Légende
1. L'enfant loup
Une BD de Yves Swolfs chez Soleil Productions - 2003
05/2003 46 pages 2845654650 Grand format 27012
Tout se passe au Moyen âge. Matthias le Sec, avide de pouvoir, fit décimer son frère et sa famille. A son insu, une servante sauve in extremis un bébé : l’héritier du roi assassiné. Pour lui sauver la vie, elle l’abandonne dans la forêt aux pieds d’un homme loup entouré d’une horde et qui va le recueillir et l‘élever comme son enfant. Evidemment, toute l’armée de Matthias va le chercher et c’est l’histoire de ce jeune enfant, fils du roi, vivant en secret pour protéger sa vie, qu’il va raconter lui même bien des années plus tard. En effet, devenu... Lire la suite
Voilà encore une série du dessinateur qui m'énerve le plus !!!
Alors oui c'est beau, oui c'est bien scénarisé, oui c'est très bien maîtrisé.
MAIS ...... Quand est-ce le jour ou ce gugusse va apprendre à terminer lui même une série, et pas la refiler à un autre, si talentueux soit-il, si j'achète une BD de Swolf, c'est pour y voir JUSQU'A LA FIN des dessins de Môssieu Swolf.
Bref, encore une déception au compteur, et une dernière série que je terminerai ultérieurement sans que rien ne presse.
Pour toutes ces raisons, ma note ne va pas être bonne du tout !
Une mise en place plutôt classique pour une histoire qui semble l'être tout autant. On sent que l'auteur prend son temps pour mettre en place son histoire.
Les graphismes plutôt intéressant rajoutent de l'intérêt à cette œuvre.
Une histoire et un dessin de Swolfs parfaitement maîtrisés. C’est le style que j’aime et j’en redemande. :) C'est toujours intéressant d'acquérir une oeuvre par un auteur au sommet de son art.
Certes, la trame du scénario n'est pas vraiment originale: un trône usurpé par l'oncle félon qui écarte l'unique héritier. Ce seul rescapé nouveau-né au prénom moyenâgeux de Tristan est recueilli par un meneur de loup. Il va trouver malgré lui sa place au sein de leur horde.
Cependant, un très bon rythme et de l'action contribue à une fluidité exceptionnelle. Que dire également du graphisme qui restitue à merveille l'ambiance médiévale? Les flashs back sont rondement bien menés. Le mythe de l'enfant loup a souvent été utilisé dans la bd. Néanmoins, il prend ici une place particulière car plus proche de l'explication rationnelle.
Tristan est un héros solitaire; cela change de la formule du héros accompagné d'un comparse de préférence gros et fort qui donne une note humoristique. Par ailleurs, cela renforce le profond sentiment de solitude et d'angoisse dans ce monde de brutes.
On sent que l'auteur a prit son temps pour bien définir les motivations et la psychologie d'un nombre assez important de personnages afin de donner plus de complexité et de richesse à cette saga. Ces personnages qui s'étoffent au fil des tomes deviennent plus intéressants.
Quant au dessin, c'est une pure merveille! Un graphisme réellement exceptionnel! J'aime beaucoup! :)
En résumé, une belle histoire d'épopée chevaleresque mise en scène grâce à une narration efficace et à un dessin accouplé à une colorisation impeccable.
Note Dessin : 4.5/5 – Note Scénario : 4/5 – Note Globale : 4.25/5
Je me suis fait un petit plaisir avec la sortie du tome 7, celui de m’acheter toute la série que je n’avais encore jamais lue. Bien m’en a pris car ce premier volume m’en a mis plein la vue.
Il est vrai que l’histoire contée par Swolfs, pour son début, n’est pas d’une très grande originalité. En effet, le duc Matthias fait trucider son frère pour prendre sa place avec l’aide de Milos, un parvenu qui rêve de pouvoir. Seulement, le fils de son frère, encore bébé, a disparu avec l’aide de sa nounou. Celle-ci va l’abandonner en forêt où il sera élevé par un sorcier, « Le garou » (aussi nommé Galoup), ainsi que par toute une meute de loups. Pendant des années Milos et Matthias le feront rechercher sans résultat jusqu’au jour où « Dugaloup », devenu le fils adoptif de « Le Garou », sera pris au piège après un instant d’inattention.
Ce genre de scénario existe déjà en roman ou bien encore en film mais peu importe quand l’histoire est bien racontée et qu’un graphisme de qualité vient la sublimer. Mais, avec Swolfs nous sommes quasiment toujours dans l’excellence.
Très bonne entrée en scène pour cette nouvelle saga de l'excellent Yves Swolfs dont les dessins sont épatants ! Tout est matière à suspense pour inciter le lecteur à connaître la suite à tout prix ! Qui est Tristan, chevalier méchamment blessé que l'on cherche à tuer depuis sa venue au monde ? Qui est le vrai méchant , le roi ou son subordonné ? Tristan échappera t'il aux vilaines fées voulant l'emporter dans l'au delà, et à sa vilaine blessure ? Autant de questions qui hélas ne trouveront pas encore de réponses dans le deuxième tome !
L'histoire est superbe, cette homme à la recherche du pardon et de la paix s'embarque dans cette aventure tout a fait magnifique.
Swolfs mise en scène dynamique, décors grandioses, interprétation de qualité, sont réunis pour offrir un pur moment de détente.
9/10
Très bonne entrée en matière pour cette BD.
Coté scénario tout y est; derrière l'apparente impression de déjà vu (un enfant seul héritier d'un chateau receuilli par un homme loup) l'histoire révèle un réel savoir faire.
Les dessins sont sublimes, les couleurs excellentes.
Bref une réussite.
8/10.
Voiçi la nouvelle série Swolfs.
Un jeune chevalier se retrouve blessé après la poursuite de plusieurs autres chevaliers.
Par chance, une femme le soigne dans sa tanière.
C'est à se moment là que le chevalier se met à expliquer les raisons de sa fuite.
Un dessins très bon comme dans durango ou le prince de la nuit.
Après le western spaghetti et les vampires, Swolfs s'attaque au récit moyenâgeux et sa "Légende" m'a profondément déçu (pour être poli). Ca fait longtemps que je n'ai pas lu une aussi mauvaise BD : poncifs que même Van Hamme n'oserait pas, dialogues en dessous de tout et intrigue de pochette surprise. On se croirait dans une BD de gare des années 50 : le duc faible et "contrôlé" par un ministre tendance sataniste à barbichette et regard torve , un héritier au-cœur-pur spolié éduqué par un ermite druidesque, les brigands rudes-mais-au-grand-cœur et quelques femelles vaguement habillées. Comme on est au moyen-âge les dialogues sont truffés d'expressions ampoulées vaguement archaïques qui ferait rougir même Jacques Martin, étrangement toutes les couches sociales parlent avec le même registre. Il n'y a que le dessin qui surnage dans ce gâchi, mais malgré son métier et son art du découpage (merci Derib) Swolfs n'arrive pas à donner un quelconque intérêt à ce triste récit. J'oubliais le côté triste, on ne trouve aucun humour et aucun second degré (ou alors c'est du masochisme) dans cette histoire.
Je ne suis pas souvent aussi catégorique dans mes avis, mais là je ne vois rien à sauver. Tout y a déjà été vu et revu des milliers de fois, il n'y a pas une idée originale; c'est une BD vulgaire et vide. A fuir.
Pour ceux qui ne connaissait pas Yves Swolfs voilà une bonne entrée en matière, la série s'annonce prometteuse. Si vous avez apprécié, vous apprécierez aussi "Le prince de la nuit"
Toujours un plaisir de retrouver le trait soigné et detaillé de Swolfs, un dessin qui s'accorde à merveille avec l'histoire. Sa commence fort avec un magnifique combat ou Tristan le heros se retrouve face à 4 adversaires, il sort vainqueur mais blessé, on va par la suite avec de nombreux flashback se plongé dans son douloureux passé. Un scenario efficace dans un univers bien retranscrit avec une foule de personnages secondaires interressant notamment les mechants tres mechants :)
L'enfant loup est une série comme je les aime, un dessin tres "Swolfs", clair et précis, les personnages sont tres expressifs où on distingue parfaitement qui est qui. Un scénario classique: le bon, les méchants mais bien maitrisé qui fait que on sent que l'auteur sait où il va.
Le premier tome se lit vite mais c'est une bonne mise en bouche et laisse entrevoir une suite de qualité.
Ben, çà m'a plu. Même si çà reste assez classique, j'ai bien aimé l'accroche du début - ce cavalier poursuivit par des soldats pour une raison inconnue - qui amène à raconter l'histoire de cet homme mystérieux, son enfance (en l'occurrence). On pourrait dire que le scénario a été vu mille fois : complot inter-familial, méchant qui prend le trône de son frère, bébé sauvé de justesse et qui est élevé sans connaître ses parents, etc, signe de reconnaissance, etc. Mais l'histoire est bien ficelée et on s'y laisse prendre, emporter. D'ailleurs, ce n'est pas si simple. On sent bien que vilain oncle n'est finalement qu'une marionnette entre les mains d'un mage puissant.
Le dessin de Swolfs est très beau, mais c'est presque un pléonasme de le dire. Il rend très bien les ambiances, les personnages, puis j'aime bien ces costumes moyenâgeux.
Ben, çà m'a plu. Même si çà reste assez classique, j'ai bien aimé l'accroche du début - ce cavalier poursuivit par des soldats pour une raison inconnue - qui amène à raconter l'histoire de cet homme mystérieux, son enfance (en l'occurrence). On pourrait dire que le scénario a été vu mille fois : complot inter-familial, méchant qui prend le trône de son frère, bébé sauvé de justesse et qui est élevé sans connaître ses parents, etc, signe de reconnaissance, etc. Mais l'histoire est bien ficelée et on s'y laisse prendre, emporter. D'ailleurs, ce n'est pas si simple. On sent bien que vilain oncle n'est finalement qu'une marionnette entre les mains d'un mage puissant.
Le dessin de Swolfs est très beau, mais c'est presque un pléonasme de le dire. Il rend très bien les ambiances, les personnages, puis j'aime bien ces costumes moyenâgeux.
Bref, un bon et agréable moment de lecture.
Une série à première vue très intéressante étant donné qu'elle devrait nous compter la vie du chevalier errant dont on fait la connaissance dans ce premier album. En effet ce tome nous présente tout d'abord le chevalier errant en commençant par une scène d'action ce qui nous permet de voir tout son talent dans le maniment des armes. Ensuite Swolfs nous ammène dans une situation où le héros se met à raconter sont enfance. Tout cet album sera consacré sur cette partie de la vie du chevalier de ses origines jusqu'au début de son apprentissage du combat.
Je dois dire que j'ai bien aimé cet album qui montre que dès le départ le personnage principal est déjà bien évolué tant sur le plan psychologique que sur le plan graphique. La situation de départ est très claire et même peut être un peu trop. A la fin de l'album on ne peu pas dire que l'on se pose de questions sur le personnage en lui même plus peut être sur l'évolution de sa situation dans la partie du "présent" mais on n'a que très peu de suspense ce qui m'a un peu déçu au final.
D'un point de vue graphique on est heureux de retrouver Swolfs au dessin car il y excèle. Son trait est fin, précis et très détaillé. On peut aussi remarque que ses personnages son assez proches de ceux du "Prince de la nuit" notemment pour les méchants où c'est le plus flagrand. De plus l'utilisation de ton clair pour les couleur permet de bien recréer l'ambiance un peu particulière de l'époque à laquelle se déroule l'histoire.
En bref un album fort plaisant d'un point de vue scénaristique et une totale réussite d'un point de vue graphique qui m'a un peu laissé sur ma faim.