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Sans doute parce que j’ai connu ce genre de situation à un moindre degré étant plus jeune, j’ai été particulièrement touché par ce témoignage d’une jeune diplômée qui s’essaye pour entrer dans un monde du travail peu accueillant. C’est une situation difficile que d’essayer de décrocher un job lorsqu'on est un jeune diplômé. Quand on a travaillé dur pour obtenir son diplôme et qu’on arrive sur un marché de l’emploi atone, on perçoit comme une sanction imméritée le fait de ne pas pouvoir travailler et de vivre décemment. La précarité devient d’ailleurs la norme chez les jeunes diplômés qui doivent enchainer les stages et dans le meilleur des cas des contrats à durée déterminée.
Cette bd va traiter ce problème de société généralement peu évoqué sur le ton de l’humour. C’est drôle mais on ressent tout de même comme un malaise sur ce qui ne va pas dans le monde du travail. Le taux de chômage des jeunes en France est toujours deux fois supérieur au taux de chômage de l'ensemble de la population. Alors, quand on trouve un stage, c’est le panama ! Pour rappel, un stagiaire est payé dans les environs de 436,05€ en 2012. Ce qui est inacceptable, c’est le fait pour les entreprises de les exploiter sans vergogne au regard de cette gratification misérable qui ne permet pas de payer son loyer.
Ainsi, dans le cas évoqué par l’auteur, il s’agit de travailler par exemple 45 heures sur 3 jours, de rentrer chez soi après minuit quand il n’y a plus de transport en commun, de prendre un taxi que l’employeur ne payera pas, de travailler les dimanches quand il y a un coup de bourre ce qui arrive souvent. C’est vrai qu’il faut avoir le cran d’accepter de donner sans compter sans recevoir en échange (ou si : l’espoir de décrocher le job). La logique financière de ces entreprises est différente de celle du jeune qui pense que le mérite va finir par payer. C’est bien souvent un leurre. On se fout totalement de vos sacrifices sur votre vie privée. Il faut donner sans compter, c’est cela l’esprit d’entreprise !
Les contrats d’avenir qui vont être mise en place par le gouvernement concernent des jeunes qui ont décroché au niveau de leurs études. Pour éviter que ces jeunes issus de quartiers défavorisés ne basculent dans la délinquance, on va leur proposer des contrats de travail pour une durée de 3 ans. C’est très bien sur le principe mais j’ai tout de même une pensée pour ceux qui ont galéré dur pour obtenir leur diplôme et qui vont se retrouver dans la pauvreté faute d’emploi. A ces jeunes là, on ne leur propose pas grand chose car on sait que ce sont de bons citoyens qui ne verseront pas dans la violence. C’est vrai que la plupart d’entre eux quoi sont diplômés trouveront plus facilement du boulot mais dans quelles conditions ? Le déclassement professionnel va concerner un tiers d’entre eux.
Oui, cette bd semble utile pour comprendre ce phénomène et se poser des questions sur l’exploitation par les entreprises de cette précarité. C’est une véritable honte mais qui est masquée par des valeurs de type « travailler plus pour gagner plus » ou encore qu’il ne faut pas vivre de l’assistanat. C’est effectivement digne de travailler mais encore faut ‘il qu’il y ait du travail pour tout un chacun. Ces stages à répétition montrent que les entreprises se font de l’argent en exploitant davantage les personnes alors qu’il pourrait y avoir des contrats à durée indéterminée sur ce type de poste car l’activité est en réalité durable et stable. Quant à moi, il peut-être temps que je change d’activité car on n’a pas toujours le bon rôle dans cette comédie humaine plutôt douteuse. En tout cas, je souhaite que l’auteur ait pu trouver ce qu’elle recherche et qui devrait être un droit.
Très bon album ! J'ai réalisé une critique vidéo sur les blogs BDs en général, et j'y évoque le blog de Yatuu --> https://www.youtube.com/watch?v=gM9tKlxjhUQ
Sans doute parce que j’ai connu ce genre de situation à un moindre degré étant plus jeune, j’ai été particulièrement touché par ce témoignage d’une jeune diplômée qui s’essaye pour entrer dans un monde du travail peu accueillant. C’est une situation difficile que d’essayer de décrocher un job lorsqu'on est un jeune diplômé. Quand on a travaillé dur pour obtenir son diplôme et qu’on arrive sur un marché de l’emploi atone, on perçoit comme une sanction imméritée le fait de ne pas pouvoir travailler et de vivre décemment. La précarité devient d’ailleurs la norme chez les jeunes diplômés qui doivent enchainer les stages et dans le meilleur des cas des contrats à durée déterminée.
Cette bd va traiter ce problème de société généralement peu évoqué sur le ton de l’humour. C’est drôle mais on ressent tout de même comme un malaise sur ce qui ne va pas dans le monde du travail. Le taux de chômage des jeunes en France est toujours deux fois supérieur au taux de chômage de l'ensemble de la population. Alors, quand on trouve un stage, c’est le panama ! Pour rappel, un stagiaire est payé dans les environs de 436,05€ en 2012. Ce qui est inacceptable, c’est le fait pour les entreprises de les exploiter sans vergogne au regard de cette gratification misérable qui ne permet pas de payer son loyer.
Ainsi, dans le cas évoqué par l’auteur, il s’agit de travailler par exemple 45 heures sur 3 jours, de rentrer chez soi après minuit quand il n’y a plus de transport en commun, de prendre un taxi que l’employeur ne payera pas, de travailler les dimanches quand il y a un coup de bourre ce qui arrive souvent. C’est vrai qu’il faut avoir le cran d’accepter de donner sans compter sans recevoir en échange (ou si : l’espoir de décrocher le job). La logique financière de ces entreprises est différente de celle du jeune qui pense que le mérite va finir par payer. C’est bien souvent un leurre. On se fout totalement de vos sacrifices sur votre vie privée. Il faut donner sans compter, c’est cela l’esprit d’entreprise !
Les contrats d’avenir qui vont être mise en place par le gouvernement concernent des jeunes qui ont décroché au niveau de leurs études. Pour éviter que ces jeunes issus de quartiers défavorisés ne basculent dans la délinquance, on va leur proposer des contrats de travail pour une durée de 3 ans. C’est très bien sur le principe mais j’ai tout de même une pensée pour ceux qui ont galéré dur pour obtenir leur diplôme et qui vont se retrouver dans la pauvreté faute d’emploi. A ces jeunes là, on ne leur propose pas grand chose car on sait que ce sont de bons citoyens qui ne verseront pas dans la violence. C’est vrai que la plupart d’entre eux quoi sont diplômés trouveront plus facilement du boulot mais dans quelles conditions ? Le déclassement professionnel va concerner un tiers d’entre eux.
Oui, cette bd semble utile pour comprendre ce phénomène et se poser des questions sur l’exploitation par les entreprises de cette précarité. C’est une véritable honte mais qui est masquée par des valeurs de type « travailler plus pour gagner plus » ou encore qu’il ne faut pas vivre de l’assistanat. C’est effectivement digne de travailler mais encore faut ‘il qu’il y ait du travail pour tout un chacun. Ces stages à répétition montrent que les entreprises se font de l’argent en exploitant davantage les personnes alors qu’il pourrait y avoir des contrats à durée indéterminée sur ce type de poste car l’activité est en réalité durable et stable. Quant à moi, il peut-être temps que je change d’activité car on n’a pas toujours le bon rôle dans cette comédie humaine plutôt douteuse. En tout cas, je souhaite que l’auteur ait pu trouver ce qu’elle recherche et qui devrait être un droit.
Très bon album ! J'ai réalisé une critique vidéo sur les blogs BDs en général, et j'y évoque le blog de Yatuu --> https://www.youtube.com/watch?v=gM9tKlxjhUQ