… Ici, tant dans le titre que l’on retient que dans l’esthétique propre et la référence évidente au mythique film Christine, la couverture de Monolith accroche notre regard au sein de la multitude des rayonnages de BD.[...]
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