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J'aime bien le format Futuropolis, j'ai bien aimé les couleurs du début.. Et puis bon, j'attends la suite avec impatience et je viens de m'apercevoir qu'il y aurait une suite...
Super mais Phicil peine à mettre une certaine ambiance londonienne, je pense en particulier à la "carte postale" trop évidente de la page 27 ou un taxi X5 noir précède un bus double deck rouge...
Mais je vais lire la suite va !
London Calling : le titre d’un des meilleurs albums rock de tous les temps, par les mythiques « The Clash ». Le ton est donné : nostalgie ! Le nouvel opus de Sylvain Runberg – décidément prolifique, et ce n’est pas fini ! – est mis en image par Phicil servant un dessin très dépouillé, mais efficace. Quant à l’histoire, on pense immédiatement à « L’Auberge Espagnole » et les heurts et malheurs d’un étudiant Erasmus. Ici, c’est un peu différent en ce sens que l’Erasmus est un flash back, et c’est plutôt le souvenir de celui-ci qui motive Thibaut de revenir à Londres pour s’y installer. Mais cela ne se passera pas comme il l’espérait. London Calling a du mal a véritablement accrocher le lecteur : Runberg nous propose une soundtrack (Sonic Youth, New Model Army, Blur, Nirvana,…) mais a un peu de mal à assurer le contenu. Cependant, ce n’est que le premier tome sur neuf, et encore beaucoup de choses peuvent se passer. Surtout que dans les premières pages, nous voyons Thibaut complètement hagard, perdu, dans les couloirs de l’armée. Essaye-t-il de se faire réformer comme il le suggérait précédemment, où bien a-t-il véritablement pété un plomb à cause d’une expérience complètement déstabilisante vécue à Londres ? C’est une ouverture à une dramatisation du récit, et donc je lui accorde très largement le bénéfice du doute. Et je m’en vais réécouter Sonic Youth et Blur, tiens ! 3/5.