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Warn's (oui à l'époque ce n'était pas Warnauts mais Warn's, va comprendre Charles) et Raives travaillent à 4 mains sur tout: dessin et scénario ensemble. Ils sont plutôt dans le one-shot, le dyptique ou le roman graphique. Et souvent j'aime beaucoup, vraiment beaucoup.
Mais, il y a un bail, ils avaient concocté une petite série pas piquer des vers ou il y a toutes les thèmes que j'aime: le New-York des années 40, les bas fonds, l'enquête policière d'un détective (ici un photographe) et des personnages brossés aux petits oignons.
Et tout y est avec un peu de Dahlia noir en prime...c'est dire.
Questions dessins pas de blême: c'est du Warnauts et Raives. Grand espace et belles planches en silence d'une ville qui s'expriment en couleurs chaudes et façades gigantesques. C'est beau. Et il y a les personnages: expressifs, superbes, chaloupés.
Questions scénarios, il y a un peu de capillotracté sur la narration mais les personnages sont réussies, les résonnances entre eux fonctionnement bien.
Et puis c'est plutôt drôle parfois, réjouissant aussi ce qui est rare dans ce genre de thématique. Mais il y aussi le spleen d'un personnage principal qui se veut joyeux devant les autres. Le final, lui, est vraiment pertinent. La nostalgie, la tristesse, le deuil dans un décor chaud et brulant, ensoleillé dans le sourire d'une femme morte.
Tout la série est très bien raccontée et dessinée. A l'époque les couleurs ont été très fascinante, parce que on n'a pas été familier avec cet jeu avec le lumière et les ombres. Aujourd'hui c'est plus répandu, mais les albums anciens de Lou Cale sont toujours très agreables à regarder. Et à lire, néanmoins.
Alors, c'est dommage que le réedition ait reduit le série en noir et blanc. Dans mon avis, Lou Cale méritait une réedition en grand format et avec les couleurs originaux...
Nous sommes en 1942 à New York. La guerre n'est pas encore (totalement) présente dans l'esprit de la population laquelle vaque à son quotidien.
Lou Cale, photographe de presse, prend des clichés à sensation de meurtres et autres catastrophes; tandis que Juan Lopez Ruiz, cubain de la seconde génération, essaie de résoudre des enquêtes.
Disons le tout net, cette série est une superbe réussite. Scénario et dessin sont au rendez-vous. L'apect nostalgique aussi, la reconstitution historique soignée, tout concourt à en faire une BD d'exception.
Par ailleurs les héros de l'histoire sont atypiques dans cette Amérique blanche et sûre d'elle même. Juan est donc cubain d'origine marié à une noire. Quant à Lou Cale, Irlandais d'origine il est comme il se doit un zest alcolo, donc pas très glamour vu les standards américains d'alors.
Warn's (oui à l'époque ce n'était pas Warnauts mais Warn's, va comprendre Charles) et Raives travaillent à 4 mains sur tout: dessin et scénario ensemble. Ils sont plutôt dans le one-shot, le dyptique ou le roman graphique. Et souvent j'aime beaucoup, vraiment beaucoup.
Mais, il y a un bail, ils avaient concocté une petite série pas piquer des vers ou il y a toutes les thèmes que j'aime: le New-York des années 40, les bas fonds, l'enquête policière d'un détective (ici un photographe) et des personnages brossés aux petits oignons.
Et tout y est avec un peu de Dahlia noir en prime...c'est dire.
Questions dessins pas de blême: c'est du Warnauts et Raives. Grand espace et belles planches en silence d'une ville qui s'expriment en couleurs chaudes et façades gigantesques. C'est beau. Et il y a les personnages: expressifs, superbes, chaloupés.
Questions scénarios, il y a un peu de capillotracté sur la narration mais les personnages sont réussies, les résonnances entre eux fonctionnement bien.
Et puis c'est plutôt drôle parfois, réjouissant aussi ce qui est rare dans ce genre de thématique. Mais il y aussi le spleen d'un personnage principal qui se veut joyeux devant les autres. Le final, lui, est vraiment pertinent. La nostalgie, la tristesse, le deuil dans un décor chaud et brulant, ensoleillé dans le sourire d'une femme morte.
Une belle réussite
Tout la série est très bien raccontée et dessinée. A l'époque les couleurs ont été très fascinante, parce que on n'a pas été familier avec cet jeu avec le lumière et les ombres. Aujourd'hui c'est plus répandu, mais les albums anciens de Lou Cale sont toujours très agreables à regarder. Et à lire, néanmoins.
Alors, c'est dommage que le réedition ait reduit le série en noir et blanc. Dans mon avis, Lou Cale méritait une réedition en grand format et avec les couleurs originaux...
Nous sommes en 1942 à New York. La guerre n'est pas encore (totalement) présente dans l'esprit de la population laquelle vaque à son quotidien.
Lou Cale, photographe de presse, prend des clichés à sensation de meurtres et autres catastrophes; tandis que Juan Lopez Ruiz, cubain de la seconde génération, essaie de résoudre des enquêtes.
Disons le tout net, cette série est une superbe réussite. Scénario et dessin sont au rendez-vous. L'apect nostalgique aussi, la reconstitution historique soignée, tout concourt à en faire une BD d'exception.
Par ailleurs les héros de l'histoire sont atypiques dans cette Amérique blanche et sûre d'elle même. Juan est donc cubain d'origine marié à une noire. Quant à Lou Cale, Irlandais d'origine il est comme il se doit un zest alcolo, donc pas très glamour vu les standards américains d'alors.