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Les histoires de Christin sont toujours uniques et, oui, j'aime (plutôt) Christin avec Goetzinger, Bilal durant cette période des années 70 et dans cette collection "portrait souvenir" de chez Dargaud. Mais je ne connaissais pas ce couple avec le regretté Vern. Il y a eu 4 albums ensemble (autant qu'avec Bilal -4 aussi-) et, bon dieu, que c'est bon !
Il n'y a bien sûr rien d'extraordinaire dans la narration de Christin. C'est l'histoire d'un temps qui passe avec lassitude, morosité et destinées saupoudrés de fatalisme. Il y a un parterre de portrait de personnages inconnues et que l'on a connaitre par le biais de la fatalité. Il y a peut être un immortel bonimenteur d'histoire et de dessins qui magnifie le tout par une cuillérée de magie. Chez Christin, rien n'est gourmandise mais tout est multiple dans le goût raffiné. Et il y a un final très "Métal hurlant" avec un final qui laisse peu d'espoir en l'humanité.
Et puis il y a ce dessin qui a des points communs avec le trait de Bilal de l'époque (rigidité, manque de souplesse et de mouvement, grisaille et rigueur) et que j'aime tant car elle est en parfaite adéquation avec le propos de Christin. Et bien, voyez vous, je préfère le trait de Vern qui me porte plus encore dans la mélancolie, le spleen dans le propos de Christin.
Voila une bien belle histoire. Parfois, déambuler dans une brocante a du bon, du très bon..
"Mais ma mémoire est-elle fidèle? Tout s'efface si vite sous l'usure des saisons qui défilent sans fin..."
Un homme, paraîtrait-il immortel, observe une vieille maison se faire démolir... Maison qui renferme des siècles d'histoires, de vies, de gens... Ainsi notre homme se remémora-t-il divers personnages rencontrés au domaine De Lagorce, en reculant dans le temps, petit à petit, vers un passé toujours plus lointain.
Au début (ou est-ce à la fin?), en regardant divers portraits qui ornent les murs du domaine, l'homme déplore l'oubli. Qui se souvient de ce visage? Qui pourrait dire comment elle a vécu? La plupart d'entre eux "ne figuraient plus dans aucun mémoire, dans aucun manuel, dans aucune encyclopédie..."
Une histoire pour les mélancoliques et les nostalgiques. Pour les amoureux de généalogies et d'histoire. Pour ceux qui s'intéressent à ceux qui ont disparu et que le monde a oubliés. Même si ce ne sont ici que des personnages fictifs. C'est ce que cette BD nous livre. Une histoire à reculons. Des anecdotes qui traversent le temps.
Cette BD m'a vraiment surpris. Ne vous attendez pas à des rebondissements extravagants, mais laissez-vous bercer par sa mélodie lyrique. J'aurais même aimé en savoir plus, en connaître davantage sur la longue histoire des Lagorce. Hélas, l'histoire est contenue dans un seul album.
Les histoires de Christin sont toujours uniques et, oui, j'aime (plutôt) Christin avec Goetzinger, Bilal durant cette période des années 70 et dans cette collection "portrait souvenir" de chez Dargaud. Mais je ne connaissais pas ce couple avec le regretté Vern. Il y a eu 4 albums ensemble (autant qu'avec Bilal -4 aussi-) et, bon dieu, que c'est bon !
Il n'y a bien sûr rien d'extraordinaire dans la narration de Christin. C'est l'histoire d'un temps qui passe avec lassitude, morosité et destinées saupoudrés de fatalisme. Il y a un parterre de portrait de personnages inconnues et que l'on a connaitre par le biais de la fatalité. Il y a peut être un immortel bonimenteur d'histoire et de dessins qui magnifie le tout par une cuillérée de magie. Chez Christin, rien n'est gourmandise mais tout est multiple dans le goût raffiné. Et il y a un final très "Métal hurlant" avec un final qui laisse peu d'espoir en l'humanité.
Et puis il y a ce dessin qui a des points communs avec le trait de Bilal de l'époque (rigidité, manque de souplesse et de mouvement, grisaille et rigueur) et que j'aime tant car elle est en parfaite adéquation avec le propos de Christin. Et bien, voyez vous, je préfère le trait de Vern qui me porte plus encore dans la mélancolie, le spleen dans le propos de Christin.
Voila une bien belle histoire. Parfois, déambuler dans une brocante a du bon, du très bon..
"Mais ma mémoire est-elle fidèle? Tout s'efface si vite sous l'usure des saisons qui défilent sans fin..."
Un homme, paraîtrait-il immortel, observe une vieille maison se faire démolir... Maison qui renferme des siècles d'histoires, de vies, de gens... Ainsi notre homme se remémora-t-il divers personnages rencontrés au domaine De Lagorce, en reculant dans le temps, petit à petit, vers un passé toujours plus lointain.
Au début (ou est-ce à la fin?), en regardant divers portraits qui ornent les murs du domaine, l'homme déplore l'oubli. Qui se souvient de ce visage? Qui pourrait dire comment elle a vécu? La plupart d'entre eux "ne figuraient plus dans aucun mémoire, dans aucun manuel, dans aucune encyclopédie..."
Une histoire pour les mélancoliques et les nostalgiques. Pour les amoureux de généalogies et d'histoire. Pour ceux qui s'intéressent à ceux qui ont disparu et que le monde a oubliés. Même si ce ne sont ici que des personnages fictifs. C'est ce que cette BD nous livre. Une histoire à reculons. Des anecdotes qui traversent le temps.
Cette BD m'a vraiment surpris. Ne vous attendez pas à des rebondissements extravagants, mais laissez-vous bercer par sa mélodie lyrique. J'aurais même aimé en savoir plus, en connaître davantage sur la longue histoire des Lagorce. Hélas, l'histoire est contenue dans un seul album.
Mais voilà, le temps file...