La malédiction de Rowans
Une BD de
Mike Carey
et
Perkins, Mike
chez Delcourt
(Contrebande)
- 2017
Carey, Mike
(Scénario)
Perkins, Mike
(Dessin)
Troy, Andy
(Couleurs)
Moscow☆Eye
(Lettrage)
De Freitas, Andre
(Couverture)
Meylaender, Nick
(Traduction)
05/2017 (31 mai 2017) 88 pages 9782756082967 Format comics 305260
Lorsqu’on propose à Katie, une jeune Américaine, un échange de maison avec une jeune Anglaise, elle saute sur cette occasion unique de pouvoir passer l’été au domaine de Rowans, une vieille demeure accueillante. Mais elle comprend très vite que quelque chose cloche et décide d’enquêter sur ce lieu. Elle va rapidement se rendre compte que parfois, il est préférable de ne pas réveiller le passé…
Je ne suis pas parvenu à entrer dans cette histoire horrifique à cause d'une entrée en matière plutôt assommante. Il faut dire qu'on est tout de suite noyé par une narration pesante, des effets SMS, blog et autres. Certes, la mise en bulle est plutôt assez originale mais il y a une multiplication de ces effets. Il est vrai que par la suite, on laissera plutôt la place à l'action mais il est déjà trop tard pour bien faire.
Graphiquement, c'est plutôt réussi mais avec une étrange impression de flouté dans les couleurs. La netteté ne sera pas l'apanage de ce titre. On souhaite attirer le lecteur vers une atmosphère lugubre et fantôme. Le trait est plutôt sombre.
Objectivement, c'est sans doute une réussite sur une trame assez classique. Personnellement, cela ne l'a pas fait.
Un exelent récit très bien mené, qui mélange horreur et enquête policière avec brio. Tous est cohérent, structuré et bien ficelé juqu'au dénouement final dont on ne s'attend pas.
Les dessins à la fois brouillons en plan large et très détaillés en plan serré sont maitrisés; notemment les visages et les expressions.
Seul point négatif, la traduction des textes qui est très médiocre surtout dans les 10 premières pages, à tel point que j'ai eu énormément de mal à accrocher à l'histoire au début. Heuresement, tout s'arrange au fur et à mesure de la lecture jusqu'à nous immerger totalement dans le récit.