Ma fille, Mon enfant
Une BD de David Ratte chez Bamboo Édition (Grand Angle) - 2020
02/2020 (05 février 2020) 93 pages 9782818969069 Format normal 384121
Elle s’était opposée à son histoire d’amour. Pourra-t-elle renouer avec sa fille ? Le jour où Chloé annonce à sa mère que son petit copain s’appelle Abdelaziz, la nouvelle passe mal. Car, bien qu’elle s’en défende, Catherine est raciste. Et que personne ne se berce d’illusions ! Elle désapprouve cette relation et ne se prive pas de le faire savoir. Les relations entre la mère et la fille se tendent, se détériorent, s’amenuisent, puis disparaissent. Quand un évènement tragique frappe Abdelaziz, Catherine veut soutenir sa fille. Mais le lien est... Lire la suite
Deux gros mauvais points que j'ai detester. Ce qu'il arrive a cette arabe (comme dirait la mere) et le poster Une nuit a Rome (c'est une bd tout pubique (ma fille...) pas erotique (une nuit...)
David Ratte n'y va pas de la manière la plus discrète possible pour dénoncer le racisme ambiant chez certains français. Ainsi, une mère s'insurge contre le choix du petit ami de sa fille à savoir un français dont les grands-parents furent autrefois algérien. C'est quand même empreint d'un certain moralisme de bon aloi.
Pour le reste, il faut un drame pour que tout puisse se dénouer entre une fille rebelle et sa mère à l'esprit assez étriqué mais qui semble vouloir protéger son enfant. A noter un personnage du père assez doux et compréhensif qui tranche avec le caractère de cochon de la mère de famille. J'avoue que je me suis quand même laissé emporté par ce récit.
Le style semi-réaliste du graphisme m’a totalement convaincu. C'est une jolie ville avec ses décors bien campés.
La conclusion sera que c'est une bonne histoire sur les choix de vie, sur la tolérance, sur le destin. Cela sera parfois difficile mais on retournera vers la tendresse chère à notre auteur dans un esprit positif.
un album intéressant, mais une fin ambigüe, avec la mère et la fille qui semblent se réconcilier, mais la 1ère n'a pas renoncé à ses idées et au racisme qui la ronge.