Mages
6. Yoni
Une BD de
David Courtois
et
Giovanni Lorusso
chez Soleil Productions
- 2021
Courtois, David
(Scénario)
Jarry, Nicolas
(Scénario)
Lorusso, Giovanni
(Dessin)
Jacquemoire, Élodie
(Couleurs)
Sierra, Alex
(Storyboard)
Cordurié, Sandrine
(Lettrage)
Sierra, Alex
(Couverture)
Nanjan, J.
(Couverture)
10/2021 (03 novembre 2021) 66 pages 9782302094437 Grand format 433675
Lors de la guerre des goules, les mages runistes de Dumn sont passés maîtres dans la fabrication de Golem. Avec la paix, ces colosses ravageurs s'affrontent désormais dans les arènes faisant la fortune de leur maître. Yoni, 11 ans rêve d'être l'un d'entre eux, mais lors d'une funeste nuit, il devient orphelin. Yoni n'a plus qu'une obsession : réaliser le Golem parfait qui vengera les siens !
Ce 6ème tome nous présente Yoni, un jeune apprenti mage runiste passionné par la fabrication de Golem. Un drame fera basculer sa vie et l’amènera à se dépasser pour créer le Golem qui lui permettra d’accomplir sa vengeance.
Les dessins sont particulièrement soignés et offrent parfois des planches magnifiques. Le design des golems est très réussi. L’histoire sait se montrer touchante quand il le faut, notamment en ce qui concerne les relations entre les personnages.
La résolution de l’histoire est peut-être un peu trop rapide à mon goût même si j’ai passé un bon moment en lisant ce numéro.
Yoni rêve de construire un golem de combat. Les golems ont sauvé l’empire Dunn lors de la guerre des goules, mais une fois la paix revenue, leur rôle se limite à des affrontements dans les arènes pour le plus grand profit du propriétaire vainqueur.
La maman de Yoni est gravement malade. Il ne comprend pas pourquoi son père, réputé être un des plus grands runistes, continue à fabriquer des golems fermiers qui ne rapportent rien. Avec l’aide de son grand-père, qui n’est pas son grand-père, mais bien le mage qui a formé son père, Yoni s’est lancé dans la conception d’un petit golem de combat. Son rêve est de concevoir celui qui sera invincible dans l’arène afin de pouvoir acheter les plantes qui guériraient sa maman et qui coûtent une fortune. Un soir, alors qu’il se trouve chez « son grand-père », il voit le ciel s’illuminer d’une lueur orangée : le village où habite sa famille est la proie des flammes. Quand il arrive sur place, tout est détruit et les habitants tués par des golems de combat…
Critique :
Certaines critiques négatives ont considérablement retardé ma lecture de cette bande dessinée. Les ayant quelque peu oubliées, je me suis dit qu’il serait peut-être temps de lire ce 6e album de la série des mages alors que le 7e est déjà paru.
Verdict ?
Il tranche avec les autres tomes de la série. On aurait pu s’attendre à une suite du deuxième… Pas du tout ! Nous nous retrouvons avec de nouveaux personnages dans un nouveau lieu. Une histoire de vengeance voulue par un enfant suite à l’assassinat de ses parents et des habitants de son village sur ordre du crapuleux seigneur de la région.
Le style de dessin des personnages est semi-réaliste et paraîtra sûrement caricatural à outrance pour ceux qui ont des goûts très classiques. J’ai beaucoup aimé les dessins de Giovanni Lorusso et la merveilleuse mise en couleurs d’Elodie Jacquemoire.
Un album qui ne fera pas l’unanimité mais que j’ai beaucoup apprécié.
6ème tome de la plus jeune des séries des terres d’Arran. Cette dernière peine à trouver son style et ce dernier tome n’y change rien : une nouvelle fois, cette série prometteuse sur les sorciers et autres mages se fourvoie. En effet, elle s’attarde à nouveau (5ème tome ?) sur un personnage adolescent en cours d’apprentissage de ses pouvoirs. Or l’attraction de Mages avait trois sources. D’abord la série semblait décrire les acteurs majeurs d’un complot humano-centrique à l’échelle du continent : ce crossover alléchant est en train de disparaître inexplicablement de toutes les séries… Ensuite, Mages annonçait décrire la psyché d’un être complexe et les spécificités d’un ordre magique, éléments qui ont disparu depuis le tome 4. Enfin, la série pouvait, à l’instar d’Orcs & Gobelins, incarner une héroïc fantasy plus sombre et adulte.
Concernant ce titre, l’histoire rappelle furieusement les combats de robot décrits dans « Real steel » ; appartenant à une génération bercée par les anime originels, j’adhère pleinement au concept, malgré le peu de liens entre cette magie de golems et celle du tome 2. En effet, la figure du golem fonctionne bien, visuellement et même émotionnellement : les dessins sont dynamiques et spectaculaires.
Les personnages sont attachants, mais on aurait préféré voir grandir Eragan, le mage runique du tome 2. Le titre se termine sur un Canes ex machina émouvant mais un peu trop pratique…Il devient urgent de recentrer cette série, le prochain tome des nécromanciens sera sans doute très bon, mais comme le signalent certains critiques un sentiment diffus d’industrialisation des concepts monte parmi les lecteurs/collectionneurs. La note est sévère, à la hauteur des attentes.
Un album consacré aux golems, ce qui rajoute encore de la profondeur à ces magnifiques aventures se déroulant sur les Terres d'Arran.
Cependant, j'ai trouvé le scénario faiblard, on lit l'histoire avec plaisir mais à la fin on se dit "ouais bof"
Et je n'ai pas été emballé par les dessins : ils sont bons mais ne collent pas à ce que je souhaite pour cette série...
je trouve la série mages en dessous des autres .... et ce 6eme tome m'a hélas conforte dans ce ressenti .
pas un mauvais album mais en tourne les pages sans surprise .