INTa1995. Intégrale | largowinch11 | Comme neuf | 35.00€ | |
INTa1995. Intégrale | vpourvendetta | Bon état | 19.99€ |
Info édition : Cet album regroupant l'intégrale des "Légendes des Contrées Oubliées" a été tiré à 3000 exemplaires, numérotés de 1 à 3000, et signés par les auteurs. Il a été tiré en outre 50 exemplaires hors-commerce, marqués HCI à HCL. Avec jaquette et carnet de croquis de 6 pages.
Trois envoyés du peuple nain, à la recherche de leur nouveau roi, s’enfoncent dans les inquiétantes contrées du Nord, sur le territoire d’Ewandor. Ils découvrent un monde où les bêtes sont sauvages et les hommes cruels, où entraide et amitié ne sont que faux- semblants... un monde où l’on tue pour quelques pièces d’or. L’issue de leur quête repose sur un secret que certains élus ne transmettent qu’à leurs successeurs et qui leur fut imposé par les Puissances, des divinités qui font de tous les peuples les instruments de leurs intrigues.
Cette trame assez simple, Bruno Chevalier l’étoffe au fil des trois tomes qui composent la série en rassemblant autour des héros plusieurs êtres que tout oppose. Sans rompre avec cet aspect traditionnel de l’Heroic Fantasy, le scénariste parvient à développer une intrigue qui repose sur des personnages pour le moins intéressants : un lïn partagé entre la volonté de fuir et celle de gagner cent fois son poids en sels rouges, un guerrier akeï aussi stupide que sauvage, ou encore des nains perdus et désemparés dans un environnement qu’ils ne connaissent pas. Dépassant la vision manichéenne de la lutte du Bien contre le Mal, l’histoire est avant tout faite de personnalités ambivalentes.
Thierry Ségur, quant à lui, est un dessinateur à part et constitue à lui seul une curiosité : il se plaît à enrober de couleurs lumineuses un trait particulièrement exubérant, en opposition totale avec la noirceur du récit.
Les légendes des contrées oubliées est une série d'héroic fantasy vite devenue une référence dans le monde de la bande dessinée. Tout les bons libraires vont conseilleront cette oeuvre audacieuse! Je l'ai découverte 10 ans après sa sortie et ce fut pour moi comme une étonnante révélation.
Cela fait penser un peu à la fois au Le Grand Pouvoir du Chninkel et à La Quête de l'Oiseau du Temps mais la similitude s'estompe vite tant cette oeuvre paraît novatrice à bien des égards.
J’ai été d’emblée plongé dans ce monde étrange riche et détaillé à travers les yeux pas si vilains de l’anti-héros, un personnage d'une rare profondeur. J’ai adoré véritablement cette histoire magique. Le trait est particulier mais ne me déplaît pas au contraire ! Il est vrai que ces couleurs étranges un peu pastel ne sont pas franchement abordables au premier coup d'oeil. Il faut s'habituer à ce graphisme non conventionnel qui est extrêmement riche de détails.
Nous avons là de la vraie héroic fantasy de qualité avec un scénario efficace qui ne s’étire pas en une multitude de tomes mais seulement en une trilogie. Cela me rappelle étrangement le Seigneur des Anneaux de Tolkien.
C’est vraiment dommage que les auteurs n’aient pas poursuivi dans cette voie professionnelle par la suite car ils se sont lancés dans les « jeux de rôle », m’a indiqué mon libraire. Une série culte de l’héroic fantasy ! Indispensable car incontournable!
Note Dessin : 4.5/5 – Note Scénario : 4.5/5 – Note Globale : 4.5/5
J'ai été déçu par la lecture de cet album, présenté comme un incontournable de la BD fantasy. Le scénario est globalement intéressant, mais j'ai trouvé des longueurs dans la 2e partie, où l'intrigue avance peu. C'est une quête classique, pas mauvaise en soi, mais pas très originale non plus.
C'est surtout le dessin qui m'a déplu. Certaines planches sont belles, que ce soit au niveau du dessin et de la couleur, mais beaucoup sont très fouillies et compliquent la lisibilité. J'ai eu du mal à suivre plusieurs passages où j'ai eu du mal à distinguer les personnages et à imaginer les décors.
Je viens de relire mon intégrale des "Contrées Oubliées", délaissée depuis des années dans ma bédéthèque et franchement, c’est quand même un sacré monument !
Alors évidemment, le dessin est particulier : surchargé, voire baroque, avec des couleurs qui piquent carrément les yeux… Le découpage n'est pas toujours très pertinents non plus. Bref, le style de Ségur est daté, c’est clair, et il a beaucoup plus mal vieilli que "La quête de l’oiseau du temps" par exemple.
L’écriture aussi manque parfois de fluidité ce qui peut rendre la narration un poil brouillonne. Pour finir, certains dialogues de "Puissances" sont également pénibles à lire.
Mais en dehors de ces défauts excusables, cette trilogie a vraiment quelque chose de magistral. De la pure Héroic Fantasy emmenée par un furieux souffle épique ! Des décors fabuleux, des personnages mémorables (Morkaï le guerrier et l’invincible Hûrl, grand maître des Chevaliers-tonnerres sont mes préférés), de la bravoure (Ah ! l’élixir de sauvagerie...), de la traîtrise, de l’émotion, des touches d’humour, de la réflexion, de l’intelligence, des rebondissements et un final grandiose !
Une BD à part, pour initiés, qui mérite définitivement son statut d’œuvre culte !
Une série assez sympathique qu'un ami m'a conseillé et vendu comme un "classique du genre, au même titre que la quete de l'oiseau du temps".
Et bien force est de constater que l'on est bien loin du niveau de la quete de l'oiseau du temps (par rapport à l'époque) et désormais de la série Elfes et de la série Nains, références en la matière.
L'histoire débute par un tome 1 très (trop à mon goût) lent. Des planches presque uniquement en dessin, peu de texte pour mettre en place l'histoire. Mais bon l'intrigue intéresse par quelques bribes ici et là, ce qui donne envie de continuer, surtout du fait de l'arrivée de Morkaï, véritable attraction.
Le tome 2 est pour moi un "tome perdu" : long, sans intérêt par moment et regorgeant de planches sans apport pour la construction de l'intrigue. J'ai songé un temps à stopper la lecture-là. Mais j'ai fait l'effort de lire la fin, et bien m'en a pris.
En effet, des trois tomes c'est bien le dernier qui permet à la série d'être correcte. Une fin plus mouvementée, avec des rebondissements et de l'action. On reste toutefois sur certaines planches encore inutiles pour l'histoire (pas de texte donc pas d'intrigue, pas de décors magnifiques offrant un aperçu du monde créé, etc.).
Bon cela ne casse tout de même pas trois pattes à un canard. Pour les fans d'HF, il y a bien d'autres titres plus prenant. Ici, entre les planches de combats entre petites bestioles, les discours à rallonge limite illisibles de certains personnages (des séries de S ou de N majuscules entre chaque groupe de mots, bonjour les maux de tête) et l'histoire sympathique mais très simpliste, et bien on ressort en ayant faim.
À éviter en cas de début de lecture de l'heroic-fantasy, afin de ne pas se dégoûter du genre. Mais potentiellement lisible par des fans aguerris, en sachant que cela ne sera pas exceptionnel.
Bon scénario, beaux dessins.
J'ai apprécié le background avec les différentes races, un bestiaire original et les puissances : sorte de dieux (ici pas de croyances mais plutôt de la crainte).
Seul bémol, pour ma part, un côté onirique très prononcé (surtout sur le second tome).
Les dessins sont sublimes, très colorés et parfois bourrés de détails. Je trouve que le dessinateur et le scénariste ont réussi à donner beaucoup de personnalité aux personnages, ils sont très expressifs. Sinon l’histoire est très chouette, une belle aventure où les principaux protagonistes sont à la recherche d’un roi. La fin ne me convient pas trop mais ça reste plutôt une belle découverte. Un bon heroïc fantasy pour ceux qui aiment le genre.
Tout simplement une référence indispensable de l'HF.
Dessins magnifiques et scénario racé...
A ranger entre "La quête..." et "La complainte..."!
Que du bonheur.
9/10
Quelle œuvre magnifique ! Les chefs d’œuvre en Fantasy sont rares mais Légendes des Contrées Oubliées en fait partie. Chevalier et Ségur n’ont laissé que quelques traces en BD dont c’est celle-ci : la plus grande! Quelle fulgurance !
Le dessin de Ségur est formidable : les dessins sont très bien exécutés, les personnages sont très bien rendus avec des races ayant leurs traits caractéristiques, très expressifs, les créatures fantastiques sont bien sûr présentes. Les paysages et les décors sont somptueux. Il faut souligner les très belles couleurs qui savent se faire sombres quand il faut, et l’évolution physique des personnages suivant l’intensité dramatique et le dénouement violent de l’intrigue.
Quel très bon scénario que nous sert là Chevalier ! C’est une histoire qui doit être lue à deux niveaux : celui de ce groupe d’aventuriers parti à la recherche d’un roi, et celui des puissances, intriguant et manipulant les plus humbles, les petits. L’histoire en elle-même est cohérente, solide, simple. Mais le scénariste a su rendre le contenu dramatique très prenant, avec une montée en puissance tout du long, en distillant les éléments de l’histoire de manière efficace. Il faut souligner les dialogues très bons, et très soignés. Mais aussi le charisme de Hûrl le Chevalier Tonnerre. Le thème de la quête n’est pas en soi nouveau, mais la dimension psychologique, la tension dramatique qui s’empare de plus en plus des membres du groupe constituent les aspects qui captivent le lecteur, le plongent dans l’intrigue. Mais il y a aussi et surtout les Puissances qui se révèlent être aussi passionnées, manipulatrices, nuisibles et malfaisantes que les simples races des Contrées Oubliées. Le personnage principal se révèle être Ssin le Fou : il n’est pas un génie du mal en tant que tel, puisqu’il est devenu profondément mauvais sous l’influence de la souffrance d’avoir perdu Inée sa bien aimée. Il connaît l’amour, et c’est l’espoir de le retrouver qui l’anime. Ses goûts pour donner la souffrance, pour faire le mal ne sont que des expédients rapidement assouvis mais ne suffisant pas à apaiser sa souffrance. Je mettrai un bémol sur le dénouement de l’intrigue : Ssin, devenu profondément mauvais au cours du temps, voit qu’il a perdu l’amour d’Inée, et ne peut le supporter. Logiquement, il perd tout intérêt pour la vie en général et tout devient futile. Il part alors se terrer au centre de la Terre, mais il aurait été plus logique qu’il se suicide car c’est l’espoir fou de ressusciter Inée qui a constitué le moteur de sa vie pendant des siècles et des siècles. Psychologiquement, c’est plus cohérent.
Mais ne gâchons pas notre plaisir : je recommande chaudement cette série incroyable, qui se révèle intemporelle tant sur le scénario que sur le dessin.
Je ne regrette pas cette bd, une merveille, un dessin particulier, qui se côtoie à un scénario basique pour finir sur un récit ou tout se complique, le lecteur est transporté, ont dévore !
Pas de violence, pas de super guerriers, juste une grosse quête et surtout de l'évasion, la ville de Gaedor, la gorge des vents brulant, les marais etc....Cette bd est une sorte de conte dans un monde fantastique unique, mais tellement dépaysant .
Une bd indispensable, dans le genre HF à lire ou à relire .
A ranger, avec " La quête de l'oiseau du temps" .
Superbe série en trois tomes, qui date certes mais toujours aussi prenante, les personnages sont très attachants (Morkai!), une des meilleures BD d'heroic fantasy.
S'il faut découvrir l'Heroic Fantasy, il faut lire ce qui est pour moi cette référence majeure. Tout y est, la quête, les personnages, l'intrigue, tout ça servi avec un dessin remarquable. J'ai lu ça et là des avis négatifs en particulier à cause du dessin, mais comment peut-on être aussi dur devant ces planches qui sont autant d'aquarelles mêlant précision et couleurs magnifiques. Ici plus que partout ailleurs, le dessin et la couleur sert le récit. A lire immanquablement.