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N'importe qui qui s'intéresse à la BD, surtout s'il a plus de 40 ans, sait que Robert Crumb est un génie, qui plus est un génie qui a eu une influence majeure sur la contre-culture US - donc mondiale - lors des années où celle-ci a le plus impacté la société, la fin des 60's. Je n'ai donc AUCUNE excuse pour ne pas avoir lu Crumb plus tôt. Mais je n'ai non plus aucun regret, tant il faut avoir sans doute atteint cette âge où l'on peut réfléchir avec une certaine sérénité sur son amour des femmes pour apprécier pleinement cette sublime - je pèse mes mots - compilations de réflexions de Crumb sur son obsession sexuelle (les gros culs et les jambes massives, c'est de notoriété commune), sa perversité et ses vices, sa culpabilité générée par son éducation juive (on a le droit de penser à Woody Allen, en plus hard évidemment). Le dessin est d'une beauté et d'une vigueur rares, l'humour permanent mais profondément désespéré (le plus bel humour, bien entendu !), même si les dernières pages viennent tempérer l'angoisse transie des récits - autobiographiques - précédents : après tout, nous dit Crumb, la vie est belle, quand on est vieux, avec tellement de belle musique à écouter, avec tant de souvenirs de femmes aimées, et une petite fille à élever et adorer. Qui pourrait le contredire ?
"Mes problèmes avec les femmes". On aurait pu lui donner un autre titre : "les confessions rousseau-istes de Robert Crumb", tellement l'analogie est forte. Crumb nous décrit ses fantasmes, pulsions en tous genres, son type de femmes qui n'appartient qu'à lui et surtout il ne s'épargne pas lui-même. A la différence de Rousseau, Crumb ne cherche pas à être compris. il se dévoile simplement comme il se perçoit et c'est pas plus mal. Ajoutons à cela que certains de ses dessins forcent l'admiration, que l'on soit fan ou non.
N'importe qui qui s'intéresse à la BD, surtout s'il a plus de 40 ans, sait que Robert Crumb est un génie, qui plus est un génie qui a eu une influence majeure sur la contre-culture US - donc mondiale - lors des années où celle-ci a le plus impacté la société, la fin des 60's. Je n'ai donc AUCUNE excuse pour ne pas avoir lu Crumb plus tôt. Mais je n'ai non plus aucun regret, tant il faut avoir sans doute atteint cette âge où l'on peut réfléchir avec une certaine sérénité sur son amour des femmes pour apprécier pleinement cette sublime - je pèse mes mots - compilations de réflexions de Crumb sur son obsession sexuelle (les gros culs et les jambes massives, c'est de notoriété commune), sa perversité et ses vices, sa culpabilité générée par son éducation juive (on a le droit de penser à Woody Allen, en plus hard évidemment). Le dessin est d'une beauté et d'une vigueur rares, l'humour permanent mais profondément désespéré (le plus bel humour, bien entendu !), même si les dernières pages viennent tempérer l'angoisse transie des récits - autobiographiques - précédents : après tout, nous dit Crumb, la vie est belle, quand on est vieux, avec tellement de belle musique à écouter, avec tant de souvenirs de femmes aimées, et une petite fille à élever et adorer. Qui pourrait le contredire ?
"Mes problèmes avec les femmes". On aurait pu lui donner un autre titre : "les confessions rousseau-istes de Robert Crumb", tellement l'analogie est forte. Crumb nous décrit ses fantasmes, pulsions en tous genres, son type de femmes qui n'appartient qu'à lui et surtout il ne s'épargne pas lui-même. A la différence de Rousseau, Crumb ne cherche pas à être compris. il se dévoile simplement comme il se perçoit et c'est pas plus mal. Ajoutons à cela que certains de ses dessins forcent l'admiration, que l'on soit fan ou non.