Les lumières de l'Amalou
1. Théo
Une BD de Christophe Gibelin et Claire Wendling chez Delcourt (Conquistador) - 1990
10/1990 46 pages 2906187534 Grand format 25 à 30 euros 619
Suite à un pari stupide, deux furets, Andreas et son Valet Elwood, s'écrasent en avion sur une île perdue au milieu d'une rivière nommée Amalou. Sur cette île, furets et transparents, une race légendaire, vivent en paix... La légende dit que ces deux communautés ennemies sont condamnées à vivre ainsi, en exil permanent dans cette contrée inhospitalière. Elwood et Andreas vont très vite se rendre compte que la paix entre les deux peuples repose sur un équilibre instable. Pour ne pas arranger les choses, les furets ont depuis peu une conduite bien... Lire la suite
Ma note qui va à l'encontre des avis majoritaires est tout à fait personnelle. Elle ne traduit que le ressenti de la lecture de ces 5 tomes. Je n'ai pas été emballé par l'histoire, ni par le dessin aux traits beaucoup trop imprécis à mon goût. Une colorisation assez terne m'a achevé dans mon jugement de l'oeuvre.
Tout d'abord et pour expliquer ma sévère notation, j'ai trouvé la mise en place de ce récit un peu confuse. Les aboutissants ne deviennent que difficilement perceptibles. La conclusion de ce long périple ne m'a pas apporté quiétude et satisfaction. Le scénario n'est pas bien élaboré à mon sens. On sent que l'auteur a pris une direction opposée à celle qu'elle avait au départ. Ce n'est pas du tout réfléchi. Ces hésitations ont eu pour effet d'affaiblir un petit peu plus la cohésion de l'album.
On a du mal à s'attacher aux personnages mise à part celui d'Elwood. Cette querelle entre furets et transparents au milieu d'un monde d'homme m'a laissé perplexe. Il n'y a pas d'explication rationnelle. Au fait, qu'est devenu ce curé dont certaines scènes étaient accolées de manière artificielle au reste du récit ? Ai-je loupé un chapitre ?
Quant à la poésie qui devait se dégager soi-disant de ce récit, je ne l'ai absolument pas ressenti. C'est assez rare pour le souligner. Pourtant, je ne suis pas réfractaire au genre. Irritation et frustration m'envahissent à la fermeture du dernier tome. Mais encore une fois, ceci est mon avis personnel. Rien ne vous empêche de vous laisser tenter et de vous faire votre propre opinion.
Des animaux humains et des hommes "transparents", ce premier tome lance bien l'intrigue de ces deux communautés isolées sur une ile et contraint de s'unir pour échapper à l'inondation du au remplissage d'un barrage.
Un scénario intriguant, un peu d'humour, du romantisme, le tout servi par un dessin original et expressif, un bon moment de lecture qui donne envie de lire la suite.