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Info édition : Noté "Première édition". Format 243 x 320 mm.
Info édition : Tiré à 400 exemplaires numérotés de 1 à 400 + 50 exemplaires HC numérotés HC 1/50 à HC 50/50. Les 450 exemplaires étant signés par les auteurs Pierre CHRISTIN et André JUILLARD
Que ce voyage de Léna est long et ennuyeux ! Entre récit intimiste et espionnage, l'histoire ne parvient pas véritablement à décoller. Il faut attendre la page 40 pour que cette histoire ait un sens. Une banale vengeance sans queue ni tête !
L'histoire commence à Berlin-Est. Une femme un peu quelconque et mélancolique a rendez-vous avec un homme qui lui remet une liste de noms et d'adresses. Après l'avoir apprise par coeur (Ouah, la femme!), elle détruit la liste et part pour Bucarest où un autre rendez-vous l'attend. Et le voyage ne fait que commencer.
Rappelez-vous le titre : le voyage est long ! Si long !... Après Budapest, Kiev et Odessa, elle ira en Turquie puis en Syrie. Le plus marrant dans tout cela, c'est qu'on ignore tout de son passé et de ses motivations. Accomplit-elle une mission ? Ou cherche-t-elle à assouvir une vengeance personnelle ? Non, c'est une femme en train de se reconstruire. Je n'ai éprouvé aucune sympathie particulière pour ce personnage, c'est dire! :(
Même le dessin respire le classicisme. Aucune innovation majeure... La platitude prend un sens tout particulier avec cet album. André Julliard nous avait pourtant habitué à beaucoup mieux... Une grosse déception ! :(
Je reprends mon avis après la sortie inattendue d'un second tome intitulé "Léna et ses trois femmes". Léna s'infiltre dans une organisation terroriste d'obédiance musulmane intégriste chargée d'envoyer des femmes martyrs se faire exploser au milieu d'une foule de préférence sur un marché.
Malgré le sujet, on comprendra que ce n'est décidément pas une bd d'action. Au moment final, on ne sera rien de ce qui s'est passé. Toute une grande préparation pour un moment fatidique qui se révèlera décevant.
Visiblement, les auteurs ont voulu faire dans un créneau "espionnage et psychologie". Notre héroïne reste toujours aussi froide : presque fidèle à elle-même. Dommage car on aurait voulu une évolution. Les auteurs persistent et signent...
c'est un long voyage - calme, dépaysant, reposant.
Mais ce voyage a une finalité beaucoup plus grave sous fond de terrorisme et d'espionnage.
La conclusion est très peu crédible et trop caricaturale : cela m'a sorti brutalement du repos amené par les tribulations de Léna.
Un récit intimiste d'André Juillard et de Pierre Christin sur fond de services secrets dans l'ère post-soviétique.
Léna, une jeune femme au regard mélancolique, se trouve engagée un peu malgré elle dans le milieu du terrorisme international et des services secrets. Nous la suivons à travers l'Europe de l'est et le Moyen Orient, exécutant sa mission machinalement dans l'espoir vain de mettre un terme au sourd et profond malaise qui la hante. La sérénité et l'oubli seront-ils au bout du chemin ?
Cette lente traversée des Enfers de Léna fait penser à "Mezek" où les tourments du héros sont au coeur du récit : le désir d'oublier un passé difficile, survivre malgré tout, se baigner pour ne plus penser... Seul l'Amour sera le viatique.
Un très bon album tout en subtilité et intériorité.
j'ai découvert un peu par hasard cet album , l'intrigue est bonne , le périple de lena se fait tout au long de l’histoire on découvre le triste passé de léna , tout comme ce qui la motive a faire celui ci
personnellement j'ai apprécié cet album
Ce long voyage de Léna nous emmène dans un long périple qui part de Berlin Est pour traverser des pays à l'équilibre instable. Ce voyage semble se dérouler de façon presque détendu lorsque Léna distribue ses cadeaux à d'ex dignitaires du KGB ou à des terroristes encore en activité. Pour qui travaille-t-elle ? quel but poursuit elle ? Quel est l'objectif de ces cadeaux ? Ces différentes questions qui nous viennent à l'esprit trouverons réponse aux 2/3 du récit. La lenteur de la narration et l'aspect paisible des planches sont à l'image de la vie de Léna, trompeurs et précaires. Enfin les motivations de l'héroïne apportent un éclairage attachant au récit et la conclusion du périple avec le petit garçon et son papa pleine d'à propos.
Christin + Juillard, voilà une combinaison qui attire l'œil du bédéphile en maraude...
Christin nous offre une histoire politiquo-morale alambiquée limite surnoise. Pour résumer : Léna, une jeune femme dont on ne sait rien, se "transporte" d'un coin à l'autre de l'Europe et du Proche-Orient livrant à des quidams plus ou moins louche les morceaux d'un plan dont tout le monde ignore le but, et ça jusqu'à la page 41 (l'album en compte 56); 41 pages plutôt bavardes (je me suis crû par instant dans un vieille histoire de Charlier), vaguement remplies d'images plus ou moins touristiques pour se situer. Les 15 dernières pages nous offres un semblant d'explication (sur le passé de Léna, le tenants et les aboutissants du "plan" ) et laissent un nombre de questions non répondues; tout ça sur un fond bien pensant mais limite nauséabond. (Je ne développe pas pour éviter de dévoiler le nœud de l'histoire). Christin, qui a construit une partie de sa gloire (méritée) avec des récits politiques durs sur les mouvements extrêmes (cf. les histoires avec Bilal), semble avoir un peu de peine avec la réalité d'aujourd'hui ou alors il s'est aigri méchamment. Il avait déjà réalisé une histoire un peu semblable, quoique moins ambigüe, avec Ceppi (La nuit des clandestins) et ce n'était déjà pas ça.
L'autre partie de l'équation : Juillard. Juillard fait du Juillard, mais sans grande passion. Peut-être paralysé par la quantité de texte, il reste très plan-plan. Le côté voyage de l'album en souffre beaucoup, on reste figé sur Léna sans voir grand chose des régions qu'elle traverse. Juillard s'en sort grâce à son immense talent mais ça reste quand même pas très excitant au niveau graphique.
Donc, un résultat final qui n'égale la somme de ces deux talents. A l'instar d'autres associations "forcées" (je pense à Lune de guerre du duo Hermann/Van Hamme), l'association de deux univers forts et bien en place est très difficile à réaliser.
Christin est un grand scénariste, c'est une chose entendue !
Juillard est l'un des plus grands dessinateurs de BD, c'est une évidence !
Pourtant cette rencontre entre deux montagnes accouche presque d'une souris. Jolie souris au demeurant mais pas complètement à la hauteur de ce qu'on pouvait attendre.
En attendant, rarement un titre n'a jamais été aussi justifié. Qu'on en juge !
Léna débute son trajet à Berlin, puis file sur Budapest, puis la Roumanie, l'Ukraine, la Turquie, la Syrie, l'Argentine (via Londres) puis l'Australie. Ouf !
Ce voyage au moins dans sa première partie ressemble à une longue descente aux enfers, mélancolique, mystérieuse mais à force finit un peu par être lassante. Quant à la fin elle même, je l'ai trouvée sans grand intérêt que ce soit celle de Dubai, ou l'australienne.
Malgré cela, il n'en reste pas moins vrai que le talent des auteurs fait que l'album se lit avec grand plaisir, tout en laissant donc un arrière goût d'insatisfaction.
L'atmosphère de Christin, le beau dessin réaliste de Juillard, cela ne peut faire qu'un bel album envoutant mais sans surprise pour qui connait ces deux auteurs. Cela reste très au-dessus de la moyenne de la production de BD habituelle, mais la rencontre de ces deux génies n'est pas le meilleur de chacun d'eux. Mais c'est à lire pour la description des lieux traversés et l'empathie que l'on éprouve pour la mélancolie de la belle héroïne.