La mémoire des ogres
1. Anthéa
Une BD de Patrick Cothias et Bruno Marivain chez Glénat (Bulle Noire) - 1998
03/1998 46 pages 2723424448 Format normal 1235
L’inspecteur Legonidec, buveur, violent et débraillé, aidé par le jeune Farrouda, enquête sur le meurtre d’un prêtre retrouvé égorgé dans le Bois de Vincennes. Une jeune fille a été témoin du meurtre, mais le choc psychologique fut si fort qu’elle est devenue amnésique et aveugle. Une chose est sûre, l’assassin est tapi dans le subconscient de la jeune fille. Pour le débusquer, Legonidec va faire appel à une équipe de psychiatres qui vont tenter de lever le voile sur ce mystère.
Certes beaucoup de répliques à la mords-moi-le-nœud et une histoire invraisemblable. Mais pour une raison que j'ignore, sans doute parce qu' on sent que les auteurs se sont bien amusés, je ne me suis lassé à aucun moment à la lecture de cette série.
Du plaisir donc, surtout si on cherche à se détendre!
Une jeune fille assiste à un meurtre et en perd la vue (avec en prime une amnésie !). Alors qu'elle est interrogée, l'avocat de son père intervient et durant le brouaha, la jeune femme disparaît ... pour réapparaître quelques heures plus tard à Londres
L'inspecteur qui mène l'enquête se rend à son domicile et là surprise ...
Il se retrouve devant son propre portrait alors qu'il était âgé d'une vingtaine d'années; qui plus est le tableau est daté de ... 1919.
Malgré quelques invraisemblances scénaristiques cette série débute plutôt bien. Ce premier tome n'étant pas exempt de longueurs on peut craindre le pire comme le meilleur pour la suite. Mais le bilan est globalement positif comme disait autrefois Georges Marchais !
D'une lenteur pesante, le premier tome de cette série n'a d'autre utilité que d'introduire le second.
L'auteur ne développe malheureusement pas assez son idée de départ, reste superficiel et fait traîner les choses en longeur.
Les personnages sont caricaturaux (le héros est un richissime prince arabe policier à Paris !), les dialogues plats, les réparties convenues.
De temps en temps, un savant fou pète les plombs et une bébête issue du lontain passé (ou est-ce le futur? le temps est, selon l'auteur, tellement relatif) dévore tout sur son pasage.
Désolant.