Lucky Luke
28. L'escorte
Une BD de René Goscinny et Morris chez Dupuis - 1966
01/1966 44 pages Format normal 50 à 75 euros 5963
Prépublication dans Spirou (1380 à 1401) en 1964-1965. William H. Bonney, dit Billy the Kid, doit être jugé à Bronco Pueblo (Nouveau Mexique) pour y répondre de ses méfaits. Pour l’escorter, un homme au service de la loi, Lucky Luke ! La route est longue et Billy the Kid va tout faire pour fausser compagnie à Lucky Luke. Il aura même l’aide d’un desperado de peu d’envergure, Bert Malloy. Naturellement, justice sera rendue.
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Tome 1 -
Tome 2 -
Tome 3 -
Tome 4 -
Tome 5 -
Tome 6 -
Tome 7 -
Tome 8 -
Tome 9 -
Tome 10 -
Tome 11 -
Tome 12 -
Tome 13 -
Tome 14 -
Tome 15 -
Tome 16 -
Tome 17 -
Tome 18 -
Tome 19 -
Tome 20 -
Tome 21 -
Tome 22 -
Tome 23 -
Tome 24 -
Tome 25 -
Tome 26 -
Tome 27 -
Tome 28 -
Tome 29 -
Tome 30 -
Tome 31 -
Tome 32 -
Tome 33 -
Tome 34 -
Tome 35 -
Tome 36 -
Tome 37 -
Tome 38 -
Tome 39 -
Tome 40 -
Tome 41 -
Tome 42 -
Tome 43 -
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Tome 45 -
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Tome 47 -
Tome 48 -
Tome 49 -
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Tome 51 -
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Tome 53 -
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Tome 55 -
Tome 56 -
Tome 57 -
Tome 58 -
Tome 59 -
Tome 60 -
Tome 61 -
Tome 62 -
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Tome 64 -
Tome 65 -
Tome 66 -
Tome 67 -
Tome 68 -
Tome 69 -
Tome 70 -
Tome 71 -
Tome 72 -
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Poche1 -
Poche2
Une très bonne surprise. Je n'attendais pas grand chose de ce retour de Billy the Kid derrière un nom d'album pas très original. Mais l'idée, simple en soit, est très bien trouvée. Plutôt que de mettre en scène une évasion façon Dalton, LL doit empêcher cette évasion.
Le personnage du bandit tentant de délivrer Billy est parfait.
C'est un road movie très réussi, avec au sommet le passage dans la bourgade complètement dépeuplée et composée de 3 bâtiments
Oui, une tuerie ! Un scénario à priori simple mais d'une redoutable efficacité, des gags aussi absurdes qu'hilarants, des personnages extraordinaires (Billy the Kid est bien sûr parfait dans son rôle de tête-à-claques et de petite racaille, mais dans son genre, Bert Malloy n'est pas mal non plus en "Jean-Michel despérado"), des péripéties rocambolesques à n'en plus finir et un dessin proprement génial (on ne le dira jamais assez). L'un des mes albums préférés.
Une tuerie ! J’imagine en 61, Goscinny trouver une idée géniale à chaque page et retrouver deux fois par semaine comment s'en sortir dans le journal se Spirou.
Quant à Morris, il est dans sa période "grande forme", celle qui durera 20 ans, jusqu'à ce que son héro passe du tabac à l'herbe, ce qui n'est jamais très bon pour un cowboy.
Plus qu’il n’en faut pour avoir inspiré l’inoubliable "L’arrière train sifflera trois fois" avec Lucky Lucky, les sœurs Daltine et …Billy le bid, une des rares tentatives de western à la française. Tout ça, sans oublier John O’Keykett et Lulu bien sûr. Dans son meilleur rôle : une escorte. Elle aussi...
Un album sans prétention mais qui concentre tout ce que le tandem Morris/Goscinny fait de mieux : l'humour, l'absurde, la mise en scène ...
Le découpage est, plus d'une fois, tellement méticuleux qu'il en devient une oeuvre d'art (la page où on découvre la ville qui ne comprend que 3 bâtiments, avec la prison centrée en pleine page est un modèle).
Peut-être pas le meilleur, mais il fait néanmoins parti des indispensables car inscrit selon dans la meilleure période de Lucky Luke.
"L'escorte" pâtit peut-être de la comparaison avec les albums qui l'entourent directement dans la série, extrêmement réussis et sans doute plus marquants : "Le 20e de cavalerie", "Des barbelés sur la prairie", "Calamity Jane"... Il est vrai également que l'argument du scénario tient sur un billet d'un dollar plié en deux - essentiellement prétexte à la traversée de plusieurs petites villes, comme autant de décors pour des saynètes qui auraient aussi bien pu être imaginées sans cela. Il n'empêche. En ce milieu des années 60, le tandem Goscinny / Morris est bien rôdé et carbure à fond : même avec une petite baisse de régime, il y a encore de quoi assurer le spectacle... et dégourdir les zygomatiques ! Même si tous les gags ne sont pas toujours "originaux", les auteurs les tirent jusqu'à de réjouissants sommets d'absurdité. Pour n'avoir pas offert à Billy the Kid son verre accompagné d'une paille, le tenancier d'un hôtel se retrouve par exemple, une chose en amenant une autre, à... entamer la construction d'un grenier ! Ailleurs, les personnages séjournent dans une ville strictement réduite aux trois bâtiments essentiels du western humoristique : le saloon, la prison, et les pompes funèbres... Bref : s'il n'en restait qu'un, ce ne serait pas celui-là, mais "L'escorte" mérite tout de même amplement de faire passer un bon moment aux amateurs du "poor lonesome cow-boy".
Cet album manque d'intérêt, par rapport aux autres, le scénario est assez creux ce qui est assez surprenant chez Goscinny.
Contrairement à "Billy the kid", celui-ci est fade, les gags ne sont que des reprises d'autres albums ou d'autres histoires.
En bref, un bouche-trou parmi les Lucky Luke.