Michel Vaillant
28. Le secret de Steve Warson
Une BD de Jean Graton chez Lombard - 1975
11/1975 46 pages 2803600714 Format normal 15 à 20 euros 43274
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Et dés que Steve devient le personnage principal de l'album, l'oeuvre se transforme en autre chose. Car, oui, les histoires de Michel se ressemblent toutes maintenant. Oui, le consensuel, le classique, les redites à l'infini vont être l'ADN de la série pour presque tous les prochains albums.
Mais, là, non. Il se passe quelque chose de diffèrent. C'est le phénomène Steve, l'anti héros mélangé au héros classique.
Steve cherche la construction d'un foyer, une histoire d'amour. Son désir véritable est d'avoir lui aussi ce que possède Michel : une famille.
Et Ruth est le graal de ce souhait. Car Ruth désire offrir tout ce que désire Steve pour prendre le chemin de la construction d'un foyer.
Steve est un héros classique: Une promesse est une promesse. Il préfère perdre tout plutôt que faillir à une parole donnée même si celle-ci est donné à un méchant pas beau.
A moins que...
Steve est surtout un anti-héros. Il sait détruire et se détruire dans ses excès. Il a les défauts de la vitesse à tout rompre, de la tête à queue et de la fuite. Il est de toutes les débauches, de toutes les outrances. Il est le fils de la guerre et, peut être, qu'il fuit justement ce rêve de la famille et de racines dans le prétexte de cette promesse donnée pour, à nouveau, se perdre dans le trop plein.
Et c'est bien la première fois que le Leader, ce wish du docteur No, me touche dans sa solitude et dans ce moment d'angoisse absolu. Et puis il y a Hawkins qui vivra l'enfer sur terre et Cramer qui, enfin, comprend qu'il n'est qu'un perdant éternel.
L'album raconte un enjeu majeur et offre de nombreuses lectures psychologiques sur des personnages qui, au fil des albums, n'étaient que trop lisses. Alors, certes, la narration prend des raccourcis et utilise des "deux ex machina" bien facile. Peu importe.
Car, dans cet univers d'hommes qui montrent leurs vrai natures peu louables (Steve compris), il y a une seule grand perdante. Elle se nomme Ruth.
Si le cycle du Leader se clôture par cet album (tant mieux, il était tout pourris), un autre commence et ses enjeux seront tout autres que du copié/collé 007.
Une fois de plus le heros disparait au profit de son alter ego SW.C'est un recit qu'il faut bien qualifier de melodramatique ce qui en fait un album un peu à part.
Ruth est fascinante.