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Une ambiance graphique qui m'a surtout conquise dans cet album qui a parfois trop tendance à céder à l’appel d’une lente narration contemplative, dépourvue de tout but, de tout dynamisme, parfois piquée par quelques soubresauts fantastiques. Nous délaissons ainsi facilement le fil du récit pour scruter chaque vignette magistralement comblée par le crayon. Berlin se colore alors d’une obscurité parfois étouffante qui n’est pas sans évoquer les villes gagnées par le pesant spleen baudelairien. Comme l’héroïne qui ne trouve jamais totalement ses marques à des milliers de kilomètres de chez elle, la ville est à la fois prisonnière de son passé tout en avançant à pas feutrés sur le chemin d’une réelle émancipation… Elle doit renaître de ses cendres, masquer les cicatrices de béton afin de gagner sa part de modernité et ce malgré les démons et fantômes qui ne cesseront la hanter.
Une ambiance graphique qui m'a surtout conquise dans cet album qui a parfois trop tendance à céder à l’appel d’une lente narration contemplative, dépourvue de tout but, de tout dynamisme, parfois piquée par quelques soubresauts fantastiques. Nous délaissons ainsi facilement le fil du récit pour scruter chaque vignette magistralement comblée par le crayon. Berlin se colore alors d’une obscurité parfois étouffante qui n’est pas sans évoquer les villes gagnées par le pesant spleen baudelairien. Comme l’héroïne qui ne trouve jamais totalement ses marques à des milliers de kilomètres de chez elle, la ville est à la fois prisonnière de son passé tout en avançant à pas feutrés sur le chemin d’une réelle émancipation… Elle doit renaître de ses cendres, masquer les cicatrices de béton afin de gagner sa part de modernité et ce malgré les démons et fantômes qui ne cesseront la hanter.
Chronique complète : https://aumilieudeslivres.wordpress.com/2015/02/11/le-livre-des-nuages-fabienne-loodts/