Méta-Baron
5. Rina la Méta-Gardienne
Une BD de
Frissen, Jerry
et
Valentin Sécher
chez Les Humanoïdes Associés
- 2017
Frissen, Jerry
(Scénario)
Jodorowsky, Alejandro
(Scénario)
Sécher, Valentin
(Dessin)
Sécher, Valentin
(Couleurs)
Singh, Mukesh
(Storyboard)
Jodorowsky, Alejandro
(Adapté de)
10/2017 (25 octobre 2017) 54 pages 9782731636260 Grand format 312626
Sur la berge, l'homme mutilé reprend son souffle. Comme tous les intrus, il est arrivé par le lac d'Épiphyte. Alors que les guerriers exigent de tuer l’étranger, Rina l’épargne : Gardienne de la planète Algoma, elle ressent le lien sacré qui unit l’inconnu à son univers. En suivant son instinct, Rina accueille non seulement le Méta-Baron, mais aussi le chaos qui le suit…
Clairement le plus faible de la série, d'assez loin. L'histoire n'avance pas, on ne retrouve pas le souffle épique et presque mythologique de "La Caste", que les précédents numéros approchaient honorablement. Les personnages secondaires sont sans goût et sans saveur, le Meta Barron se pose trop de questions et l'action un peu confuse. Sinon c'est beau, mais un peu pour rien, ça ne sert pas l'histoire. Dommage car le tome 4 était très bien. Espérons que ce soit juste un incident de parcours.
Dans cet album, le méta-baron passe son temps à reluquer les fesses de Rina, qui lui demande d'arrêter de la matter.
Puis Rina se met toute nue pour nager (oui, car le port du maillot de bain, ça gène pour nager, c'est connu), prévient le méta-baron qu'il ne doit rien espérer du fait qu'elle est nue.
Elle lui demande dans la foulée de se déshabiller à son tour (mais lui reste sur la berge).
Puis, elle lui fait un "beau cadeau" (pour ne pas trop en dévoiler), et ils font l'amour.
l'album est trufé de ce genre de scènes sans queue ni tête, que le dessin n'arrive pas à compenser.
Pour les amateurs du genre "grand n'importe quoi bavard".
C'est une bonne suite de la série donc je la continue. Toutefois il n'y a pas grand chose dans ce volume. L'élément remarquable est que le Méta-Baron est redevenu le Méta-Baron. La protection de l'Epyphite me semble beaucoup trop légère, j'espère que le prochain volume sera plus rythmé. Rina passe d'un monde à l'autre en une bulle alors que le Méta-Baron a nécessité quelques pages de l'album précédent pour arriver sur ce nouveau monde. Parfois les choses vont trop vite par parfois trop doucement. Le rythme est irrégulier. C'est assez désagréable.
Selon sa grande connaissance des choses, le choix final du Méta-Baron est un peu inepte par ce que ça ne change pas grand chose. Parfois la logique de l'auteur laisse franchement à désirer... C'est également le cas dans le tome 2 (voir mon commentaire) Je trouve ça dommage!
Cette album reste très respectable lorsqu'on a lu les précédents.