Machines de guerre
1. Cette machine tue les fascistes
Une BD de
Jean-Pierre Pécau
et
Senad Mavric
chez Delcourt
(Histoire & Histoires)
- 2016
Pécau, Jean-Pierre
(Scénario)
Mavric, Senad
(Dessin)
Damien
(Dessin)
Smulkowski, Scarlett
(Couleurs)
03/2016 (02 mars 2016) 78 pages 9782756063065 Grand format 273723
Ce tank JS-1 avait été baptisé : « Cette machine tue les fascistes ». De l'enfer de la bataille de Seelow jusqu'au débarquement de la baie des Cochons à Cuba en passant par les combats de rue à Berlin et à Prague, des guerres civiles africaines aux montagnes de Tora Bora en Afghanistan, cette machine va traverser 50 ans de combats, broyer ses équipages et hanter son concepteur.
Très décevant, comme d'habitude avec Pécau. Quel piètre scénariste, vraiment. Tout ce que l'ai lu de lui est raté.
Usine Octobre Rouge (Tankograd). Février 1945.
Un bébé survitaminé vient de sortir des chaînes de montage de l’usine Octobre Rouge : le Joseph Staline 2. Un monstre ! Il est doté d’un canon de 122mm ! Un calibre qu’aucun char n’a encore jamais adopté. De surcroît, il dispose d’un blindage des plus conséquents comme nul char russe n’en a jamais bénéficié. Son papa n’est autre que l’ingénieur Sergueï Souvarov. Souvarov envoyé au goulag par Staline. Puis, sur ordre du Petit Père des Peuples, il en a été extrait pour construire des chars. Où ? A Stalingrad ! Pendant les terribles combats, les chars T-34 sortaient de l’usine de tracteurs « Barricade » pour être immédiatement envoyés au combat. Souvarov porte un soin tout particulier à son 500e char. Il fait peindre une dédicace sur la tourelle de ce colosse : « Cette machine tue les fascistes ». En unité, ce tank recevra le n° 101. Il va être engagé dans la terrible bataille de Berlin où les pertes des Soviétiques seront terribles.
Par quel miracle ce char va-t-il se retrouver en 2001 en Afghanistan ?
Critique :
Le scénariste Pécau nous invite à suivre les aventures extraordinaires d’un char Joseph Staline 2 qui parti de Russie ira combattre en Allemagne, sera présent en 1956 pour écraser les velléités de liberté des Hongrois, sera ensuite livré aux Cubains, retraversera l’océan Atlantique pour appuyer les forces du MPLA en Angola… Et terminera sa carrière dans les montagnes afghanes de Tora Bora devant l’un des repères d’un certain Oussama Ben Laden…
Les dessins sont de bonne facture. Un cahier de 7 pages achève l’ouvrage avec des données techniques, des tenues de tankistes, le JS3, son successeur, et le char Tigre allemand.
C’est un scénario intéressant, mais je n’ai pas été touché par la grâce en le lisant.
Mais oui, ce tome 1 mérite ****
Le tome 2 plutôt ****
Quant au tome 3, je dirais ****
Que les grincheu(ses)x aillent se rhabiller : cette série est d’enfer !
PS : vivement le tome 4 qui s’annonce !!!
Cette machine ne tue pas que des fascistes mais également des êtres humains innocents. Ce fut le cas lors de la répression du printemps de Prague en 1956 ou encore des opposants au régime castriste lors de l’attaque de la baie des cochons en 1961. Il est vrai que tous les totalitarismes sont condamnables qu’ils soient d’ailleurs d’extrême gauche ou d’extrême droite.
On va suivre ce char ainsi que son créateur un peu illuminé sur différentes époques en se rendant compte du tumulte des époques. Le plus gros de l’œuvre se situera au printemps 1945 lors de la contre-attaque des bolcheviks sur l’Allemagne nazie. Il y a un déséquilibre manifeste avec les autres chapitres.
On ne s’attachera guère aux personnages mais on suivra surtout l’évolution de cette machine de guerre qui ne m’a pas particulièrement fasciné. Il y a certes un récit emprunt de l'Histoire mais également un aspect documentaire. Je retiendrais une ironie à savoir que l'ingénieur qui a mis cette arme au service de Staline avec une grande dévotion est un rescapé des goulags. Je n'aurais sans doute pas réagi de la même manière en de pareilles circonstances. Bref, les amateurs de chars seront comblés.
Le thème de suivre le parcours d'une arme est intéressant surtout lorsqu'il s'agit du monstrueux char soviétique Joseph Staline.
Cependant j'ai trouvé les dialogues très caricaturaux et l'histoire simpliste.
Donc note de 2,5 étoiles pour moi.
très bon album, avec de bons dessins sur le premier plan, car je trouve que les décore laisse a désiré pour certaines casses.
sinon une histoire bien scénarisée est étonnante . Clou du spectacle un cahier technique très intéressant pour les connaisseurs .
Après avoir lu le tome suivant " Krieg Machine " sur le Tigre, je me suis empressé d'acheter le tome 1.
Autant le tome 2 se focalise sur l'équipage, le "héro" de celui ci est un joli bébé de 46 Tonnes, modèle IS-2 sur lequel est inscrit le tire de l'album.
De source même de l'auteur ce livre est un hommage au film Winchester 73 qui raconte le passage d'homme en homme de ce fusil.
Le char passera donc d'équipage en équipage, époque en époque, et de pays en pays , pour finir en 2001 en pays afghan.
Le concepteur/ ingénieur du char Sergeï Souvarov, suivra jusqu'au bout son IS et l'on comprendra pourquoi il l'a nommé ainsi.
une superbe histoire et un très bon moment passé.
Merci à l'auteur et aux dessinateurs pour ce livre de toute beauté.
Attiré par le titre et la couverture, j’ai téellement apprécié de suivre l’existence aventureuse d’un char d’assaut depuis son URSS natale, jusqu’à l’Afghanistan, en passant par la Hongrie, Cuba, l’Angola. Bien sûr il ne s’agit pas d’un char ordinaire mais d’un IS2, le tueur de Panzers, accompagné de son créateur, et de ses équipages successifs De belles histoires dans un album généreux de 80 pages auxquelles s’ajoutent un cahier technique de 7 pages.
à lire absolument, oui, la formule colle bien à cette bd , juste une fin un peu trop rapide qui laisse sur sa fin...
j'ai beaucoup aimé cette histoire avec pour personnage principal un char emblématique de l'ex URSS.
le scénario tient bien la route comme les dessins très plaisants à mon gout.
la couverture est bien accrocheuse.
un très bon album