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2. Margot queen of the night |
danibou |
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2. Margot queen of the night |
olivleb |
Comme neuf |
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L'avis des visiteurs
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©Glénat 1995 Charyn/Frezzato
2
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Margot queen of the night
Ouh la la....
Comme le 1er album, Frezzato nous offre une ambiance fantasmagorique de Big Apple. Autant beau que glacé, avec des brouillards à la lumière incandescente virginale et une multitude d'objets détails qui racontent l'humanité mortifère et sa décadence. Les personnages sont sublimes, tous sont des déesses et dieux grecs sans aucun défauts physiques. Et quand ils sont moches, et ben, ils sont moches.
Charyn, lui, était carrément en vacances. Les personnages sont interchangeables et sans aucun enjeux (ou incompréhensibles du côté des gentils comme des méchants). Les démolisseurs (quand même l'atout majeur de la BD) ne sont plus que des silhouettes. A la place, on a une histoire d'amour qui n'a aucun sens, une dualité entre deux gonzesses totalement abscons, et des virages scénaristiques qui fait " What's euh fuck " !!!!! Tellement que l'on n'y comprend rien.
C'est donc un album excellent pour montrer aux futurs scénaristes tout ce qu'il ne faut pas faire dans un scénario.
Même pas un nanard....un bon gros gloubi-boulga de navetitude....
"Margot", c'est un scénario badass avec un très beau graphisme. Quand on regarde la forme, qu'est ce que ça en jette, un dessin travaillé, très réaliste ; des corps jeunes, forts et saillants, un découpage ultra efficace, des gros plans, des plans larges remplis de détails. Mais quand on s'attarde sur le fond, on le touche quelque peu...une coquille vide. Pourquoi ? Car l'ensemble des personnages n'ont aucune once de personnalité, ce sont tous des grosse brutes qui frappent, qui tuent, à l'anatomie avantageuse, mais rien dans le fond qui laisse transparaitre une véritable profondeur, même pour l'héroine Margot qui au départ à la volonté d'être actrice, mais qui fini par se retrouver "démolisseuse" ; ne me demandez pas pourquoi, je n'ai pas vraiment compris le propos. Tout est brièvement expliqué, on ne s'attache pas aux personnages ; narrativement parlant, c'est ultra pauvre et cela contraste complètement avec l'effort artistique du dessin de Frezzato, très poussé, aussi bien au niveau du trait que de la couleur. C'est vraiment dommage pour ce diptyque. Et puis entre nous, un tome 2 qui conclut sur une seule planche, c'est pas vraiment une fin. Du moins, le scénariste laisse cette impression amère qu'il n'en avait pas grand chose à faire. Du coup, j'ai envie d'en connaitre plus sur le dessinateur, moins sur le scénariste...