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Trois jeunes pilotes argentins décollent pour les Malouines à bord de leurs Pucara (« Forteresse » en langage quechua).
Certains sont encore persuadés que les Anglais n'interviendront pas et que les Malouines leur appartiendront désormais. C'est bien mal connaître Margaret Thatcher dont l'étoile a pâli et pour qui des élections arrivent…
Critique :
Comment un dessinateur peut-il se permettre de changer à ce point de style dans une même série ? Alors que j'avais apprécié la qualité de son travail dans le premier opus, ici, je déchante car ne voilà-t-il pas que Walter Javier Taborda devient dessinateur de mangas ! Heureusement qu'il reste le dessin des avions, mais ce changement de style au niveau des personnages est plus que regrettable. Les mangas sont partout ! Stop à l'invasion !
Le scénario de Nestor Barron adopte le point de vue de son pays d'origine, l'Argentine et nous rappelle que grâce à l'endoctrinement dont ce peuple a fait l'objet, ils sont persuadés que les îles Falklands (Malouines) leur appartiennent. Il exalte le patriotisme de ses compatriotes tout en reconnaissant que pour les habitants des îles, les Argentins sont des envahisseurs. Les adversaires britanniques sont à peine esquissés, et finalement, il décrit relativement bien ce qu'est une guerre : boucherie, destructions, perte d'amis, haine, crimes, victimes innocentes, veuves et orphelins…
Dans cet épisode-ci, ce sont les pilotes de Pucara, ces avions conçus par les Argentins dans les années soixante (premier vol en août 1969) qui sont mis à l'honneur. L'auteur exagère la vétusté de ces appareils. Dix ou douze ans, pour un avion militaire, ce n'est pas encore l'âge de la retraite. D'autant qu'ils n'entrèrent en service qu'en 1976 ! Mais sans doute étaient-ils mal entretenus. Cet avion a été conçu pour l'attaque au sol. Les Argentins en avaient cent et 24 étaient stationnés dans les Malouines. Dans la BD, on les voit attaquer deux hélicoptères qui subitement deviennent trois et ils en abattent deux ! Tsss ! Deux Pucará abattirent un hélicoptère léger Westland Scout appartenant aux Royal Marines qui réalisait une mission de reconnaissance. Ce fut la seule victoire argentine air-air confirmée de la guerre. Ceci pour vous dire que cette BD est à prendre avec des pincettes, les auteurs ne pouvant se détacher des légendes créées par leurs militaires pour vanter leur habileté et leur courage. Et du courage, il est vrai, les pilotes argentins en firent largement preuve !
1er avril 1982.
Trois jeunes pilotes argentins décollent pour les Malouines à bord de leurs Pucara (« Forteresse » en langage quechua).
Certains sont encore persuadés que les Anglais n'interviendront pas et que les Malouines leur appartiendront désormais. C'est bien mal connaître Margaret Thatcher dont l'étoile a pâli et pour qui des élections arrivent…
Critique :
Comment un dessinateur peut-il se permettre de changer à ce point de style dans une même série ? Alors que j'avais apprécié la qualité de son travail dans le premier opus, ici, je déchante car ne voilà-t-il pas que Walter Javier Taborda devient dessinateur de mangas ! Heureusement qu'il reste le dessin des avions, mais ce changement de style au niveau des personnages est plus que regrettable. Les mangas sont partout ! Stop à l'invasion !
Le scénario de Nestor Barron adopte le point de vue de son pays d'origine, l'Argentine et nous rappelle que grâce à l'endoctrinement dont ce peuple a fait l'objet, ils sont persuadés que les îles Falklands (Malouines) leur appartiennent. Il exalte le patriotisme de ses compatriotes tout en reconnaissant que pour les habitants des îles, les Argentins sont des envahisseurs. Les adversaires britanniques sont à peine esquissés, et finalement, il décrit relativement bien ce qu'est une guerre : boucherie, destructions, perte d'amis, haine, crimes, victimes innocentes, veuves et orphelins…
Dans cet épisode-ci, ce sont les pilotes de Pucara, ces avions conçus par les Argentins dans les années soixante (premier vol en août 1969) qui sont mis à l'honneur. L'auteur exagère la vétusté de ces appareils. Dix ou douze ans, pour un avion militaire, ce n'est pas encore l'âge de la retraite. D'autant qu'ils n'entrèrent en service qu'en 1976 ! Mais sans doute étaient-ils mal entretenus. Cet avion a été conçu pour l'attaque au sol. Les Argentins en avaient cent et 24 étaient stationnés dans les Malouines. Dans la BD, on les voit attaquer deux hélicoptères qui subitement deviennent trois et ils en abattent deux ! Tsss ! Deux Pucará abattirent un hélicoptère léger Westland Scout appartenant aux Royal Marines qui réalisait une mission de reconnaissance. Ce fut la seule victoire argentine air-air confirmée de la guerre. Ceci pour vous dire que cette BD est à prendre avec des pincettes, les auteurs ne pouvant se détacher des légendes créées par leurs militaires pour vanter leur habileté et leur courage. Et du courage, il est vrai, les pilotes argentins en firent largement preuve !