La légende de Cassidy
1. 100 tueurs dans la plaine
Une BD de Roger Martin et Asaf Hanuka chez Emmanuel Proust Éditions (Trilogies) - 2003
11/2003 46 pages 2848100214 Format normal 31048
Le "cycle western" de Sean Cassidy commence en 1892 : passager clandestin dans le train, il va découvrir la dureté de l'Ouest où les fermiers se disputent la terre à coups de fusils. Il fera connaissance avec une bande de justiciers, les "Ceintures Rouges". Utah, 1896. La route de Sundance et de Sean croise celle de hors-la-loi en lutte contre la tyrannie des Barons du bétail. De la rencontre avec leur chef, le célèbre Butch Cassidy, naît alors le Syndicat des Pilleurs de Trains, une organisation de justiciers aussi redoutable qu'efficace. Suspense,... Lire la suite
Cette série n'a pas connu le succès d'où son arrêt après le second tome. Pourtant, il y avait une certaine ambition dans la manière dont se déroulait cette histoire qui revenait sur le mythe de Butch Cassidy, le célèbre pilleur de train et de banque.
Il faut dire que ce personnage a emporté avec lui de nombreux mystère notamment sur les circonstances ténébreuses de sa mort à San Vincente en Bolivie en 1908. Sa propre soeur a indiqué qu'il est mort de vieillesse dans la banlieue de Washington dans les années 1930.
Certes, le dessin est franchement trop naïf et ne colle pas avec ce genre d'histoire. Il est vrai également que certaines scènes sont un peu pathétique comme lorsque ce colonel de cavalerie dégomme à bout portant son sergent suite à une petite divergence d'opinion. c'est nullement crédible et cela fait cliché.
Au crédit, je mettrai que le contexte historique est assez bien expliqué dans la narration. On arrive à comprendre les motivations de ces hors-la-loi. Il faut dire que la justice était plutôt du côté des forts et de ceux qui exploitait le peuple. Le fils du président américain par exemple était associé à ces gros éleveurs qui ont massacré les petits exploitants en balançant de la dynamite sur leur troupeaux. Oui, et après, on s'étonne de la violence. Les bandits ne le sont pas par hasard.