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Du travail bien fait!
Une histoire de l'avortement et de la violence faite aux femmes à hauteur du début des années 1970 à travers le destin d'une jeune femme.
La peinture sociologique de la France de cette époque qui écrasait la jeunesse et les volontés d'émancipation individuelles et collectives ainsi que le respect des individus est excellente.
Ce livre préfacé par Gisèle Halimi raconte donc à la fois la fragilité des acquis des femmes mais aussi les fameuses "trente glorieuses" où beaucoup de choses seraient aujourd'hui invivables.
Le rythme du récit est très bien construit. Le dessin précis et bien ciselé est très agréable. Une lecture plaisante et instructive.
Nous sommes en 1971. Anna va bientôt passer son bac. Elle a une famille unie. C'est plutôt une fille réservée alors que sa meilleure amie s'en donne à coeur joie. Anna souhaite découvrir l'amour sur un mode totalement romantique. Elle va faire la connaissance d'un goujat dragueur qui ne pense qu'à collectionner les conquêtes. Elle va se laisse prendre dans un contexte de libération sexuelle post 1968. Et puis, va advenir ce qu'il advient presque toujours dans pareille cas: la voilà enceinte ! Cependant, elle n'est pas libre de choisir dans une société pro-conservatrice qui va tout faire pour la culpabiliser. Les lois sur l'IVG ne viendront que quelques années plus tard grâce à une certaine Simone Veil sensible au problème.
L'histoire m'a littéralement touché alors que c'est plutôt conventionnel et sans aucune surprise avec des personnages assez convenues. On se dit que c'est une réelle injustice qui frappe l'héroïne peu habituée aux affres de l'amour. Le dessin est plutôt réussi et l'atmosphère des années 70 est bien retranscrite. Bref, on passe un agréable moment de lecture sur un sujet sérieux comme celui du droit de la femme de disposer de son propre corps.
Près de 40 ans après l'adoption de la loi, le débat fait toujours rage. Il est bon de lire une bande dessinée qui rappelle les heures sombres où les femmes violées n'avaient pas le droit d'avorter et où elles étaient stigmatisées. Plus jamais un retour en arrière vers un obscurantisme animé pour des motifs religieux aussi ridicule que le fait de ne pas utiliser de préservatif. Ce combat prouve à quel point l'avancée demeure fragile. Le retour à l'ordre moral demeure possible dans notre pays avec la montée des extrêmes entre un bleu marine et une droite décomplexée.
Après mise à part le fait de comparer la voix du chanteur Julien Clerc à celle d'une chèvre (ce qui n'est pas très sympa pour lui), ce récit psychologique et social pourra toucher par l'ampleur de son message. Il va falloir dire aux jeunes filles que rien n'est définitivement acquis.
J'ai emprunté cette bande dessinée presque par hasard. En effet, je ne suis pas un grand fan du dessin de Pierre Wachs, mais le thème m'a plu.
Je dois reconnaitre que l'ambiance du début des années 70 est fort bien retranscrite. De la musique, aux voitures, aux mœurs post soixante- huitarde des jeunes, tout y est. Y compris l'image de la famille modèle à travers celle d'Anna et plus dévergondée de celle d'Isa. Le dessin de Wachs est meilleur qu'à l'accoutumée, à mon avis.
Je ne me suis pas ennuyé à la lecture du destin d'Anna, prise dans la tourmente de l'avortement avant la loi Veil. Même si le scénario n'est pas trop surprenant, cette histoire se laisse lire.
Du travail bien fait!
Une histoire de l'avortement et de la violence faite aux femmes à hauteur du début des années 1970 à travers le destin d'une jeune femme.
La peinture sociologique de la France de cette époque qui écrasait la jeunesse et les volontés d'émancipation individuelles et collectives ainsi que le respect des individus est excellente.
Ce livre préfacé par Gisèle Halimi raconte donc à la fois la fragilité des acquis des femmes mais aussi les fameuses "trente glorieuses" où beaucoup de choses seraient aujourd'hui invivables.
Le rythme du récit est très bien construit. Le dessin précis et bien ciselé est très agréable. Une lecture plaisante et instructive.
Nous sommes en 1971. Anna va bientôt passer son bac. Elle a une famille unie. C'est plutôt une fille réservée alors que sa meilleure amie s'en donne à coeur joie. Anna souhaite découvrir l'amour sur un mode totalement romantique. Elle va faire la connaissance d'un goujat dragueur qui ne pense qu'à collectionner les conquêtes. Elle va se laisse prendre dans un contexte de libération sexuelle post 1968. Et puis, va advenir ce qu'il advient presque toujours dans pareille cas: la voilà enceinte ! Cependant, elle n'est pas libre de choisir dans une société pro-conservatrice qui va tout faire pour la culpabiliser. Les lois sur l'IVG ne viendront que quelques années plus tard grâce à une certaine Simone Veil sensible au problème.
L'histoire m'a littéralement touché alors que c'est plutôt conventionnel et sans aucune surprise avec des personnages assez convenues. On se dit que c'est une réelle injustice qui frappe l'héroïne peu habituée aux affres de l'amour. Le dessin est plutôt réussi et l'atmosphère des années 70 est bien retranscrite. Bref, on passe un agréable moment de lecture sur un sujet sérieux comme celui du droit de la femme de disposer de son propre corps.
Près de 40 ans après l'adoption de la loi, le débat fait toujours rage. Il est bon de lire une bande dessinée qui rappelle les heures sombres où les femmes violées n'avaient pas le droit d'avorter et où elles étaient stigmatisées. Plus jamais un retour en arrière vers un obscurantisme animé pour des motifs religieux aussi ridicule que le fait de ne pas utiliser de préservatif. Ce combat prouve à quel point l'avancée demeure fragile. Le retour à l'ordre moral demeure possible dans notre pays avec la montée des extrêmes entre un bleu marine et une droite décomplexée.
Après mise à part le fait de comparer la voix du chanteur Julien Clerc à celle d'une chèvre (ce qui n'est pas très sympa pour lui), ce récit psychologique et social pourra toucher par l'ampleur de son message. Il va falloir dire aux jeunes filles que rien n'est définitivement acquis.
J'ai emprunté cette bande dessinée presque par hasard. En effet, je ne suis pas un grand fan du dessin de Pierre Wachs, mais le thème m'a plu.
Je dois reconnaitre que l'ambiance du début des années 70 est fort bien retranscrite. De la musique, aux voitures, aux mœurs post soixante- huitarde des jeunes, tout y est. Y compris l'image de la famille modèle à travers celle d'Anna et plus dévergondée de celle d'Isa. Le dessin de Wachs est meilleur qu'à l'accoutumée, à mon avis.
Je ne me suis pas ennuyé à la lecture du destin d'Anna, prise dans la tourmente de l'avortement avant la loi Veil. Même si le scénario n'est pas trop surprenant, cette histoire se laisse lire.