Les légions de la haine
1. Cheval d'acier
Une BD de Zaz et Studio Monochrome chez Kantik - 2010
01/2010 (21 janvier 2010) 46 pages 9782357080119 Grand format 103931
Le 23ème siècle. Le monde a été ravagé par des zombis. Nul ne sait d’où ils sont venus ni pourquoi, du moins… pas encore. Derek Henry est né après le fléau, et depuis toujours il sait qu’il doit trouver le moyen de libérer l’humanité, quelqu’en soit le prix. Parmi les douze villes devenues les derniers remparts de l’humanité contre le fléau, d’autres hommes et femmes tentent d’apporter leur pierre à l’édifice de l’espoir, tels Matthew Hartridge, lieutenant des forces américaines, ou Svenja Stepanova, capitaine d’une mystérieuse section secrète.... Lire la suite
Cette série part d'une idée dans l'air du temps à savoir la contamination du monde par les zombies. L'originalité provient du fait que certains hommes ont décidé de laisser le monde libre aux zombies comme punition divine. C'est clair qu'on a envie d'être dévoré tout crû plutôt que de survivre. Bref, une fois qu'on aura accepté ce constat assez saugrenu, on pourra apprécier la lecture et les différentes manoeuvres militaires d'exploration dans les zones infectées baptisées la singularité. Seulement douze villes sur terre ont échappé au fléau.
Le genre humain mérite t'il de disparaître ? Telle est la question qui est laissée en suspens. Pour le reste, cela demeure très classique dans le développement avec une approche assez moderne. Le dessin me semble assez précis dans la mesure où l'on reconnaît les différents personnages ce qui de nos jours relève de l'exploit. La bd évite également l'écueil de la boucherie propre au genre.
En conclusion, on retiendra qu'au 23ème siècle, le grand fléau de l'humanité ne sera pas le trou de la couche d'ozone lié à la pollution, les guerres ou les famines mais bel et bien la menace zombie. Qu'attendons-nous pour nous y préparer ?
Ma foi une série qui commence plutôt bien avec quelques rigidités dans les personnages mais le scénario se met bien en place. j'ai eu quelques difficultés à m'attacher aux personnages d'autant qu'il y a pas mal de carnages :)... pour un thème horrifique on s'approche assez de "28j plus tard" et j'ai bien apprécié la qualité de la transposition du thème dans une variante assez musclée.