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En 1995 Martin Milan nous revient après dix ans d’absence et l’impeccable « L’ange et le surdoué ». Les déboires éditoriaux que Christian Godard traversa à cette époque explique ce long délai. Clin d’œil de l’auteur, la conversation téléphonique ouvrant le récit fait référence à ces dix années de silence radio…
Cette histoire se situe dans le désert australien où Martin Milan est le pilote attitré d’un médecin de campagne qu’il véhicule par avion dans les villages reculés afin de dispenser des soins à la population. Dans la base aérienne de cambrousse, une étrange jeune femme débarque et sollicite ses services pour une mission loufoque servant assurément de prétexte à un but secret. Sentant l’embrouille, Martin refuse catégoriquement. Puis apparaît un homme maladroit et dépressif qui s’avére être un ancien camarade de classe d’enfance de Martin, mais aussi le mari jaloux et à-priori cocu de la jeune femme qu’il s’échine à épier à son insu, d’autant que celle-ci est flanquée d’un homme protecteur. Et voici comment Martin se laisse finalement emmener dans cette aventure qui mêle service secret français et enfant unique d’homme de pouvoir, atteint d’une maladie mortelle.
Bien que nous suivions cette longue filature en pleine contrée rocailleuse et désertique, il s’agit davantage d’un album psychologique. Le vaudeville se jouant sous les yeux de Martin Milan au travers du mari éconduit et de la femme mystérieuse lui permet de distiller ses sarcasmes sur les rapports entre les hommes et les femmes et l’illusion du couple. Tout cela avec un zeste de misogynie qu’on pardonne facilement tant Christian Godard fait sentir que son personnage ne s’est jamais remis d’une blessure sentimentale passée.
Au niveau des dessins l’album est plutôt inégal. Le regard plonge dans des planches qui nous immergent dans le bush australien, mais certaines autres manquent parfois de décors. Les couleurs ne suivent pas toujours la même gamme notamment au niveau de la coloration de peaux. En conclusion, si « Le cocon du désert » ne compte pas dans mes Martin Milan préférés, il apporte toutefois un éclairage sur la psychologie du personnage et sur certaines raisons de son caractère revêche.
En 1995 Martin Milan nous revient après dix ans d’absence et l’impeccable « L’ange et le surdoué ». Les déboires éditoriaux que Christian Godard traversa à cette époque explique ce long délai. Clin d’œil de l’auteur, la conversation téléphonique ouvrant le récit fait référence à ces dix années de silence radio…
Cette histoire se situe dans le désert australien où Martin Milan est le pilote attitré d’un médecin de campagne qu’il véhicule par avion dans les villages reculés afin de dispenser des soins à la population. Dans la base aérienne de cambrousse, une étrange jeune femme débarque et sollicite ses services pour une mission loufoque servant assurément de prétexte à un but secret. Sentant l’embrouille, Martin refuse catégoriquement. Puis apparaît un homme maladroit et dépressif qui s’avére être un ancien camarade de classe d’enfance de Martin, mais aussi le mari jaloux et à-priori cocu de la jeune femme qu’il s’échine à épier à son insu, d’autant que celle-ci est flanquée d’un homme protecteur. Et voici comment Martin se laisse finalement emmener dans cette aventure qui mêle service secret français et enfant unique d’homme de pouvoir, atteint d’une maladie mortelle.
Bien que nous suivions cette longue filature en pleine contrée rocailleuse et désertique, il s’agit davantage d’un album psychologique. Le vaudeville se jouant sous les yeux de Martin Milan au travers du mari éconduit et de la femme mystérieuse lui permet de distiller ses sarcasmes sur les rapports entre les hommes et les femmes et l’illusion du couple. Tout cela avec un zeste de misogynie qu’on pardonne facilement tant Christian Godard fait sentir que son personnage ne s’est jamais remis d’une blessure sentimentale passée.
Au niveau des dessins l’album est plutôt inégal. Le regard plonge dans des planches qui nous immergent dans le bush australien, mais certaines autres manquent parfois de décors. Les couleurs ne suivent pas toujours la même gamme notamment au niveau de la coloration de peaux. En conclusion, si « Le cocon du désert » ne compte pas dans mes Martin Milan préférés, il apporte toutefois un éclairage sur la psychologie du personnage et sur certaines raisons de son caractère revêche.