Miss pas touche
4. Jusqu'à ce que la mort nous sépare
Une BD de Hubert et Kerascoët chez Dargaud (Poisson Pilote) - 2009
08/2009 (21 aout 2009) 46 pages 9782205062922 Format normal 91861
Blanche revient au Pompadour après avoir été droguée. Sa situation devient de plus en plus compliquée d'autant qu'elle n'a aucune nouvelle du bel Antoine. Déterminée, elle part à sa recherche... Conclusion de ce second cycle d'une série plébiscitée par les médias et les lecteurs.
Je n'ai pas trouvé de plaisir (hi hi) à feuilleter cette série en maison close.
Le dessin de Kerascoët n'est pas désagréable mais dans certains cases la différenciation des personnages laisse à désirer.
Le problème principal provient probablement du scénario beaucoup trop dilué. Tout cela aurait pu tenir dans un tome un peu épais, et les personnages sont finalement assez peu captivants.
Bien meilleur que le volume précédent ! L'intrigue est beaucoup plus prenante : l'histoire est plus tragique, il y a plus de rebondissements et l'ambiance policière est davantage perceptible. Et la fin de cette histoire, bien que triste, est excellente ! Le dessin, lui, est toujours autant agréable.
Un scénario extrêmement bien ficelé. La série se lit presque d’une traite. Contrairement à ce que j’ai pu lire dans pas mal d’autres commentaires, j’ai vraiment aimé ce dernier tome qui donne une nouvelle épaisseur au personnage de Blanche. Elle s’endurcit. Les épreuves la rendent plus lucide. On a bien envie de la suivre plus loin…
Après la (encore légère) déception du 3ème tome des aventures noires et roses de notre "Vierge des Bordels", la descente aux enfers (enfin, pas tout-à-fait) de la belle série "Miss Pas Touche" continue avec ce "Jusqu'à ce que la Mort nous Sépare", qui conclut de manière peu convaincante le second cycle… Cela commence avec le dessin, qui n'a jamais été le point fort de la série, mais qui, en gagnant une clarté mal venue, dépouille le récit de cette ambiance un peu tordue qui y ajoutait un charme indéniable. Cela se poursuit avec le scénario, pour le moins léger, qui fait que toute cette histoire nous laisse finalement indifférents. Reste qu'il faut signaler un vrai - petit - coup de génie ici, puisque l'identification - stupide mais automatique - d'une héroïne présentée comme "moderne" en ce début de XXè siècle à des valeurs qui sont les nôtres, fait que nous n'encaissons que plus violemment le décalage final entre ses préjugés et ce que nous, lecteurs de 2009, ressentons viscéralement. Oui, il y a là une vraie belle idée, et l'on se dit après coup que cette idée a sans doute a été le moteur et la motivation profonde dans la construction de ce second récit. Du coup, on est prêts à pardonner beaucoup…
Album décevant au vu du reste de la série et de la conclusion pimentée du premier cycle (tome 2). Ici, l'histoire se traine, la révélation faite concernant Antoine manque d'originalité et le dénouement est triste. Seul trait amusant de l'album : le clin d'oeil fait à certaines absurdités de la médecine de l'époque.