Michel Vaillant
14. Mach 1 pour Steve Warson
Une BD de Jean Graton chez Lombard (Une histoire du journal Tintin) - 1968
09/1968 44 pages Format normal 50 à 75 euros 6957
-
Tome 1 -
Tome 2 -
Tome 3 -
Tome 4 -
Tome 5 -
Tome 6 -
Tome 7 -
Tome 8 -
Tome 9 -
Tome 10 -
Tome 11 -
Tome 12 -
Tome 13 -
Tome 14 -
Tome 15 -
Tome 16 -
Tome 17 -
Tome 18 -
Tome 19 -
Tome 20 -
Tome 21 -
Tome 22 -
Tome 23 -
Tome 24 -
Tome 25 -
Tome 26 -
Tome 27 -
Tome 28 -
Tome 29 -
Tome 30 -
Tome 31 -
Tome 32 -
Tome 33 -
Tome 34 -
Tome 35 -
Tome 36 -
Tome 37 -
Tome 38 -
Tome 39 -
Tome 40 -
Tome 41 -
Tome 42 -
Tome 43 -
Tome 44 -
Tome 45 -
Tome 46 -
Tome 47 -
Tome 48 -
Tome 49 -
Tome 50 -
Tome 51 -
Tome 52 -
Tome 53 -
Tome 54 -
Tome 55 -
Tome 56 -
Tome 57 -
Tome 58 -
Tome 59 -
Tome 60 -
Tome 61 -
Tome 62 -
Tome 63 -
Tome 64 -
Tome 65 -
Tome 66 -
Tome 67 -
Tome 68 -
Tome 69 -
Tome 70 -
01Pub -
02Pub -
03Pub -
04Pub -
05Pub -
06Pub -
07Pub -
09Pub -
1+2 -
10Pub -
11Pub -
24Pub -
24Pub A -
31Pub -
33Pub -
38Pub -
42Pub -
43Pub -
HS -
HS1TL -
HS2TL -
HS3 -
HS4 -
HS5 -
HS6 -
MBD29 -
sp01 -
sp02 -
sp03 -
sp04
Après 13 œuvres cultes et parfois même chef d'œuvres, ça y est c'est le tête à queue, le virage dans le fossé, le coulage de bielle. Le 14ème opus est pas bon voire même ridicule à la limite du Nanard.
La faut à quoi?
Le passage de 62 à 48 pages pour être comme toutes les éditions de la maison? Oh que oui. Les multiples petites histoires sont réduites à rien. L'intrigue principale prend désormais toute la place et ne laisse que des miettes à l'ambiance général, aux décorums des personnages secondaires savoureux et leurs petites anecdotes drôles, touchantes. D'ailleurs, dans cet opus, Jean n'a jamais été aussi verbeux, fautes de planches supplémentaires certainement. Et tout ce verbiage est horrible de lenteur. Pas besoin de tout raconter, on avait déjà compris sans l'explicatif. Et il y a tellement d'actions en hors champ et dans les dialogues que cela devient une autre narration, celle du roman.
Le changement de style graphique? Oui et non. Certes Graton abuse du gros plan. Les visages sont d'avantage massifs et les décors simplifiés. La production de l'album doit se faire plus vite et cela se sent. De plus, ce nouveau style qui privilégie l'action plus que l'atmosphère, les couleurs et les choix de cadrages fait plus monolithique. Et c'est dommage. Jean Graton et sa femme ne sont plus seuls à la barre. Ils commencent à y avoir un studio derrière eux et cela se ressent dans cet album. Le groupe fait ses gammes ensemble et il va falloir un peu de temps pour qu'il y ait à nouveau harmonie.
Le Leader? Ooooooooh que oui !!!! Michel Vaillant n'est pas James Bond ! Il ne peut y avoir un méchant machiavélique et concessionnaire automobile tout à la fois!
Voyez plutôt: le maitre du monde, pas content, jette de colère son proto pour dépasser le mur du son sur la tronche à Steve puis fais exploser toutes ses bagnoles parce que Michel et Steve sont rentrés dans son garage! Alors qu'il veut être le maitre du monde avec justement ses tutures. Parce qu'il est chafouin, il pête tout ? Rien à fiche donc de ses plans de conquête, son projet de maitre du mondisme, et de tout son pognon qui part en fumée parce qu'il est juste pas content?
Garage qui est un lieu de construction des voitures totalement anonyme et sous la terre. Au nez et à la barbe de tout le monde dans le coin. Pas besoin d'acier, de personnels, de cheminée. Que dalle. Personne a vu quoi que ce soit bien sur. ça marche déjà pas des masses dans un James Bond alors c'est pire ici...
Oui c'est verbeux, nanardesques. Et on rajoute à cela le comportement des gonzesses et des Bad Guys en moto (Mais il a quoi Jean avec les cheveux trop longs????) et c'est clairement un navet.
On pourra l'éviter cet album et ne plus le lire ? Et ben non!!!! Parce que le Leader revient plein de fois encore. Et c'est d'ailleurs souvent tout pourri.
Le Leader: l''arc narratif chez Michel le plus déprimant et nanardesque de tous les arcs dans cette série. .
Que faire si vous roulez peinard à 1207,008 km/h et qu’un imbécile arrive en face de vous à contresens ? Hein ? C’est déjà pas facile sur une autoroute à 130, alors imaginez sur un lac, aussi salé qu’une amende pour excès de vitesse. C’est pourtant simple, il suffit de dévier un peu sa ligne de conduite vers la droite, comme l’a fait si bien notre bon président.
West Wendover, les années 60, le rêve américain. On sent le vécu. Dommage qu’un troglodyte mégalo répondant au nom d’un supermarché discount casse un peu l’ambiance à défaut des prix. Ca y est, il y a du James Bond dans Michel Vaillant ! Un simple rival couleur locale aurait crédibilisé l’histoire. Heureusement, il y a aussi de "L’équipée sauvage", les bad boys et de "L’étoffe des héros" avec Chuck Danvers dans le rôle de…Chuck Yaeger pour passer le mur du son. A propos de son, voilà un album a lire impérativement en musique. Charts US obligent, "For what it’s worth" du Buffalo Springfield s’impose pour faire monter la pression, puis “Waiting for the sun” des Doors pendant le compte à rebours, suivi de “Sometime in the morning” des Monkees et bien sûr “Born to be Wild” de Steppenwolf. Le genre de truc qu’a dû se dire Steve pendant un (bon petit) moment.
Il y a aussi, il y a surtout, un nouveau blouson noir remis dans le droit chemin. Après Yves le Marseillais, Frankie l’américain a rendez-vous chez le coiffeur. Une chose est sûre, encore une histoire qui ne se termine pas un lundi.
dans cet album ,Michel VAILLANT n'est plus qu'un faire valoir ,il n'aparait que tard dans le récit et laisse la part du lion a Steve ,c'est un bon album ,impressionnant mais je ne sais pas si ce leader est une si bonne idée