1. Mon Père saigne l'Histoire | mtintin | Très bon état | 7.00€ | |
1b1992. Mon Père saigne l'Histoire | largowinch11 | Comme neuf | 15.00€ | |
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1c2006. Mon père saigne l'histoire | mtintin | Très bon état | 9.00€ |
Info édition : n° d'impression 9436. Noté "87-X" Prix noté au 4eme plat : 72,00FF
Info édition : N° d'impression 11683 N° d'édition 12246. Prix noté au 4eme plat : 79,00 FF
Info édition : Prix 84 FF
Info édition : Le prix figurant au 4ème plat est de 89F
Info édition : N° d'édition : FF 6029
Info édition : Le prix figurant au 4ème plat est de 14 € Noté FF6029 4ème plat. N° d'impression FF602953. En coffret avec le n°2.
Comme beaucoup, je fais parti de ceux qui estiment qu'une bd est une bonne histoire et un bon dessin, l'un n'allant pas sans l'autre. Maus, de part son dessin, ne m'attirait guère : petit, embrouillé, peu agréable de prime abord. J'ai fini par craquer devant la réputation de l'histoire. Grand bien m'en a pris, une claque. J'ai très rapidement oublié ce dessin qui me gênait tant pour me laisser emporter. Je recommande vivement, une très très bonne bd.
Le graphisme « charbonneux » m’a longtemps rebuté et ne m’a jamais donné envie de lire MAUS. Je m’y suis finalement résolu et je ne suis pas déçu. Malgré le thème de la Shoah mainte fois vu et revu (au travers de romans, reportages-documentaires, films, cours d’Histoire au lycée ou même bande-dessinée), on ne s’habitue toujours pas à cette abomination et cette BD est un récit à la fois fort et poignant - et par moments bouleversant. Quant au dessin, ce style ultra-minimaliste a finalement le gros avantage de rendre la lecture plus supportable (dessiné de façon réaliste, MAUS aurait sûrement été horrible).
Bien que certains passages m’aient moins plu que d’autres et que cette BD soit imparfaite à mon goût, je lui donne quand même quatre étoiles car étant donné le sujet et vu la façon dont il est traité - et vu l’impact que cette histoire a eu dans le monde entier - c’est assurément une bande-dessinée qui est « à lire absolument ».
Quand histoire , culture et bd s'allie
http://lacasebd.overblog.com/2015/02/maus-de-a-spiegelmans.html
Grosse brique, gros bouquin, dessin monochromatique et peu entreprenant, avec des animaux en guise de personnages et, pour couronner le tout, un sujet super déprimant et rébarbatif (la 2e guerre mondiale, youpiii) … bref ce bouquin avait déjà tous les éléments pour que je prenne mes tongs à mon cou.
À force de reporter le problème, il fallait bien un jour y plonger. Chose faite puisqu’après un passage à ma bibliothèque communale et avec le même air nonchalant qui me caractérise, je me suis dit « pourquoi pas ». Oui je sais, vous allez encore me rabâcher les oreilles en me rappelant que j’ai des piles (véridique) de bd et de romans qui s’entassent et que j’ai pas mal de retard dans mes rédactions, mais qui aime bien châtie bien. Bref, bien m’en a pris car, quelle surprise !!!!
Ce n’est pas souvent que je commence une critique par sa conclusion, mais ce livre est une vraie découverte, une petite perle qu’il est en mon devoir de partager avec vous tellement c’est bien.
Alors « non ! » je n’ai pas l’intention d’écrire une énième critique sur ce livre quoique « si ! » en fait ; pas par chauvinisme ni par amour de l’écriture mais tant qu’à faire les choses bien, autant le faire à fond ! Et puis ce livre mérite que l’on s’échine un peu pour en parler.
Alors soyons brefs et efficaces si vous le voulez bien. Maus, ce sont deux histoires en une qui s'enchevêtrent (c’est l’effet kiss-cool).
Celle d’Art Spiegelman, dessinateur underground, qui a décidé de retranscrire sous forme de bande dessinée l’histoire de Vladeck, son père, survivant d’Auschwitz… Le problème (et de taille) ; son père est un vieux râleur borné comme on n’en fait plus et ça ne va pas être de la tarte de lui soutirer les vers (pilés) du nez… Dialogue de sourds, deux mondes diamétralement opposés qui essayent de communiquer.
La deuxième histoire c’est celle de Vladeck et sa famille, juive et polonaise de surcroit qui, en pleine déportation, vont se voir happés par les véhémences xénophobes de l’Allemagne d’antan et son idéologie. Et pour survivre, il faudra faire des compromis voire même limite collaborer. Mais que n’est-on pas capable de faire dans de telles circonstances pour protéger les siens et par amour, alors que l’on côtoie en permanence des atrocités où se mélangent la haine et la peur ?
Bien plus qu’une simple bande dessinée, Art Spiegelman raconte avec une certaine élégance l’histoire biographique de son père tout en mettant en abime la relation conflictuelle qu’il a eue avec ce dernier, ainsi que la conception du livre.
Sans pour autant l’édulcorer (et pourtant cela aurait été bien facile), l’auteur arrive à nous délivrer une histoire tendre, émouvante voire comique malgré le sérieux du sujet ; grâce notamment à des dialogues d’une sincérité ébouriffante, une construction originale et l’utilisation des races animales pour représenter la nationalité des personnages (la souris pour les Juifs, les Allemands sont représentés par des chats, des cochons pour les Polonais, etc.) qui est en fait une référence directe à la propagande allemande qui utilisait le zoomorphisme pour véhiculer certains de leurs messages.
Une approche donc de la thématique de la Shoah, de la déportation, du racisme, etc. sous un aspect diamétralement différent qui permet d’avoir une vue plus humaine, didactique, sans faire de jugement ni s’apitoyer sur le sort des uns et des autres à l’instar des différents reportages que l’on nous montre et qui ont souvent une optique assez « nazi –arde » et donc, manichéenne.
D’ailleurs c’est grâce à ce livre qu’Art Spiegelman n’a pas dû se recycler en tant que danseuse de French cancan (merci pour nous) mais est devenu en quelque sorte un « people » du monde underground, un mythe sur pattes de la bd moderne, et qu’en plus il a reçu pas moins que le prix Pulitzer…
Visuellement le dessin, en noir et blanc, reste simple et basique, avec des personnages tout en ambigüité (ici pas de good guys ni de bad guys) et ayant une vraie portée artistique et poétique en lien avec les dialogues. Maus est donc une vraie invitation, agréable à lire, bouleversante et intelligemment construite, avec un rythme soutenu, ce qui fait qu’elle en devient presque incontournable.
En tournant la dernière page et au-delà du vrai coup de cœur (au cas où vous ne l’auriez toujours pas compris), j’ai vraiment eu l’impression que ce livre devrait être dans la liste des livres « recommandés » dans les instituts scolaires et chez tout le monde en fait… même si j’avoue que le bouquin est un poil trop volumineux avec ses 400 pages et qu’il faudra le lire en plusieurs parties.
Au final, clairement un must, à lire au moins une fois dans sa vie même si comme moi ce n’est pas votre tasse de thé.
MAUS un survivant raconte Reedition (tome 2 note a paraitre, numero d'impression: 11683)
j'aimerai plus d'information sur cette eddition
Quelle BD !!!
Spiegelman nous transporte dans la vie des juifs sous le régime nazi.
Maus relate l'histoire de l'auteur qui par des entretiens avec son père va dessiné une BD sur sa vie de déporté juif pendant la seconde guerre mondial. L'alternance temporelle entre les planches contemporaine des entretiens entre les deux et les planches historiques de la vie de son père donnent beaucoup de rythme au récit. L'originalité tient dans le traitement zoomorphique du monde de Spiegelman et ses dessins assez minimalistes mais remplis quand même d'expression.
A lire, a relire, a avoir.
Je vais vite lire le tome 2.