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Je me souviens de ma surprise à la parution de l’album, en 1997, seulement deux ans après le précédent, « Le cocon du désert », qui se fit par contre attendre durant pas moins de dix ans !
C’est dire si du coup j’espérais un enchaînement d’un ou deux albums supplémentaires. Mais je dus bien me résoudre au fait que « La goule et le biologiste » demeurera l’ultime Martin Milan, et que nous devrons éternellement nous contenter des treize albums pour cette série pas très connue mais tellement intense dans le cœur et les souvenirs des lecteurs des années 1970 aux années 1980.
Curieusement, nous avons affaire ici à une histoire statique et urbaine, en région parisienne, alors qu’on avait l’habitude de retrouver le personnage dans des aventures périlleuses aux quatre coins du monde. Martin Milan a momentanément délaissé son avion-taxi pour se mettre au service d’un de ses amis fabriquant des petits avions de plaisance. Martin se mue donc en pilote d’essai, rend visite à sa mère (pourquoi faire apparaître ce personnage dans le tout dernier épisode de la série ?), et se mêle à sa demande à une embrouille autour d’un biologiste riche et renommé, mais malade, dont la famille tente de faire main basse sur la fortune et les brevets lucratifs.
Une histoire somme toute très classique et qui ne nous donne que peu de surprises, si ce n’est la singularité des rapports entre Martin et sa mère. Il y a aussi ce qui fait tout le sel de l’album : le jeu de séduction de la nièce du biologiste envers Martin, rendant celui-ci confus et intimidé. On assiste plus que jamais aux rapports assez fuyants que Martin entretient avec les femmes, thème déjà effleuré dans certains épisodes précédents. Martin nous quitte sur un monologue existentiel très amer, comme s’il n’arrivait pas à trouver la paix en lui. Ce point final à ce qui a toujours été ma série préférée me laisse d’autant plus sur ma faim.
Reste les dessins toujours aussi élégants et fouillés de Christian Godard, dans la veine semi-réaliste qu’il avait pris pour les derniers épisodes de Martin Milan. Godard ne dessinera d’ailleurs plus qu’un seul album après celui-ci, le dernier de sa série « La jungle en folie ».
Le scénario est resté au vestiaire : Une histoire de fantôme mille fois rabâchée. Photographier une projection holographique avec un flash ? Hmmm...
Ah oui, les dessins sont toujours aussi précis, ce qui permet d'apprécier le minois et les rondeurs de la nièce du biologiste. Et si c'était elle, la goule croqueuse d'homme ?
Je me souviens de ma surprise à la parution de l’album, en 1997, seulement deux ans après le précédent, « Le cocon du désert », qui se fit par contre attendre durant pas moins de dix ans !
C’est dire si du coup j’espérais un enchaînement d’un ou deux albums supplémentaires. Mais je dus bien me résoudre au fait que « La goule et le biologiste » demeurera l’ultime Martin Milan, et que nous devrons éternellement nous contenter des treize albums pour cette série pas très connue mais tellement intense dans le cœur et les souvenirs des lecteurs des années 1970 aux années 1980.
Curieusement, nous avons affaire ici à une histoire statique et urbaine, en région parisienne, alors qu’on avait l’habitude de retrouver le personnage dans des aventures périlleuses aux quatre coins du monde. Martin Milan a momentanément délaissé son avion-taxi pour se mettre au service d’un de ses amis fabriquant des petits avions de plaisance. Martin se mue donc en pilote d’essai, rend visite à sa mère (pourquoi faire apparaître ce personnage dans le tout dernier épisode de la série ?), et se mêle à sa demande à une embrouille autour d’un biologiste riche et renommé, mais malade, dont la famille tente de faire main basse sur la fortune et les brevets lucratifs.
Une histoire somme toute très classique et qui ne nous donne que peu de surprises, si ce n’est la singularité des rapports entre Martin et sa mère. Il y a aussi ce qui fait tout le sel de l’album : le jeu de séduction de la nièce du biologiste envers Martin, rendant celui-ci confus et intimidé. On assiste plus que jamais aux rapports assez fuyants que Martin entretient avec les femmes, thème déjà effleuré dans certains épisodes précédents. Martin nous quitte sur un monologue existentiel très amer, comme s’il n’arrivait pas à trouver la paix en lui. Ce point final à ce qui a toujours été ma série préférée me laisse d’autant plus sur ma faim.
Reste les dessins toujours aussi élégants et fouillés de Christian Godard, dans la veine semi-réaliste qu’il avait pris pour les derniers épisodes de Martin Milan. Godard ne dessinera d’ailleurs plus qu’un seul album après celui-ci, le dernier de sa série « La jungle en folie ».
Le scénario est resté au vestiaire : Une histoire de fantôme mille fois rabâchée. Photographier une projection holographique avec un flash ? Hmmm...
Ah oui, les dessins sont toujours aussi précis, ce qui permet d'apprécier le minois et les rondeurs de la nièce du biologiste. Et si c'était elle, la goule croqueuse d'homme ?