Marsupilami
HS2024. El Diablo
Une BD de Trondheim, Lewis et Alexis Nesme chez Dupuis - 2024
11/2024 (08 novembre 2024) 62 pages 9782808504751 Grand format 505877
Ça craint, sur le galion du capitaine espagnol Santoro. Car ce dernier, dont les réserves sont épuisées, tire un mousse au sort... pour le manger ! Le jeune José, inscrit au menu de l'équipage, va heureusement repérer une terre inconnue et s'y échapper. Il y découvre un étrange animal - jaune à taches noires et avec une longue queue... - que Santoro blesse et avec lequel José manque de mourir. Recueilli par les Indiens Chahutas, le mousse découvre qu'il est lié au Marsupilami, l'« esprit de la forêt ». Tous deux vont donc ressentir les souffrances... Lire la suite
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TL2018
Un excellent opus, petit chef d’œuvre graphique et scénaristiquement très solide.
Certes le Marsupilami n’est qu’un personnage secondaire, mais l’idée d’évoquer l’ancêtre de « notre » Marsupilami au temps des conquistadors, avec le mythe de l’El Dorado et la naissance de la Palombie est juste excellente.
Historiquement, il y a plein de petites références très sympathiques.
Et, surtout, on est dans une histoire pour toute la famille, loin de récits jeunesse parfaitement niais qui pourraient paraître aujourd’hui.
Je rejoins Diddu : c’est un conte assez enchanteur, aux graphismes absolument extraordinaires.
Un poil déçu par cet album. Pas graphiquement, car comme d'habitude le dessin d'Alexis Nesme est du caviar pour les yeux. Mais j'ai trouvé que l'histoire concoctée par Lewis Trondheim manquait un peu de substance. Le Marsupilami n'est finalement qu'un personnage secondaire dans ce récit (le véritable héros étant José) et intervient assez peu. De plus, le récit est parsemé de plusieurs grosses ellipses qui fait qu'on passe plusieurs fois du coq à l'âne, ce qui est un peu déroutant.
Bref, ça reste tout de même très plaisant à lire, mais j'avoue que je m'attendais à mieux.
Ce récit m'a enchanté.
C'est sublime du début à la fin, le graphisme, la mise en couleurs, les effets d'ombre et de lumière, c'est vraiment extra-ordinaire. En plus, les environnements varient, avec la forêt, la mer, des temples, les cimes des montagnes, les paysages enneigés, bref, c'est vraiment très flatteur pour l’œil.
L'histoire est une sorte de conte, je ne l'ai pas trouvée enfantine.
Peut-être faut-il simplement avoir conservé son âme d'enfant, c'est assez différent.
Je me suis parfaitement laissé entrainer par le récit qui est finalement une quête : une quête d'or pour certains, une quête initiatique pour d'autres.
Un gros coup de cœur pour ce El Diablo !