Michel Vaillant
12. Les Chevaliers de Königsfeld
Une BD de Jean Graton chez Lombard (Une histoire du journal Tintin) - 1967
03/1967 62 pages Format normal 50 à 75 euros 6203
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Tous les 3 albums, Jean l'a décidé, il fait quitter les circuits à son Michel. On a eu Marseille, Amsterdam. Voici Königsfeld. Il se trouve que le Jean adorait enfant les chevaliers teutons. Alors il construit une histoire en rapprochant au plus prés, un château allemand, d'un circuit mythique de course.
On saupoudre de légende, de vengeance (très) tenace dans les couloirs du château, au travers de ses passages secrets et de ses immense salles et on fait une histoire sympa, sans prétention et un peu capillotractée mais, qui, dans la droite lignée, de ces 13 premiers albums entre dans le panthéon proustien des madeleines.
Il y a plaisir à retrouver Dino Falconetti, Bill Rix et Karel Van Ham. Certes, ces pilotes imaginaires ne font que de la figuration mais, depuis le circuit de la peur, c'est toujours sympa de les revoir. Il y a aussi Mauro Bianchi, un vrai pilote lui, et puis Olaf qui possède une belle partition à jouer et qui, par contre, disparaitra par la suite de la chronique vaillante. Et ça c'est Vraiment dommage.
Il y a des planches qui donnent des ambiances nocturnes superbes, des couloirs secrets qui dégoulinent d'humidité. Et un final qui, ma foi, nous prend ,malgré sa structure classique, au dépourvue.
Certes, des premiers albums ( tous chef d'œuvres à mon goût) il est le plus boiteux, le plus pas-piqué-des-vers, et, même le plus foireux. Comment comprendre une telle vengeance, une telle préparation minutieuse pour une vengeance qui n'est pas bien méchante.
Reste toujours les valeurs de camaraderie, de fraternité, de courage et de loyauté que dressent l'auteur dans son œuvre. Reste une montée crescendo dans les émotions de la trame (jusqu'au final qui n'est pas un feu d'artifice final mais plutôt un pétard franchement sympa) avec notamment une Gabrielle, un tantinet hystérique tout de même, qui a failli tout trouver toute seule ( mais comme elle avait plus toute sa tête, hélas, elle a pas pu) et un dessin impeccable de vieilles pierres et avec, parfois même, un vari suspens avec plein d'éclair d'orage, de nocturne désertique et de peur dans les couloirs
Le plaisir de lire est toujours là, entier et sincère même si j'ai du me forcer à accepter la trame principale : une sombre histoire de vengeance antédiluvienne mais dont le but n'est pas si méchant. Le némésis de l'histoire est un gars paumé que l'on a juste envie de câliner. ça tombe bien. Gabrielle le fera très bien.
Voici une histoire qui permet de continuer à profiter de la fresque familiale. Sans prétention. En attendant les prochaines tueries de la série.
"Toute cette histoire est insensée…" maugrée un Michel Vaillant dépité au bas de la page 28. Ça se voit qu’il n’a pas encore vu un seul épisode des "Compagnons de Baal," trois ans plus tard sur la deuxième chaine de l'ORTF, avec les mêmes scènes néo-moyenâgeuses en plein Paris. Faut dire que se retrouver dans un château teuton à compter ses potos au beau milieu des sixties, a de quoi dérouter notre as du volant. Et dire qu’il va devoir bientôt manier le glaive contre une racaille à capuche ! Pffff...
Alors, une histoire qui n’a ni Königsfeld ? Et bien, oui et non. Difficile de gober une histoire de rancune aussi tenace, mais difficile de ne pas se prendre au jeu du chevalier masqué. Michel va-t-il résoudre l’enquête ? Michel va-t-il emballer Gabrielle la fille de son papa, sosie du regretté Jo Bonnier ? Et bien oui et non. Pourtant, femme qui rit est à moitié au lit (p. 10). Si j’étais Françoise je me serais fait du souci, mais Michel est un vrai gentleman. Dire que c’est le jeune Yves Douléac, le minot de Marseille, qui va rafler la mise 14 albums plus tard... En football on appelle ça un hold-up. A côté de ça, un rapt de 5 pilotes de course c’est de la rigolade. Mais il n'y a pas que les filles dans la vie, et il faut bien confondre le coupable. C’est Olaf qui s’y colle. Pas chien l’hébergé allemand ! Il ira jusqu’à porter cape et cotte de mailles un soir d’Aout 65 pour épater la galerie. Comme son seigneur d’aïeul 400, heu…je pose 6 et je retiens...heu...Bien longtemps avant. Un royal canin, quoi.
de nouveau l'influence de Hergé (les 7 boules de cristal)et de Jacobs (la marque jaune) pour l'un des plus pasionnant de la série ;apparition de Gabrielle,future fiancée de Yves ,absent de l'album;beaucoup de suspense.
La course du Nurburgring doit se tenir prochainement. Michel Vaillant et plusieurs pilotes sont invités par un châtelain fan de sport automobile. Mais voilà que les champions disparaissent les uns après les autres. S'agirait-il d'une malédiction ?
Excellent album qui louche vers le policier et le gothique (passages secrets...). Un agréable plaisir de lecture.