Mandrill
1. La môme flamberge
Une BD de Frank Giroud et Baruti, Barly chez Glénat (Bulle Noire) - 1998
03/1998 46 pages 2723424901 Format normal 6931
La police découvre lors d’une ronde à Belleville une vagabonde en possession d’un joyau inestimable : une épée allemande datant du XVIème siècle ! Mais le sang qui souille la lame semble beaucoup plus récent... Comme seuls papiers, la clocharde présente la carte de Maître Mandrill, avocat au barreau de Paris. La grande gueule de Mandrill lui vaut déjà bien des inimitiés, aussi c’est avec déplaisir qu’il voit son nom dans les journaux. Pour regagner un peu d’anonymat, il faut que cette affaire se résolve rapidement. Et pour accélérer les recherches,... Lire la suite
Qu'est ce que j'ai pu en lire des histoires comme celle-ci avec des héros plus que stéréotypés ! Mandrill est un jeune avocat qui trompe ouvertement sa femme et qui cloue le bec aux méchants qui n'ont pas fait la Résistance comme lui. Voilà, j'ai résumé...
J'avoue que j'attends beaucoup plus de la bande dessinée avec mon parcours. Bien sûr, on pourra trouver intéressante cette description du Paris de l'après-guerre où on réglait ses comptes.
Il manque une véritable psychologie aux personnages. Les facilités scénaristiques avec ces rebondissements moyennement inspirés finissent par achever l'ensemble. Même le dessin éprouve certaines faiblesses avec une mise en couleur inadaptée.
J'ai pas trop aimé mais cela se laisse lire.
1950, Paris. Une jeune femme est retrouvée sans papier mais avec une épée allemande du XVIe siècle. Elle a sur elle les coordonnées d'un avocat atypique, Adrien Mandrill. Une histoire policière complète signée Frank Giroud. L'intrigue est un peu décousue. Les dessins de Barly Baruti sont classiques.
Un album qui vaut davantage pour son atmosphère que pour l'intrigue elle-même qui n'a pas peur de prendre parfois quelques facilités.
Mais le côté immédiate après-guerre est admirablement rendu, notamment par les dessins de Baruti.
Autant Paris que Le Havre semblent vrais par 1000 petits détails. On regrettera une mise en couleurs qui n'est pas complètement au top.