Magasin général
6. Ernest Latulippe
Une BD de
Régis Loisel
et
Tripp, Jean-Louis
chez Casterman
- 2010
Loisel, Régis
(Scénario)
Tripp, Jean-Louis
(Scénario)
Tripp, Jean-Louis
(Dessin)
Loisel, Régis
(Dessin)
Lapierre, François
(Couleurs)
Beaulieu, Jimmy
(Traduction)
10/2010 (10 novembre 2010) 68 pages 9782203026162 Grand format 117401
En l’absence de Marie, dont personne ne sait si et quand elle reviendra de Montréal, Serge a pris la décision de s’occuper désormais de son commerce. C’est qu’il faut bien approvisionner Notre- Dame-des-Lacs, qui manque de tout depuis que son Magasin Général est tombé en déshérence. Malheureusement, ce n’est pas si simple. Les fournisseurs de Saint-Simon, qui n’accordaient leur confiance qu’à Marie, refusent de faire crédit à Serge. La tension monte au village, scindé en deux camps : ceux qui regrettent Marie (surtout les hommes) et ceux qui sont... Lire la suite
C'est un bon album, mais que j'ai trouvé plus creux que les précédents. Cela fait déjà 6 volumes que nous suivons les aventures de ce village, ce qui explique peut-être pourquoi ce tome là parait plus "lassant". A voir si la suite apporte un peu de renouveau...
Cette série est vraiment reposante malgré la dureté de la vie qui y est exposée. Le village se désespère de revoir Marie et surtout que le Magasin Général ouvre à nouveau ses portes. Mais Marie aime sa nouvelle vie à Montréal.
Malgré les déchirures encore en elle, celle-ci décide d’abandonner la ville et tous ses attraits pour revenir vers ces personnes qui, au fond, comptent beaucoup pour elle.
Dès son retour, elle est mise dans le bain en acceptant de soigner Mathurin, qui a été blessé par un ours, chez elle et ne peut empêcher à nouveau certains commérages. Mais son séjour à Montréal lui a fait gagner en assurance et elle se jure bien de ne plus se laisser marcher sur les pieds.
L’histoire n’est pas débridée, l’action se contente de la vie et des accidents de tous les jours. Histoire sans prétention, dure mais douce aussi, menée par un duo d’auteurs qui offre du plaisir et semble en prendre tout à la fois.
Je suis en accord avec l'avis général des lecteurs sur ce sixième tome, on ressent une légère baisse du rythme mais n'en demeure pas moins un bel album à lire. Marie est enfin de retour au village, au grand bonheur du village qui admet qu'il ne peut pas se passer des services de Marie et de son magasin. Question qui se pose, est-ce que l'histoire d'Ernest Latulippe va avoir une incidence sur l'histoire ? On verra bien
Ce tome 6 m'a moi aussi déçu, j'attendais plus peut être.
Ce qui n'enlève rien à la qualité générale de la série. Fera mieux la prochaine fois
Suite de la chronique du notre village, on n'est plus autant surpris par les caractères et l'ambiance mais on les retrouve avec plaisir.
Les dessins sont toujours aussi originaux et particuliers.
Cela reste donc bon mais il ne faudra pas tarder à se renouveler pour ne pas lasser.
Sixième tome de cette trilogie (et oui Loisel et Tripp ont inventé la trilogie en 8 volumes)qui n'en finit pas de me ravir.
C'est vrai, il ne se passe pas grand chose dans ce village Quebecquois (contrairement à un certain village Gaulois, plus vivant). Pourtant Marie va semer la zizanie dans la quiétude de ces habitants plutôt austères.
Loisel et Tripp , par un sacré tour de force,arrivent à me captiver par un scénario où, il faut l'avouer, le calme domine(le plus grand évènement réside dans l'attaque d'un ours).
Une description parfaite d'un monde en (presque)autarcie (sinon le magasin général n'existerait pas), une description reposante qui de volume en volume exploite les qualités et défauts des habitants.
Le dessin de Loisel et Tripp est toujours aussi réussi, et je regrette donc encore plus l'arrêt brutal de "l'arrière boutique du magasin général", qui reprenait les crayonnés de l'album.
Je me doute que certains vont trouver que les auteurs tirent un peu sur la corde du succès mais cet album vient relancer la série avec une Marie transformée par son séjour à Montréal.
Déçu est le mot qui me vient à l'issue de ce tome 6 de Magasin Général. Non pas déçu par les dessins qui sont toujours magnifiques et qui créé une atmosphére trés plaisant de ce petit village québécois et de son environnement. Non, déçu par le contenu, ce tome sonne creux par rapport aux autres. On est dans un tournant peut être de la série, Marie a la nostalgie du pays, elle s'en retourne mais bon,... rien de plus....
Toujours grand fan de la série mais un peu décu de ce tome.
Je trouve que l'époque et le lieu sont magnifiquement bien choisis: la campagne québécoise des années 20 est totalement fascinante, les personnages existent et on vit avec eux, enfin les expressions québécoises sont savoureuses à souhait. Dommage qu'il faille sacrifier aux poncifs actuels sur la tolérance et le bonheur individuel. Mais l'intérêt de cette série n'est heureusement pas là . . .
Cette série prend de la profondeur avec le temps. Les auteurs maîtrisent tellement bien leur sujet, que l'on a le sentiment de regarder par une fenêtre les personnages vivre leur vie librement. La truculence des rapports est impressionnante et les mouvements des différents protagonistes réglés comme dans une pièce de théâtre ou un film. Les plans s'enchainent de façon naturelle et le retour de Marie, transformée par son séjour à MONTREAL, conjuguée à l'arrivée de Ernest LATULIPPE, venant chercher du secours, ajoutent une intensité narrative supplémentaire. Les planches superbement réalisées complètent la sensation de plaisir que l'on ressent à la lecture de ce tome 6 !!!