Michel Vaillant
34. K.O. pour Steve Warson
Une BD de
Jean Graton
chez Fleurus
- 1979
Graton, Jean
(Scénario)
Graton, Jean
(Dessin)
<Quadrichromie>
(Couleurs)
Lippens, Christian
(Couverture)
07/1979 46 pages 2215002972 Format normal 10 à 15 euros 33928
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Tome 1 -
Tome 2 -
Tome 3 -
Tome 4 -
Tome 5 -
Tome 6 -
Tome 7 -
Tome 8 -
Tome 9 -
Tome 10 -
Tome 11 -
Tome 12 -
Tome 13 -
Tome 14 -
Tome 15 -
Tome 16 -
Tome 17 -
Tome 18 -
Tome 19 -
Tome 20 -
Tome 21 -
Tome 22 -
Tome 23 -
Tome 24 -
Tome 25 -
Tome 26 -
Tome 27 -
Tome 28 -
Tome 29 -
Tome 30 -
Tome 31 -
Tome 32 -
Tome 33 -
Tome 34 -
Tome 35 -
Tome 36 -
Tome 37 -
Tome 38 -
Tome 39 -
Tome 40 -
Tome 41 -
Tome 42 -
Tome 43 -
Tome 44 -
Tome 45 -
Tome 46 -
Tome 47 -
Tome 48 -
Tome 49 -
Tome 50 -
Tome 51 -
Tome 52 -
Tome 53 -
Tome 54 -
Tome 55 -
Tome 56 -
Tome 57 -
Tome 58 -
Tome 59 -
Tome 60 -
Tome 61 -
Tome 62 -
Tome 63 -
Tome 64 -
Tome 65 -
Tome 66 -
Tome 67 -
Tome 68 -
Tome 69 -
Tome 70 -
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Bien sûr que non! Il ne faut pas le "à lire absolument" ! Car, si le dessin est redevenu superbe ( il y eut un passage à vide au studio Graton ou cela dessine à plusieurs désormais), si la narration des courses automobiles est toujours intense et rythmée, l'histoire des personnages, elle, est mal raconté, avec des décors à mauvais méchants de James Bond et avec des raccourcis.
Si vous deviez lire des chefs d'œuvres chez Michel Vaillant, il faut lire les (quasi) 13 premiers et quelques pépites dans les années 60/70. Après ça se gâte, c'est certain malgré quelques surprises assez géniales de 75 à 2000.
Sauf que pour moi, afficionados absolu (oui je sais, c'est n'importe quoi mais je n'ai aucune envie de ma soigner), que j'aime cet opus !
D'abord parce que c'est la 3ème fois que Steve trahit. de "La trahison de Steve Warson" à "Le retour de Steve Warson" mais aussi avec "De l'huile sur la piste" . Et ces moments de trahison apportent à la saga des failles humanistes ou le rapport humain défaille. Elle est construite autour de héros classiques et lorsque Steve , ce chien fou, déraille alors une certaine modernité s'installe dans les relations entre personnages.
Ensuite que j'adore Ruth. Sexuellement, je veux dire. J'y peux rien. C'est comme ça. Avec Kate de chez Cosey, Laureline chez Mézières et Felina chez Goetzinger et Ruth, j'ai toujours l'échine qui picote. Et, là, la savoir vilaine fifille.....ça me fait quelque chose.
Enfin parce que Steve, ce personnage que j'aime tant, le seul qui soit faillible, le seul qui se protège de la vie avec des murs de protection à dragouiller et à faire le con, là, il se livre à l'amour peut être de sa vie et, pour cela, a dieu vat sa promesse dans "Le secret de Steve Warson". Il est temps pour lui aussi de ne plus être une pièce rapporté chez Vaillant et de construire une famille. SA famille. Sauf que Steve, détruisant ces murs de protection, en sortira KO.
Et puis il y a la violence viscérale de l'homme rigide et froid et des paroles de Ruth à son endroit. Il y a la folie haineuse que moi, lecteur, je ressens à chaque fois sincèrement. Et il y a cette porte de chambre d'hôtel. Rien n'a été plus torride dans cette série que cette porte de chambre d'hôtel là.