Les maîtres de White Plain
2. Rédemptions
Une BD de
Édouard Chevais-Deighton
et
Antoine Giner-Belmonte
chez Bamboo Édition
(Grand Angle)
- 2018
Chevais-Deighton, Édouard
(Scénario)
Giner-Belmonte, Antoine
(Scénario)
Giner-Belmonte, Antoine
(Dessin)
Bouët, Sébastien
(Couleurs)
08/2018 (22 aout 2018) 54 pages 9782818946862 Grand format 341828
La jalousie est un lien indéfectible. Moïse est passé au Nord où, malgré l'abolition de l'esclavage, il va vite être confronté à la ségrégation. La rencontre avec Abraham va l'inciter à prendre son destin en main. De son côté, Charles fait face à la terrible boucherie de la guerre de Sécession. Quant à ceux restés à White Plain, ils tentent de sauver ce qui peut l'être dans un Sud en déliquescence. Tous ignorent encore que le destin va les réunir. Ce qui va leur être révélé bouleversera les certitudes de tous ceux qui prétendent au titre du Maître... Lire la suite
New York. Février 1862.
Moïse, qui a perdu un bras, cherche en vain du travail. C’est dans ces circonstances que surgit un bien étrange pasteur noir qui cite des passages de l’Ancien Testament à tout bout de champ. L’homme est bien décidé à constituer une troupe de « soldats » noirs dont il s’affuble du titre et de l’uniforme de général…
Pendant ce temps, Charles Berthier se bat courageusement avec ses zouaves contre les troupes nordistes. En face de lui, celui qui est devenu un ennemi farouche depuis West Point, Custer, lorsque ce « gentleman » avait tenté de violer la sœur de Charles. La situation est nettement en faveur de Custer…
La plantation est gérée par Joséphine, la sœur de Charles, qui s’appuie sur Pete qui a échappé à l’enrôlement justement pour jouer le rôle de contre-maître à White Plain. Mais Pete attend beaucoup plus de Joséphine…
Critique :
Dans cet album-ci, l’auteur apporte des réponses aux questions posées dans le premier tome, donnant de la consistance à l’histoire même si elle reste plutôt invraisemblable. Si l’on fait fi de cet aspect, le récit se déroule comme un film avec ses innombrables soubresauts. La qualité du dessin d’Antoine Giner-Belmonte s’est sensiblement améliorée.
Un scénario passionnant vient conclure ce diptyque où les coups de théâtre s’enchaînent. Quelle est dure la réalité quand on se croit supérieur et que l’on se retrouve au niveau de ceux que l’on a méprisé. Grande leçon d’humilité sur fond de guerre de sécession avec de très bons dessins de Giner-Belmonte.