Michel Vaillant
10. L'honneur du Samouraï
Une BD de Jean Graton chez Lombard (Une histoire du journal Tintin) - 1966
04/1966 62 pages Format normal 50 à 75 euros 6206
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Certes l'histoire principale n'est pas piquée des hannetons. Voyez plutôt: un japonais, issu d'une famille de samouraïs, prend mal le fait qu'on lui donne pas une voiture vaillante, alors, le voila ti pas qu'il boude et veut se faire hara-kiri du volant s'il gagne pas le Michel. Avec cela, il y a un triangle amoureux qu'on comprend pas très bien. Le Michel, lui, il compose et ça le rend chagrin. Et, au final, le père vaillant pousse une gueulante sévère contre les deux gosses terribles. Et fin de l'histoire, on passe à autre chose car tout est bien qui finit bien.
Bon, faut avouer qu'il en faut des idées à Graton pour que son Michel soit publié dans le journal Tintin toutes les semaines. C'est un stakhanoviste le Jean a devoir toujours trouver la bonne idée. 64 pages et deux histoires, ça fait tout de même 128 planches en 1 an et demi (1963/1964)
Car tout de même le plaisir est ailleurs. C'est toutes les histoires secondaires qui donnent le sel de cette grande fresque familiale durant les 30 glorieuses. Graton la construit depuis le premier album. Et on s'attache à tous les personnages dans leurs petites anecdotes. Les premières planches d'ailleurs sont savoureuses. Les femmes aussi prennent une place dans les histoires secondaires non négligeable. Malgré le temps patriarcal des années 60, Graton les construit comme des personnages à part entière, qui ont, elles aussi, de la bravoure et du talent. Et puis quel plaisir de retrouver Joseph.
Ce 10ème album fait une belle part aux circuits de F1 de cette période. La précision quasi documentaire des dessins de Graton les rendent immortels. C'est un véritable plongeon dans l'histoire automobile et on côtoie (hélas trop rapidement) les grands noms de pilotes. Oui les dessins académiques de l'auteur sont vibrantes, pleins de mouvements et de virages, superbes, précises et vrombissantes.
Lire cet album, c'est continuer à lire une épopée familiale. Ou les personnages, tous sans exception, sont tous attachant, unique et, cerise sur le gâteau, sans véritables défauts. On n'entre pas dans les méandres de la psychologie freudienne avec Graton, certes. Mais on lit juste une feel good BD.
Et ça ça fait du bien.
Des messieurs séduisants, des jeunes femmes élégantes, des secrets bien gardés, de la jalousie et des amours contrariés… Un opéra savon ! Un vrai de vrai, aux personnages toujours bien propres, mis à part Françoise qui a dû confondre mouchoir et chiffon à cambouis pour notre plus grand plaisir pendant le rallye international Paris-Saint-Raphaël (p.40).
Malheureusement certains détails croustillants nous échappent dans la petite histoire du championnat du monde 64. L’auteur suggère, l’auteur insinue, l’auteur évoque mais ne dit pas. Délicate pudeur d’un maitre du 9ème art. Car avec sa fierté mal placée, Yori, le Bruce Lee du volant nous prive du véritable nœud de l’histoire : A-t-il oui ou non, couché avec Françoise ? Et si oui, pourquoi en pince-t-elle pour l’arrogant nippon ? Par compassion pour le pauvre pilote ? Parce que c’est le fils du copain de papa ? Parce qu’elle aime les films de karaté ? Mystère et boulette de riz cantonais.
Moins alléchant - mais n’oublions pas nos amis et nos amies de plus de 50 ans – comment ne pas avoir envie de savoir ce qui se passe vraiment entre madame Vaillant et son chauffeur, l’ineffable Joseph. Ses traits tirés, ses cernes, autant de questions sans réponses…Ca me rappelle une vidéo où le chauffeur emmenait sa comtesse de patronne dans un parking souterrain tous les après-midi pour…heu…Bref, voilà un album ou Michel a tout perdu. Le titre, Françoise et la face. Elle qui a 19 ans et en parait 40 (Françoise, pas sa face). Dire qu’il va lui falloir attendre 15 albums pour le voir lui passer la bague au doigt ! Bel exemple de persévérance. Mais c’est sûrement comme ça qu’on obtient son macaron de champion : dans la durée.
Détail poilant, la crise de jaunisse que pique le mangeur de poissons crus après ses essais ratés à Monaco (p.36). Pour que le nippon retrouve ses couleurs - 10 pages plus tard - rien de tel qu’une bonne course. On ne le dira jamais assez pour qui connait la musique : assez d’essais !
ce pilote japonais n'est pas aussi attachant que le pilote russe NiCOLAS .C'est un album qui vaut surtout pour le retour de la "maigrichonne" Francoise
Jamais je n'aurais cru, lorsque j'ai commencer cette série que je tomberais sur une série dont pour le moment j'aime tous les tomes.
Grace à ce tome, on découvre jusqu'où peut aller une personne pour retrouver son honneur et ce qu'il est prêt à faire, pour y arriver.
Ce tome qui tourne bien sur autour des courses, qui pour cette fois vois Michel courire non plus pour la classement du meilleur Fabricant, mais pour le classement du meilleur pilote.
Alors, je vous invite à lire ce tome qui est vraiment superbe.