Magasin général
7. Charleston
Une BD de
Régis Loisel
et
Tripp, Jean-Louis
chez Casterman
- 2011
Loisel, Régis
(Scénario)
Tripp, Jean-Louis
(Scénario)
Tripp, Jean-Louis
(Dessin)
Loisel, Régis
(Dessin)
Lapierre, François
(Couleurs)
Beaulieu, Jimmy
(Traduction)
11/2011 (09 novembre 2011) 78 pages 9782203032194 Grand format 138758
Loisel et Tripp ont concocté ensemble, avec une gourmandise très communicative, une chronique énergétique et très humaine, peuplée de personnages intenses et savoureux. Leur attachement partagé pour le Québec - ils y résident l'un et l'autre - a servi de moteur à cette histoire truculente, qui ne ressemble à rien de ce que l'un ou l'autre a publié auparavant. Fondée sur la complémentarité de leurs savoir-faire, leur collaboration porte autant sur le texte que sur le dessin et se nourrit du meilleur de leurs talents respectifs.
Comme le tome précédent, je trouve ce volume un peu en dessous des autres, surtout au niveau du scénario. Les dessins sont cependant toujours aussi beau.
La joie est vraiment le mot qui rythme ce tome. Philomène va coudre des robes pour nombre de femmes du village leur apportant une once de bonheur. Marie, elle, donne de l’affection, de l’amour, de l’allégresse aux deux frères Ernest et Mathurin.
Un bien bel album où les hommes avant d’aller courir les bois en cette fin d’automne tentent de trouver un nouveau maire au village. Réalité ou prétexte pour ce lancer dans des fêtes autour d’une nouvelle danse, le charleston. Pendant quelque jours les hommes n’ont plus la tête au travail et de nombreuses femmes s’essayent à cette nouvelle danse.
J’aime beaucoup la dernière case de la page 64 avec le canard, le chat, le chien et l’ourson qui côte à côte sont une image du bien vivre ensemble et de sérénité. Il faut aussi signaler l’excellent passage où l’ourson va « licher » la vieille bigote madame Gladu. un bel album au comique débridé.
Loisel et Tripp s’éclatent dans cette série en nous narrant un monde aujourd’hui disparu où il suffisait de peu pour s’approprier une tranche de bonheur malgré la dureté de la vie.
Septième tome qui ne déçoit pas !! L'hiver approche ( Et oui, je cite Eddard Stark ) et bientôt les hommes doivent partir couper le bois tout au long de cette saison. Mais avant, ils doivent élire un nouveau maire. Qui s'occupera de cette tâche ?
Du côté de Marie, elle profite du parfum de l'émancipation et de la liberté avec les frères Latulippe ( Ah Marie... Si toutes les femmes pouvaient être comme toi :)
Excellent album avec une surprise inattendue à la dernière page ! Ça va jaser au village !!
Marie ramène de Montréal le goût de s'amuser et tout le village en profite, nous aussi. Car la bonne humeur qu'elle amène au village se communique au lecteur.
Mon avis était plutôt mitigé aprés le tome 6, un peu plat à mon goût. Dans cette épisode, on retrouve un peu plus d'énergie, comme dans le tome 1. La vie est mouvementée à Notre-Dame-des-Lacs, rythmée par le Charleston et un tournant important risque de marquer encore plus ses hatitants...
On attend la suite....
Donc je conseille trés vivement cette série (je ne parle pas des dessins tellement ils sont toujours parfaits).
Avec ce 7ème opus, je reste une nouvelle fois sous le charme. Les dessins toujours aussi magnifiques nous plongent encore dans l'univers d'un conte pour enfant qui dans le scénario n'aborde que des sujets d'adultes. Cette savante cohabitation, en écho à l'enfant qui réside au fond de chaque lecteur, n'existe que grâce au talent des ses auteurs au sommet de leur plaisir à raconter des histoires.
Les personnages attachants de cette campagne québécoise des années 20 y sont décrits avec tant de simplicité et de justesse qu'on frise le docu-fiction à chaque album. Encore une fois, peu de choses s'y passe et pourtant tout l'essentiel de ce qui fait la nature humaine y est. Le rythme semble lent comme la douceur d'un automne dans cette région isolée et pourtant les évènements s'enchainent continuellement.
La mise en atmosphère qui fait la force de cette série, certains trouveront qu'on en fait le tour en 2 albums et que les suivants n'en sont que la répétition. Pourtant, il y a derrière ça une histoire humaine simple et vraie, proche des sagas populaires qui font le succès des écrans depuis longtemps. Alors, il y en a comme moi qui attendent le prochain album pour se replonger dans cet univers et espérant à chaque fois de ne pas être déçu. Et bien, c'est encore le cas tant le niveau de maîtrise en élevé. Une excellente BD.
A la lecture des premières pages, il me manquait le souvenir des derniers évènements du village ... J'ai donc mis de côté ce volume le temps de relire ce très agréable tome 6. Il y a eus beaucoup d'informations dans ce tome qui aurait pus être le dernier de la série. Mais pas de rebondissement entre le tome 6 et 7, juste un trait d'union. La vie de la Paroisse nous est contés et dessinés merveilleusement pas Loisel & Tripp, encore un peu !! Que dis-je, beaucoup ... mieux, c'est passionnément ... allez, soyons fou,, à la folie ! (voir pas du tout ? ...)
Le temps avance doucement, mais les personnages évoluent fort bien ! Marie, riche de ses expériences amoureuses à Montréal va prendre les devants avec Ernest, une liberté.
Ernest Latulippe s'est parfaitement occupé de son frère Mathurin.
Ils sont maintenant tous les deux à vivre chez Marie tout naturellement ...
Un air paisible et enchanteur souffle enfin dans la maison et sur le village.
Le petit ours Roger-Roger dont Gaëtan s’occupe s’est bien acclimaté à la vie du village aux côtés du chien, du canard et du chat.
Serge et le curé partent aux champignons. Jacinthe se passionne à prendre des photos. Les femmes se font belles et les hommes jouent du Charleston tout en buvant la goutte, la bonne prune qui rend heureux !!!
Bref, tout le monde va bien et tout le monde en profite, même le Curé et nous également !
Un air de Charleston qui résonne sans cesse et c'est tout un village qui se met à danser au son du gramophone.
Les auteurs se sont appliqués à nous faire découvrir en image cette musique d'époque, le Charleston. C'est particulier. Je suis mitigé sur cette lecture. Bien-sur, il y a le plaisir de retrouver les personnages et d'entrer un peu plus dans leur personnalité, leur intimité. A ce sujet, le nouveau caractère de Marie pose des questions, interpelle ... et sur ses relations amoureuses, difficile de savoir où elle veux en venir !
J'ose la formule facile, sur cet album, j'ai quand même eu l'impression de tourner en rond ...
Ce Charleston est une danse risquée mais avec un désir bien précis pour les auteurs, les acteurs , les lecteurs ? ! ...
J'ai pris plaisir au bon parlé du dialecte québécois, qui est un des charmes de cette série bien évidemment.
Graphiquement, c'est toujours autant magnifique. De la profondeur et du mouvement, ça envoye !! ...
Et la bonne nouvelle (ou pas), alors que l'on ne s'y attendais plus, il y a la révélation de la dernière page ... à tantôt !!!