Mémoires de la guerre civile
1. Tome 1
Une BD de
Richard Marazano
et
Jean-Michel Ponzio
chez Dargaud
- 2017
Marazano, Richard
(Scénario)
Ponzio, Jean-Michel
(Dessin)
Ponzio, Jean-Michel
(Couleurs)
Marazano, Richard
(Storyboard)
03/2017 (03 mars 2017) 54 pages 9782205074093 Grand format 300098
Notre monde, dans un futur proche... La population se répartit dans les Enclaves, endroits pour riches citoyens, et dans les Territoires, zones de non-droit où les habitants sont « régulés » par les Sections d'intervention. Chef d'une de ces sections, Vivian fait des cauchemars récurrents dans lesquels il est responsable de la destruction des Enclaves qu'il doit protéger... Lors d'une mission dans un Territoire, Vivian et sa section capturent un clandestin qui annonce la venue d'un libérateur des réprouvés et exploités : le Tiqqun.
J'aime beaucoup l'auteur mais là, je dois bien le dire: c'est une véritable déception. Le récit n'avance pas car il n'y a pas de trame intéressante. Tout juste, on suit le parcours d'un jeune commandant qui va basculer dans le côté obscur en provoquant le chaos, d'une guerre. Le contexte était celui de différentes enclaves menacé de tomber. On ne connait pas vraiment l'ennemi.
Cela se concentre sur une équipe de personnages et les actions sont très lentes. Il y a un manque manifeste de dynamisme car une grosse concentration sur l'ambiance de cet univers futuriste. Du coup, on n'a plus trop envie de voir la suite à la fin de ce premier tome peu prometteur. Il est vrai que l'auteur nous avait habitué à nettement mieux. C'est comme cela: on ne réussit pas à tous les coups.
Quant au dessin, cela ressemble un peu à un roman photo. Bref, on a vu mieux.
Totalement d'accord avec les avis de Kurdy et Biggyjay.
Il faut apprécier l'aspect "roman photo", signature de M Ponzio, qui se ressent encore plus dans cet album que dans certaines de ses oeuvres précédentes.
Mais l'ambiance est réussie, j'ai envie de savoir la suite, alors c'est quand même bon signe.
Surtout, pour comparer avec ce qui est comparable (SF apocalyptique et dessins hyper-réalistes), je préfère largement cette oeuvre à ce que nous propose un Jorodowsky, qui nous propose des horreurs à la limite du supportable.
Certes, Jorodowsky arrive parfois à créer des personnages plus forts que ceux de Marazano, mais autant je relirai avec plaisir un Marazano, autant j'ai déjà "refourgué" à qui en voulait les quelques albums de Jorodowsky que j'ai eu le malheur d'acheter.
La fine équipe Marazano/Ponzio nous propose à chaque fois une oeuvre forte, plaisante à lire, et avec de jolies créatures enfin réalistes (et très éloignées de ces femmes de papier glacé qui n'existent pas dans la réalité).
Et rien que pour cela, j'achète tout leurs livres !
Et j'ajoute une chose : je voudrais bien poster ici un extrait de ces merveilleux dialogues marazanesques, mais la décence m'en empêche..........
Le scénariste s'est surpassé dans la vulgarité et la grossièreté; quel dommage pour le dessin virtuose de Ponzio ; j'interpelle Ponzio : comment fait- il pour accepter de coller ses dessins et son merveilleux univers sur un scénario aussi poussif, et surtout, sur des dialogues aussi grossiers ? Comment peut-il supporter cela ? Mystère...
J’ai trouvé l’histoire de ce premier volume un peu lente et je n’ai pas totalement accroché. Mais je garde confiance car le scénario est néanmoins intéressant et cela risque de se décanter par la suite. Quant au dessin, on a effectivement l’impression que l’on nous propose un roman photo plus qu’une BD et cela me gêne un « chouia ».
C'est pas trop mal réalisé, ça n'est pas inintéressant mais ça n'est pas exempt de reproches.
On va commencer par les reproches : le dessin de Ponzio est un roman photo 2.0 ! Je m'explique. Je pense réellement qu'il prend des photos en guise de storyboard qu'il habille ensuite graphiquement. Et à la longue, je trouve ça perturbant et culotté (dans le mauvais sens du terme). Deuxième point négatif, la complexité du scénario et de la narration. Les flashbacks ne sont pas indiqués et encore une fois ça perturbe. Il faut parfois relire certains passages.
On passe aux points positifs : il y a déjà l'ambiance très travaillée, que, personnellement, j'ai agrémenté par une musique d'ambiance. Dans ce cas, on a vraiment affaire à un récit augmenté ! Et c'est très cool !
Le second point positif est le suspense car jusqu'à la fin de la BD, on est toujours dans l'expectative de savoir ce qu'il va arriver ou bien ce qui est arrivé.
Malgré tout, ça mérite d'attendre le tome 2 pour avoir un jugement plus complet.
C'est pas mal...
Après il faut être adepte des mondes futuristes - apocalyptiques...
On comprend l'organisation du monde lors de ce premier tome, même si j'espère un approfondissement au prochain tome...
On nous donne des pistes pour nous préparer la suite par l'intermédiaire des rêves (visions ?) du héros.
A suivre...
suite de l'avis.
une preuve qu'il ne faut pas aller trop vite...
bref, un très bon scénario bien prenant.
une histoire de science fiction ou plutôt d'anticipation.
un futur possible, cauchemardesque et probable ou l'élite et encore plus élitiste que jamais grâce à la technique.
le reste de l'humanité n'étant qu'esclave ou mort.
j'aime moyennement les dessins même s'ils sont objectivement assez beaux mais c'est uniquement une question de gout étant un fervent de l'école franco-belge.
les médisants diront un vieux...
bref, j'attends la suite avec impatience.
j'ai lu ou plutôt dévoré cet album d'une traite tellemnt je suis rentré dans l'histoire.
le complexe du chimpanz&é des mêmes