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Agréable lecture due au hasard des rayonnages de ma bibliothèque municipale, ce personnage qui ne me semblait pas particulièrement intéressant se révèle prenant : une héroïne qui, comme les auteurs le lui font dire, a décidé « [d’aider] de vrais gens avec de vrais problème. »
C’est bien ce qui manque aux histoires de super-héros traditionnels (ou plutôt aux histoires actuelles de super-héros) : une prise sur le monde tel qu’il est vécu par des gens normaux et toutes les interactions possibles et imaginables entre humains et surhumains.
Il est vrai que Marvel a pris cette direction avec Civil War par exemple mais cette série de Miss Hulk – situé après les évènements tragiques de Civil War puisqu’elle est avocate spécialisée dans le droit des surhumains – ajoute un élément toujours intéressant : l’humour, mais pas potache, un burlesque basé sur une vision métafictionnelle (pour employer un gros mot), comme on la trouve chez Deadpool.
Chez Miss Hulk, on retrouve les contradictions et questionnements qui étaient ceux de Peter Parker dans ses premières années : être un héros est plus intéressant que traîner ses guêtres de pékin moyen mais cela ne résout pas tous les problèmes ; cette situation, loin d’être idéale, peut même rendre la vie infernale (Spider-Man est d’ailleurs guest-star d’un épisode qui rend bien compte de cet écartèlement entre identité privée anonyme et personnage super-héroïque publique).
S'il existait un classement par thématique, je créerais la thématique "Approche postmoderniste et métafictionnelle chez les super-héros" et j'y placerais cet album.
PS : Parmi les nombreux clins d’œil, à noter que le nom du cabinet des avocats associés où Jennifer a été embauchée : Goodman, Lieber, Kurtzberg & Holliway reprend les patronymes des fondateurs de Timely/Marvel : Goodman pour Martin Goodman, fondateur de Timely ; Lieber qui est le vrai nom de Stan Lee « the man » et Kurtzberg, véritable patronyme du « King », Jack Kirby ; quant à Holliway, c’est le patron de Jen.
Cet hommage est confirmé par la situation du cabinet, Timely Plazza (Timely Comics étant le nom commercial de l’éditeur avant de muter en Marvel Comics) et lorsque la collègue de Jen est convoquée devant les actionnaires associés où l’on reconnaît dans l’ombre les deux fondateurs de l’univers Marvel, Lee et Kirby puis Goodman…
Ce Monster regroupe 12 épisodes très intéressant et passionant. En effet tout n'est pas centré sur des combats mais sur la vie de Jennifer Walker et sa carrière d'avocate au service de la communauté super-humaine. On a aussi son acceptation de sa double identité, ce qui n'est pas forcément facile, avec son changement de comportement d'une identitée à l'autre. L'histoire est bien contruite, toujours passionante et l'humour présent tout au long des épisodes et vraiment bien venue (les comics ayant valeur de documents légaux devant les tribunaux fallait y penser). Vivement le second volume.
Agréable lecture due au hasard des rayonnages de ma bibliothèque municipale, ce personnage qui ne me semblait pas particulièrement intéressant se révèle prenant : une héroïne qui, comme les auteurs le lui font dire, a décidé « [d’aider] de vrais gens avec de vrais problème. »
C’est bien ce qui manque aux histoires de super-héros traditionnels (ou plutôt aux histoires actuelles de super-héros) : une prise sur le monde tel qu’il est vécu par des gens normaux et toutes les interactions possibles et imaginables entre humains et surhumains.
Il est vrai que Marvel a pris cette direction avec Civil War par exemple mais cette série de Miss Hulk – situé après les évènements tragiques de Civil War puisqu’elle est avocate spécialisée dans le droit des surhumains – ajoute un élément toujours intéressant : l’humour, mais pas potache, un burlesque basé sur une vision métafictionnelle (pour employer un gros mot), comme on la trouve chez Deadpool.
Chez Miss Hulk, on retrouve les contradictions et questionnements qui étaient ceux de Peter Parker dans ses premières années : être un héros est plus intéressant que traîner ses guêtres de pékin moyen mais cela ne résout pas tous les problèmes ; cette situation, loin d’être idéale, peut même rendre la vie infernale (Spider-Man est d’ailleurs guest-star d’un épisode qui rend bien compte de cet écartèlement entre identité privée anonyme et personnage super-héroïque publique).
S'il existait un classement par thématique, je créerais la thématique "Approche postmoderniste et métafictionnelle chez les super-héros" et j'y placerais cet album.
PS : Parmi les nombreux clins d’œil, à noter que le nom du cabinet des avocats associés où Jennifer a été embauchée : Goodman, Lieber, Kurtzberg & Holliway reprend les patronymes des fondateurs de Timely/Marvel : Goodman pour Martin Goodman, fondateur de Timely ; Lieber qui est le vrai nom de Stan Lee « the man » et Kurtzberg, véritable patronyme du « King », Jack Kirby ; quant à Holliway, c’est le patron de Jen.
Cet hommage est confirmé par la situation du cabinet, Timely Plazza (Timely Comics étant le nom commercial de l’éditeur avant de muter en Marvel Comics) et lorsque la collègue de Jen est convoquée devant les actionnaires associés où l’on reconnaît dans l’ombre les deux fondateurs de l’univers Marvel, Lee et Kirby puis Goodman…
Ce Monster regroupe 12 épisodes très intéressant et passionant. En effet tout n'est pas centré sur des combats mais sur la vie de Jennifer Walker et sa carrière d'avocate au service de la communauté super-humaine. On a aussi son acceptation de sa double identité, ce qui n'est pas forcément facile, avec son changement de comportement d'une identitée à l'autre. L'histoire est bien contruite, toujours passionante et l'humour présent tout au long des épisodes et vraiment bien venue (les comics ayant valeur de documents légaux devant les tribunaux fallait y penser). Vivement le second volume.