Louca
1. Coup d'envoi
Une BD de Bruno Dequier chez Dupuis - 2013
01/2013 (11 janvier 2013) 68 pages 9782800151601 Format normal 180699
L'adolescence est une période horrible pour beaucoup de monde. Pour Louca, c'est pire ! Paresseux, mauvais élève, menteur (pour épater son petit frère), maladroit avec les filles, ce type est vraiment une catastrophe ambulante. Mais, c'est décidé : dès demain, il va changer ! Mais c'est plus facile à dire qu'à faire (surtout quand, en plus, on est versatile). Heureusement, Louca va recevoir un coup de main d'un dénommé Nathan : beau garçon, super doué au foot, intelligent... ce Nathan a vraiment l'air d'être le mec idéal et le coach rêvé pour Louca.... Lire la suite
Avis portant sur la série:
Il est vrai que Louca n'est généralement pas mon type de bd. Cependant, il peut y avoir de bonnes surprises lorsqu'on sort un peu de ses sentiers battus pour explorer autre chose.
Louca est une bd rafraîchissante et qui donne de la joie et de la bonne humeur. Il est vrai que ce garçon est très rigolo surtout dans ses situations de maladresse que cela soit dans son entourage proche ou avec ses camarades de classe ou autre professeur.
Il est question également d'effort et de travail afin de se surpasser dans un sport. Ce type de moralité me convient parfaitement. Par ailleurs, c'est assez bien dessiné et cela reste hilarant au fil des tomes avec une histoire tout de même assez prenante.
Agréable et très sympa pour résumer en deux mots.
Sans chercher a donner un avis hyper pointu ou à faire trop long !..., j. On pourrais critiquer pas mal de choses mais en attendant, j'ai passé un excellent moment ...c'est peu être parce que'elle est sans prétention qu'elle fonctionne hyper bien cette BD.
a 45 ans je suis encore très jeune d'esprit !
http://lacasebd.overblog.com/2014/07/louca-coup-d-envoi.html
Qu’est ce qui intéresse un garçon ado de nos jours ? Le sport, les filles, faire la fête et ses amis. Bien échu pour notre héros du jour puisqu’il n’excelle (de cheval) dans aucun de ces domaines.
Mesdames et messieurs, welcome en plein drame prépubère !
Louca, notre protagoniste principal, est un ado comme tous les autres ; déjà il n’est pas dans la moyenne standard (quoique, mais là c’est mon côté grincheux qui parle), il est spécialement paresseux en classe avec une tendance vers le cancre professionnel, en foot ses joyeuses prouesses sonnent plus la maladresse qu’autre chose, et quant au côté relationnel (comprendre les filles) c’est le désert Tchernobyl total tellement il est gauche… Tel un pèlerin en quête du Graal, Louca se cherche et se pose des tonnes de questions plus échevelées les unes que les autres et pour faire bref, il a un paquet de soucis. Et que celui qui n’a jamais vécu cela meurt dans d’atroces souffrances, les autres vous pouvez lever votre doigt (le doigt j’ai dit ! Manu tu sors !).
Pourtant Louca aimerait bien s’affirmer, réussir à jouer comme un pro au foot, ramener de bonnes notes et surtout attirer le regard de la jolie Julie. Mais là, tout de suite, il y a vachement plus urgent comme genre réussir cette foutue interro qui est prévue dans quelques heures… Quoi de mieux dés lors que de s’enfermer au sein de l’école pour y vagabonder après les heures afin de chercher les copies d’examen (pas con hein !) ? Et là, quelque chose de fou va arriver en croisant au détour d’un couloir le jeune et talentueux Nathan. Le mot « croiser » est assez mal choisi en fait, j’aurais plutôt dû dire « apparaitre » genre comme la Vierge Marie ou la bite à Manu vous voyez (voir plus haut pour ceux qui suivent) ? Parce que Nathan, en plus d’être un Adonis et un footballeur spécialement doué, c’est aussi un revenant catégorie fantôme-mort mais sans la chemise délavée (rien que ça).
Nathan comprendra vite que Louca est le seul capable de le voir et l’entendre, et pour un mec mort c’est hard de rester ignoré de tous. Du coup un copain, ça ne se refuse pas.
Content de cette nouvelle amitié et passé le coup de la crise cardiaque (aaaaaah, un fantôme !), Nathan décidera de le coacher afin qu’il puisse devenir un poil meilleur au foot et emballer la petite Julie au passage. Parce que soyons francs, il a encore besoin de quelques heures d’entrainement avant de taquiner Ribéry (aka « Je pense qu’on espère qu’on va gagner »).
Premier épisode d’une série actuellement en cours (3 épisodes publiés), Bruno Dequier nous offre ici pour son premier album une belle et rafraichissante surprise sur le thème du ado-movie au sein d’un collège.
Editée chez Dupuis, cette bd pur jus d’ado pose les bonnes questions avec un style de dessin très Disney-ien, voire assez proche de l’animation ce qui n’est pas étonnant vu que Bruno (tu permets que j’utilise ton prénom ?) a travaillé dans le domaine (Le Lorax, Moi Moche et Méchant 2, etc. pour n’en citer que certains).
Visuellement c’est assez épuré, avec des visages très animés et expressifs, des découpes d’images dynamiques et bien rythmées, des situations et un scénario qui feront sourire ; les personnages sont assez attachants avec notamment un petit coup de cœur personnel pour son petit frère Antin qui idolâtre son grand frère alors que ce dernier simule la vérité.
On pourra faire rapidement le parallèle avec le manga « Olive et Tom » qui tourne essentiellement autour du Foot et du dépassement de soi-même mais ce serait une erreur vu que le scénario est plus touffu et le thème du foot n’est ici qu’un des éléments reliant les différentes pièces du puzzle entre les personnages.
Au final, une bande dessinée qui n’a pas plus d’ambition que de tenir le lecteur en haleine et qui remplit, ma foi, son but. Si vous êtes jeune d’esprit, un peu fou fou, pas trop élitiste et cherchez une histoire sympa pour tout public (même les non-footeux)… Go Go Go !
Sur ce, je prends fissa un petit cachet et un pack de six et on se revoit à la prochaine critique ? Tchussss
Ps : M’étonnerait pas qu’un de ces quatre on retrouve une version animée de la bande-dessinée.