2. Et c'est là que mes ennuis ont commencé | largowinch11 | Comme neuf | 45.00€ | |
2a1995. Et c'est là que mes ennuis ont commencé | goyot jean-paul | Comme neuf | 15.00€ | |
2a2006. Et c'est là que mes ennuis ont commencé | rastahobbit | Très bon état | 7.00€ |
Info édition : Pas de DL et pas d'ISBN. Pas de "copyright pour l'édition française". N° d'impression 15385. Noté FF6618-92-X au 4e plat.
Info édition : Le prix figurant au 4ème plat est de 89F (et non 84F comme pour l'édition 2)
Info édition : Le prix figurant au 4ème de couv est de 89F Noté FF6018 4ème de couv. N° d'impression FF661836. En coffret avec le n°1.
Info édition : Le prix figurant au 4ème plat est de 14 € Noté FF6018 4ème plat. N° d'impression FF661854. En coffret avec le n°1.
Bonjour,
J'ai un coffret avec l'intégrale de ces deux volumes.
J'ai réussi à identifier le volume I mais pour le II je ne retrouve pas exactement les infos.
J'ai un DL nov1992 et une Impression en oct1992 N°15627
Le N° d'édition est 14109
Le prix en 4éme est FF84
Quelqu'un peut me dire s'il s'agit d'une édition originale ?
Merci
Quand histoire , culture et bd s'allie
http://lacasebd.overblog.com/2015/02/maus-de-a-spiegelmans.html
Grosse brique, gros bouquin, dessin monochromatique et peu entreprenant, avec des animaux en guise de personnages et, pour couronner le tout, un sujet super déprimant et rébarbatif (la 2e guerre mondiale, youpiii) … bref ce bouquin avait déjà tous les éléments pour que je prenne mes tongs à mon cou.
À force de reporter le problème, il fallait bien un jour y plonger. Chose faite puisqu’après un passage à ma bibliothèque communale et avec le même air nonchalant qui me caractérise, je me suis dit « pourquoi pas ». Oui je sais, vous allez encore me rabâcher les oreilles en me rappelant que j’ai des piles (véridique) de bd et de romans qui s’entassent et que j’ai pas mal de retard dans mes rédactions, mais qui aime bien châtie bien. Bref, bien m’en a pris car, quelle surprise !!!!
Ce n’est pas souvent que je commence une critique par sa conclusion, mais ce livre est une vraie découverte, une petite perle qu’il est en mon devoir de partager avec vous tellement c’est bien.
Alors « non ! » je n’ai pas l’intention d’écrire une énième critique sur ce livre quoique « si ! » en fait ; pas par chauvinisme ni par amour de l’écriture mais tant qu’à faire les choses bien, autant le faire à fond ! Et puis ce livre mérite que l’on s’échine un peu pour en parler.
Alors soyons brefs et efficaces si vous le voulez bien. Maus, ce sont deux histoires en une qui s'enchevêtrent (c’est l’effet kiss-cool).
Celle d’Art Spiegelman, dessinateur underground, qui a décidé de retranscrire sous forme de bande dessinée l’histoire de Vladeck, son père, survivant d’Auschwitz… Le problème (et de taille) ; son père est un vieux râleur borné comme on n’en fait plus et ça ne va pas être de la tarte de lui soutirer les vers (pilés) du nez… Dialogue de sourds, deux mondes diamétralement opposés qui essayent de communiquer.
La deuxième histoire c’est celle de Vladeck et sa famille, juive et polonaise de surcroit qui, en pleine déportation, vont se voir happés par les véhémences xénophobes de l’Allemagne d’antan et son idéologie. Et pour survivre, il faudra faire des compromis voire même limite collaborer. Mais que n’est-on pas capable de faire dans de telles circonstances pour protéger les siens et par amour, alors que l’on côtoie en permanence des atrocités où se mélangent la haine et la peur ?
Bien plus qu’une simple bande dessinée, Art Spiegelman raconte avec une certaine élégance l’histoire biographique de son père tout en mettant en abime la relation conflictuelle qu’il a eue avec ce dernier, ainsi que la conception du livre.
Sans pour autant l’édulcorer (et pourtant cela aurait été bien facile), l’auteur arrive à nous délivrer une histoire tendre, émouvante voire comique malgré le sérieux du sujet ; grâce notamment à des dialogues d’une sincérité ébouriffante, une construction originale et l’utilisation des races animales pour représenter la nationalité des personnages (la souris pour les Juifs, les Allemands sont représentés par des chats, des cochons pour les Polonais, etc.) qui est en fait une référence directe à la propagande allemande qui utilisait le zoomorphisme pour véhiculer certains de leurs messages.
Une approche donc de la thématique de la Shoah, de la déportation, du racisme, etc. sous un aspect diamétralement différent qui permet d’avoir une vue plus humaine, didactique, sans faire de jugement ni s’apitoyer sur le sort des uns et des autres à l’instar des différents reportages que l’on nous montre et qui ont souvent une optique assez « nazi –arde » et donc, manichéenne.
D’ailleurs c’est grâce à ce livre qu’Art Spiegelman n’a pas dû se recycler en tant que danseuse de French cancan (merci pour nous) mais est devenu en quelque sorte un « people » du monde underground, un mythe sur pattes de la bd moderne, et qu’en plus il a reçu pas moins que le prix Pulitzer…
Visuellement le dessin, en noir et blanc, reste simple et basique, avec des personnages tout en ambigüité (ici pas de good guys ni de bad guys) et ayant une vraie portée artistique et poétique en lien avec les dialogues. Maus est donc une vraie invitation, agréable à lire, bouleversante et intelligemment construite, avec un rythme soutenu, ce qui fait qu’elle en devient presque incontournable.
En tournant la dernière page et au-delà du vrai coup de cœur (au cas où vous ne l’auriez toujours pas compris), j’ai vraiment eu l’impression que ce livre devrait être dans la liste des livres « recommandés » dans les instituts scolaires et chez tout le monde en fait… même si j’avoue que le bouquin est un poil trop volumineux avec ses 400 pages et qu’il faudra le lire en plusieurs parties.
Au final, clairement un must, à lire au moins une fois dans sa vie même si comme moi ce n’est pas votre tasse de thé.
Relu les deux tomes à l'occasion de la présidence de l'auteur à Angoulême. Et bien 25 ans après, cela reste un chef d’œuvre :
Une formidable leçon d'histoire, un thriller qui accroche et un formidable témoignage sur la psychologie de l'âme humaine.
Même en n'étant pas du tout juif, on s'y reconnait.
Le tome 2 est aussi bon que le premier. Il raconte comment Vladeck se fait arrêter et envoyer à Auschwitz. Vladeck va survivre en trouvant des choses à faire pour les uns et les autres. Anja est à Auschwitz Birkenau, malgrè les difficultés ils vont toujours essayer de garder des relations.
A lire absolument.
Pffffff rien à dire seul le silence peux expilquer la souffrance de cette BD !