Lone Sloane
10. Babel
Une BD de
Xavier Cazaux-Zago
et
Dimitri Avramoglou
chez Glénat
- 2020
Cazaux-Zago, Xavier
(Scénario)
Avramoglou, Dimitri
(Dessin)
Paitreau, Stéphane
(Couleurs)
Lehman, Serge
(Autres)
Druillet, Philippe
(Adapté de)
01/2020 (08 janvier 2020) 78 pages 9782356260192 Grand format 371590
« Sloane, tu ne sais pas renoncer. C’est même là la seule vertu qui te serve de compas. » Quand, au milieu des années 1960, Philippe Druillet invente Lone Sloane, le navigateur solitaire arpentant les espaces interstellaires, il révolutionne la bande dessinée. Baroque, sans limites, fourmillant de mille détails, la science-fiction explose les cases, s’hybride à la littérature en croisant Flaubert, et marque durablement les imaginaires de créateurs en herbe dont un certain George Lucas... Aujourd’hui, cinquante ans plus tard, Lone Sloane revient... Lire la suite
Un très bel album. Ce n'est pas Druillet et c'est tant mieux. Ce dernier reste unique. Si on sent bien que Dimitri aime le monde qu'il dessine et celui qui l'a créé, il a sa propre patte et ça me va. L'exercice était risqué et le couple Cazaux-Zago/Avramoglou nous livre une histoire épique qui donne prétexte à de très belles pages. On retrouvera avec bonheur le principe de ces dessins dantesques que nous avons pu apprécier chez le mentor. Babel trouvera sa place dans ma bibliothèque au côté de la grande sœur Salambo.
Père fondateur du légendaire magazine Métal Hurlant qui révolutionna la Bande-dessinée en en faisant un média adulte avec la postérité qu’on lui connait, Philippe Druillet a créé l’un des univers visuels les plus innovants et originaux qui soit dans les univers fantastiques du neuvième art. N’ayant jamais lu ses albums, l’initiative d’une réinvention par une jeune génération (la dernière publication de Druillet remonte à 1980!) m’a paru une bonne occasion pour monter sur le vaisseau du voyageur galactique…
La première chose qui saute aux yeux c’est l’univers graphique dantesque posé par le dessinateur, dont c’est la seconde publication BD (de même que son scénariste). Pour des débutants on peut dire que le projet, on ne peut plus casse-gueule, est maîtrisé! Le principal risque était de mécontenter la horde sauvage des fanatiques de Druillet qui ne se contenteront pas de l’adoubement du Maître et décrient, chose prévisible, l’éditeur pour une démarche présentée comme commerciale. Je n’hésite jamais sur ce blog à dénoncer certaines démarches qui me semblent peu respectueuses du lecteur ou des auteurs, y compris quand l’éditeur est partenaire du blog. Pour autant, lorsque un projet artistique permet à une nouvelle génération de découvrir d’autres œuvres, d’autres auteurs, et notamment des créateurs complexes je ne peux qu’applaudir. C’est le cas ici où sans tomber dans une pédagogie qui dénaturerait l’oeuvre inspirant, les auteurs parviennent à initier des nouveaux venus avec un véritable plaisir de lecture imaginaire et intellectuel.[...]
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https://etagereimaginaire.wordpress.com/2020/07/22/lone-sloane-babel/
Les dessins sont beaux et le scénario pas trop mal mais on est vraiment loin de la qualité des originaux de Druillet et sa folie créatrice ! Ça manque de détails et de folie ! dommage !
Je rappelle que la consommation de drogues est dangereuse pour la santé. Et que toute incitation à sa consommation est interdite par la loi.
Ah ! Gros soupirsssss !
Druillet sans être Druillet...
Donc, ce n'est pas du Druillet, cqfd !
Même si le dessinateur a été adoubé par The Druillet, ben je me répète, c'est pas Druillet !
J'ai acheté l'album sans faire attention, tellement j'étais surpris de voir un nouveau "Druillet" et donc j'ai foncé !
Mais mais... Le dessinateur aurait dû créer sa propre BD en se référent peut-être à Druillet mis certainement pas reprendre la
suite.
C'est complexe comme du Druillet mais les dessins, oui, ils sont magnifiques, mais pas comme le "Maître", il n'y a pas cette richesse dans les dessins...
Pas envie d'en dire plus, cela me fatigue et on ma compris.
Meilleure note si le gars avait fait da propre série sans se référer autant à Druilet, en fouillant plus son scénario et là j'aurais peut-être aimé...
Qd on regarde Salambo (et d'autres), c'est une explosion de couleur, dessins qui remplissent les moindre dessins où les cases sont achi "bourrées"... On regarde ça pendat des minutes et des minutes qui n'en finissent plus.... Et on écoute Ummagumma de Pink Folyd pour les non-connaisseurs ou Klaus Schulze + 1 pétard et on et parti....
PAs le cas ici... Dommage....
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